tag:blogger.com,1999:blog-5651774663698158402024-03-05T10:54:12.644+01:00Magy Craft - AuteurLa pensée craftienne sur l'individu, la société, l'histoire, la politique.
"Quand la terre tourne carré" 2013
"Racisme - Une idéologie de l'absurde (au service de tous)" 2015
"Eloge d'une société sous névroses" 2017
" Les pensées et citations de Magy Craft" 2017
"Les Article de Magy Craft - Tome I, Tome II, Tome III, Tome IV
"Les Pensées et Citations de Magy II" 2019 Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.comBlogger230125tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-21404202132854467892020-10-28T16:23:00.001+01:002020-10-28T16:23:33.025+01:00Pensées et Citations de Magy III<p> Chers Craftiens et Lecteurs,</p><p> Le 3° livret des Pensées et Citations de Magy est maintenant disponible sur Thebookedition </p><p>Bonne lecture, </p><p>votre Magy </p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-ZCW4vcsXkwawwpaGJVZSRGdji982QDb4ddSL0EQ0geVyqrj3c5TY2asE-wcudoSB8EhtqdCI1NWbIxbFAO1yVWGibvx656dpAILt4LvKtdB-jVcw9x3suf3-ViDnE3_BzfNBDxCX6khH/s2048/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2020-10-28+a%25CC%2580+15.17.35.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="2048" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-ZCW4vcsXkwawwpaGJVZSRGdji982QDb4ddSL0EQ0geVyqrj3c5TY2asE-wcudoSB8EhtqdCI1NWbIxbFAO1yVWGibvx656dpAILt4LvKtdB-jVcw9x3suf3-ViDnE3_BzfNBDxCX6khH/s320/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2020-10-28+a%25CC%2580+15.17.35.png" width="320" /></a></div><br /><p><br /></p><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-44834658697780938192020-09-16T17:42:00.005+02:002020-09-16T17:42:54.594+02:00Les individus et leur société : les fausses relations. <p> Elles voyagent comme le vent. </p><p> Si nous sommes à l’écoute de notre sixième sens, nous en avons la perception, la proximité. Le type de société que nous avons choisi de développer a graduellement découragé l’écoute de soi et la profondeur des émotions, par conséquent les relations que nous tissons avec les autres. </p><p>Il est étonnant que nous soyons étonnés des résultats. Nous courons sans cesse sans savoir où nous allons. Nous revendiquons inlassablement des changements mais sans pourvoir définir ce que nous voulons. Nous confondons chimères bizarroïdes et réalité épanouissante. Ficelés dans nos paradoxes et nos névroses, nous démolissons le beau pour le revendiquer ensuite au travers de pseudo sciences sans vouloir accepter aucun changement personnel et par conséquent sociétal. <b>Pour changer une société, il faut comprendre qu’il faut changer la mentalité des individus qui la composen</b>t. Si on veut une société tolérante, empathique, juste, il faut pouvoir individuellement être tolérant, empathique et juste. Dire « j’aime mon prochain ou j’accepte l’autre », ne veut absolument rien dire et toutes les manifestions de rue n’y changeront rien, ni toutes les belles citations écrites sur les réseaux sociaux. Le véritable « amour » ne regarde pas une autre personne en termes de comment cette personne peut donner un sens à notre vie ou si elle peut l’améliorer. Et pourtant cela est trop souvent le cas. <b>Ce « faire » signifie voir une personne comme un moyen en vue d’un but, et donc comme une sorte d’objet pour des objectifs personnels. L’amour c’est apprécier l’âme d’une autre personne plutôt que de la traiter comme un moyen de satisfaire les désirs d’un cœur nécessiteux</b>. Cette personne est un individu à part entière, et doit être reconnue comme un individu. N’est-ce pas la raison pour laquelle nous n’arrivons pas à enrayer la misère et les injustices dans le monde ? Tout simplement parce que nous ne nous investissons pas personnellement et n’agissons pas si cela doit affecter un tant soit peu notre quotidien. <b>Nous préférons signer des pétitions dont ne nous ne suivons pas le résultat, nous envoyons de l’argent sans savoir s’il a bien été utilisé, nous achetons des babioles sans nous soucier de connaître la finalité des bénéfices de la vente, nous postons des images colorées ou dramatiques et nous avons la conviction d’avoir accompli notre bonne action de la journée</b>. Mais quel être humain a vraiment bénéficié de notre amour, de notre amitié, de notre compassion, de notre empathie ? Et nous-mêmes, nous nous sentons souvent injustement traités au niveau personnel et dans la société. Nous oublions encore et toujours que nos actes et nos pensées au niveau personnel se répercutent des milliers et des milliers de fois au niveau social. <b>La société c’est bien nous et pas seulement les autres.</b></p><p>Au niveau personnel, nous devons aussi apprendre à soutenir dans leurs projets ceux qui nous entourent même si cela signifie que ces derniers doivent s’éloigner de nous. Or, nous avons pris l’habitude de regarder les gens à travers les yeux de nos propres besoins personnels et manques, ensuite, nous les mettons dans notre vie pour combler un vide dans notre vie. Nous répercutons cette façon de faire dans le style de société que nous avons développée. <b>Seulement, si on peut redresser la barre au niveau personnel avec une remise en question, du travail et du temps, il est beaucoup plus difficile de le faire pour une société. L’évolution et la prise de conscience de chacun ne s’effectuant pas au même rythme et surtout pas nécessairement par les personnes à qui nous avons délégué nos vies en société</b>. Nous sommes alors confrontés à une société aux multiples paradoxes et névroses, à une éternelle répétition d’erreurs et d’aveuglement. </p><p>Pour réussir ce changement personnel et sociétal, il faut pouvoir se laisser guider, se retirer de ses besoins, désirs et quitter complètement l’équation pour donner place aux valeurs morales. Or, que constatons-nous ? <b>Que nous avons, au nom d’une liberté que nous avons bien du mal à définir, abandonné non pas les valeurs morales mais presque toute moralité</b>. Suite à la perte de repères, de valeurs et de définition commune de ce que nous voulons, le monde devient de plus en plus violent, égoïste et les terriens prêts pour les dérives les plus décriées. Paradoxe. Le Brexit, les évènements du Minnesota ne donnent que comme réponse de la part des médias et du politique le regain de cette satané idéologie du racisme et les analyses récurrentes du mensonge politique. L’évolution, le changement nous concernent ainsi que les autres, et l’espace que nous partageons avec eux. Il ne s’agit pas que de nous. Nous devons entrer en interaction.Le Brexit c’est quoi en fait ? Un référendum non pas octroyé au nom de la démocratie aux citoyens mais un acte égoïste d’un seul homme en vue de sa possible réélection. Ce geste inconsidéré a été soutenu par un groupe composé d’individus partageant les mêmes intérêts et espérant une part du gâteau. A quoi ont songé les Anglais lors du vote ? et comment ? Ils ont réagi en meute protectrice d’une terre et de ressources aux cris alarmistes et mensongers d’un autre mégalomane qui a abusé d’une part de leur ignorance concernant le fonctionnement de l’Union européenne et de ses Institutions et d’autre part en jouant sur leurs névroses personnelles qui sont la peur, l’égoïsme et le repli sur soi. Paradoxalement ces mêmes individus vous martèlent qu’ils ont soif de paix, de bien-être et d’harmonie dans le monde. La partie avisée et instruite des Institutions ainsi que des discours politiques est souvent battue. Que ce soit dans le cas du Brexit ou dans un autre cas. Il faut non seulement se poser la question de savoir pourquoi nous sommes dans l’incapacité de faire passer au niveau de la société nos beaux et bons principes individuels mais aussi agir de manière à ce que ce qui est immoral, nocif ou névrotique ne remporte pas systématiquement la victoire. On connaît évidemment les études qui décortiquent les effets de groupe et nous savons qu’une masse n’est pas la somme des individus qui la composent dans ses actes, quoique… on devrait sans doute commencer par revoir cette théorie car si elle s’applique dans des contextes bien particuliers car « fermés », elle n’est pas aussi évidente au niveau sociétal. C’est bien l’individu qui doit revoir son comportement, surtout ceux qui transfèrent les informations, les connaissances et/ou dirigent. Pour changer, il faut faire la différence entre le prétendre, le confort et le réconfort. Aucun être humain n’a déjà été satisfait complètement à n’importe quel moment donné dans sa vie. Pourtant, nous attendons que les relations dans lesquelles nous nous sommes engagés le fassent à notre place. A nouveau, nous avons répercuté à outrance cette demande au niveau sociétal. Il est important de se recentrer, de chercher qui nous sommes réellement. Pourquoi désirons-nous telle personne, ou avons-nous tel besoin dans nos vies? <b>Que voulons-nous vraiment de la vie, et pourquoi? Que cherchons-nous? Qu’est-ce qui nous manque, et que faisons-nous dans notre vie quotidienne pour transcender ou remédier à ces manques? Quand on peut répondre à ces questions, on peut résoudre ce que l’on croit ingérable dans la vie, on peut aussi mieux agir comme citoyen puisqu’on est capable non plus seulement de revendiquer et casser mais d’analyser, de proposer et de construire</b>. Des cours ou plutôt des plages horaires à l’école dédiées à l’introspection et au développement personnel seraient très utiles plutôt que des cours de rien ou « de guerre de religion contre morale ou encore de code de conduite ». Nos jeunes développeraient une plus grande confiance en eux d’où découle un respect de soi et donc des autres et à partir de là tout s’enchaîne. On évite, les violences du mal être, les cours du « je ne sais que faire de ma vie », les séances de psychanalyse réparatrice au lieu d’ouverture, de rattrapage pour un métier après des études ratées. Une économie d’énergie, de temps et d’argent pour les individus et pour la société. <b>Pour changer, il ne faut plus qu’on puisse dire de manière unilatérale et comme « excuse » que nous portons souvent des vides qui voyagent avec nous, que nous espérons que les autres combleront ces vides pour nou</b>s. Lorsque nous rencontrons quelqu’un qui semble remplir ces vides, il nous donne une sorte de réconfort émotionnel. Peut-être que c’est dû à la peur de ne pas être seul. Nous sommes effrayés à l’idée de ne pas avoir quelqu’un de proche dans notre vie. Nous sommes terrifiés à l’idée de ne pas pouvoir nous endormir à cause d’un regret émotionnel. Et donc souvent, nous confondons l’amour avec ce qui réconforte notre peur. Nous agissons de même par le type de société actuel que nous développons. <b>Nous avons dérivé d’une société solidaire vers une société de dépendance mentale et psychologique. Une peur flagrante nous empêche de modifier le système. La peur de l’inconnu et la peur égoïste des pertes des pseudo privilèges qui nous éloignent des belles paroles d’égalité et de fraternité. Et ceux qui s’expriment sont ceux qui nous tirent vers le bas en cassant tout ou en réduisant le bien-être au minimum comme si la justice ne pouvait se faire qu’au ras de pâquerettes</b>.</p><p>Relations : Connaître la différence entre se sentir aimé, apprécié, utile et penser qu’on est aimé, apprécié, utile. Il y a une énorme distinction qui doit être faite entre la perception d’une situation et sa réalité. Un grand nombre de citoyens de par le monde disent « Regardez vers le ciel et pensez à l’idée d’un Dieu qui vous aime ou « Ayez une sensation chaleureuse de pensée pour votre prochain quel qu’il soit et d’où qu’il vienne », et ensuite attribuez cette pensée à la révélation divine ou la révélation du « bon » moi. Cela n’est pas juste. En fait, la plupart des gens croient pour de simples carences , raisons émotionnelles et non par altruisme ou réelle compassion, je ne parle pas d’empathie car l’empathie sans compassion n’est pas très utile. Maintenant lions cela aux relations. Il s’agit d’un point clé. Sur le plan individuel, la plupart des gens ne sont pas réellement amoureux. Ils sont en amour avec l’idée d’être aimé. Les relations que nous avons vécues peuvent nous donner l’habitude de répéter des cas particuliers dans notre esprit comme si nous étions aimés, de répéter des phrases dans l’esprit ou de visualiser des événements passés et d’obtenir ce sentiment chaleureux à l’intérieur. Il est facile de confondre la pensée d’être aimé avec le fait de faire l’expérience de l’amour. C’est ce qui arrive souvent lors d’une séparation. Les gens s’accrochent à la relation de par l’idée que ne pas être aimé est trop pénible à supporter, ou qu’être aimé est un bon sentiment. Or, s’accrocher à une mauvaise idée indéfiniment est une névrose qu’il faut et qu’on peut soigner. Heureusement, les professionnels se font de plus en plus nombreux et les endroits pour parler et se reconstruire se multiplient. <b>Or vivre des névroses sur le plan personnel conduit à vivre des névroses en société multipliées par les nombre de citoyens qui la composent</b>. Heureusement, toutes les névroses ne sont pas représentatives mais les plus courantes sont présentes et tenaces. Par exemple celle de répéter indéfiniment le même choix électoral malgré les souffrances endurées ou de reproduire des actes de rebellions délétères et contre productifs voire dangereux et ce malgré les leçons reçues. Les citoyens ne peuvent se séparer de ceux qui leur causent du tort car être trahis et avoir été inutiles, abusés est insupportable. En famille, en amitié, en couple, quand quelqu’un nous dit « je t’aime », de l’ocytocine et de la sérotonine sont immédiatement libérées dans notre corps. Si nous continuons à entendre plein de fois cette phrase dans notre esprit, ces composés chimiques seront libérés en continu, c’est la raison pour laquelle nous continuons toujours à avoir les mêmes sentiments tous les jours, heures ou années. Ainsi, il arrive souvent que nous n’ayons d’interaction avec l’essence sans limites du véritable amour, nous entrons en contact uniquement avec l’idée personnelle d’être aimé et des composants chimiques qu’elle produit.<b> Par conséquent, il n’est pas difficile de comprendre comment au niveau des sectes, des groupes malfaisants et de la société, il est possible de faire prendre aux « bonnes » personnes les mauvaises décisions ou de leur faire commettre de mauvais actes. Les partis politiques jouent sur la fibre émotionnelle de l’appartenance et donc de la protection. Les syndicats utilisent les mêmes ficelles pour soulever les troupes même si ces dernières doivent subir les pires conséquences. Tous les gourous jouent avec l’amour, l’appartenance et la protection. Le « bon » est utilisé pour faire le mal car nous transportons nos névroses individuelles dans la société et ceux à qui nous confions le pouvoir sont tout aussi névrosés en plus d’être mégalomanes ou égoïstes. Dans nos sociétés, de par le monde, nous regardons les autres en tant que moyen pour arriver à nos fins. Nous les voyons en rapport avec notre niveau de confort, d’image sociale, de désirs, de peurs et de pensées sur nous-mêmes. Nous avons confondu le vrai amour pour le genre humain avec le comblement des lacunes personnelles. Nous avons confondu l’amour avec le confort et le réconfort. Nous avons confondu l’amour avec l’idée d’être aimé. Les relations doivent se partager librement, et ne pas être ce dont nous avons besoin pour combler un besoin émotionnel ou purifier notre conscience</b>.</p><p>Magy Craft</p><p>Pour comprendre le mécanisme des paradoxes dans nos sociétés au travers des faits divers et des générations: « Quand la terre tourne carré »</p><p>Pour comprendre comment avec une idéologie on peut utiliser les mêmes personnes dans différents conflits et en faire des bourreaux ou des victimes, avec comme point de départ le génocide des Indiens d' Amazonie « Racisme – une idéologie de l’absurde"</p><p>Pour comprendre au travers de quelques exemples et explications les névroses de notre société qui nous conduisent aux répétitions de par nos compulsions et paradoxes: "Eloges d'une société sous névroses.</p><p>Tous les ouvrages de votre Magy disponibles sur Thebookedition.com</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6glVx8xNM-cEtzfNPLNlJaPqw-pSHjSuxAp_MWigu66zTm6-h3o-7SILoOoxB2p2orGa8SU9tDsBQiNXxjTHKdeyKQobhwVrS5Qgk73xOZ8t8pBUPHV937rXJa5Kadfo6XMBV5Auz6rkg/s960/13590279_1226807294004800_6895764360381066119_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="708" data-original-width="960" height="332" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6glVx8xNM-cEtzfNPLNlJaPqw-pSHjSuxAp_MWigu66zTm6-h3o-7SILoOoxB2p2orGa8SU9tDsBQiNXxjTHKdeyKQobhwVrS5Qgk73xOZ8t8pBUPHV937rXJa5Kadfo6XMBV5Auz6rkg/w572-h332/13590279_1226807294004800_6895764360381066119_n.jpg" width="572" /></a></div><br /><p><br /></p><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-71757982104331993652020-09-11T19:16:00.000+02:002020-09-11T19:16:09.597+02:00Unknown author - truth & lie <p> The lie told the truth:</p><p>′′ Let's take a bath together,</p><p>the water from the well is very beautiful."</p><p>The truth, still suspicious, tried the water.</p><p>And found out she was very beautiful.</p><p>So they undressed and took a bath.</p><p>But all of a sudden</p><p>the lie came out of the water and ran away,</p><p>wearing the clothes of Truth</p><p>The truth, furious,</p><p>came out of the well to retrieve the clothes.</p><p>But the world, seeing the naked truth,</p><p>He looked away, angry and contempt.</p><p>The poor truth has returned to the well</p><p>and gone forever,</p><p>hiding his shame</p><p>Since then, lies spin around the world.</p><p>dressed like the truth,</p><p>satisfying the needs of society.</p><p>Because the world doesn't feed any desire</p><p>of knowing the naked truth.</p><p>(Painting: The truth coming out of the well, by João Leon Geroma, 1896.)</p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhILf41JmWOyfO6xz7xe4VEqpOe7mjWPJ7aORwa9Eq9DIlnuvlFHdPkYUecQjJYvjRZkZGEgMmmdKsBkoZY5M61QuINP1VW1koBKiLJDFta_JKgvGUO3uFxG_NehJKDAOE60px6J6ygTcuw/s817/118962249_10222433776011286_2520774413092459460_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="817" data-original-width="640" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhILf41JmWOyfO6xz7xe4VEqpOe7mjWPJ7aORwa9Eq9DIlnuvlFHdPkYUecQjJYvjRZkZGEgMmmdKsBkoZY5M61QuINP1VW1koBKiLJDFta_JKgvGUO3uFxG_NehJKDAOE60px6J6ygTcuw/s320/118962249_10222433776011286_2520774413092459460_n.jpg" /></a></div><br /><p><br /></p><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-3469300673232345782020-06-20T20:39:00.004+02:002020-06-22T06:13:42.025+02:00Les mille couleurs de l'ignorance douloureuse <div style="line-height: 1.15; text-align: left;">J'aime l'odeur de la terre mouillée au petit matin. Je marche sur ces sentiers de campagne que j'affectionne énormément. Je me laisse emporter au rythme des morceaux choisis de ma playlist. A des endroits précis, je retire mes écouteurs pour écouter les oiseaux siffloter, les arbres bruire. Mon esprit finit toujours par prendre le dessus, comme la nuit mes pensées me font regarder la lune et le ciel.</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Mes pas, seuls, marquent le chemin de leurs empreintes. Des milliers, des millions l'empruntent. Des milliards s'ignorent. </div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Une multitude d'hideuses mains me saisit la gorge et j'étouffe. Je ressens comme un coup de poing dans l'estomac et je m'arrête. Je regarde les prés et l'herbe onduler. Je cherche désespérément un repère rassurant mais les mots bloqués m'étouffent, explosent dans ma tête. </div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Ma poitrine est écrasée par les genoux de tous ceux qui prient et se battent au nom de la multiplicité des races humaines. Je ne sais plus dans quel monde je vis. L' ai-je jamais su? </div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Mon enfant, mes amis de tous les horizons que nous font-ils? Mon enfant, mes amis de contrées mélangées, dans quel sac vont-ils nous jeter? Quelle couleur vont-ils nous donner? Quelle race vont-ils inventer pour nous classer? Nous, les enfants de tous les coins du monde. Ces enfants nés d'exilés jetés sur les routes immondes de leur bienveillante indifférence inhumainement humaine et qui se sont croisés, aimés.</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Ces enfants nés d'humains qui ne se considèrent pas comme des animaux, qui ne croient pas à l'idéologie du racisme et qui refusent de diffuser le mensonge de plusieurs races au sein de l'espèce humaine.</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Ces enfants qui deviendront adultes. Ces adultes qui comme eux seront des hommes, des femmes, des homosexuels, des trans-genres qui vivront les mêmes douleurs, les mêmes injustices.</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Ces oubliés qui n'appartiennent à aucune couleur et donc à rien à défendre et pourtant à tout à défendre.</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Non, mon enfant. Je ne crois pas à cette idéologie qui prône le fait de plusieurs races et une hiérarchie entre elles. Elle biaise un problème plus profond. Celui du contrôle, du pouvoir d'un homme sur un autre sur tous les continents, dans tous les pays, entre même couleur. </div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Non, mon enfant, je n'ai pas considéré ton père comme étant d'une race inférieure et lui ne m'a pas considérée comme telle non plus. Nous étions deux humains qui nous sommes aimés et qui avons créé un être sublime: toi ! Tu re-nais à chaque soleil levant.</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Mon enfant, je te demande pardon. Pardon de ne pas avoir su faire entendre ma voix suffisamment pour amorcer l'ouverture à une nouvelle mentalité, à une élévation des esprits.</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">J'espérais que ma voix ajoutée à tant d'autres te permettrait de construire un nouveau monde, plus humain.</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Nous sommes nombreux mais séparés. Nous n'avons donc pas la même endurance que les violents, les égoïstes et les minus abens. </div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">C'est la place de l'humain dans notre monde qu'il faut discuter une fois pour toute.</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Arrivée à l'automne de ma vie, en ayant vécu tout ce que j'ai vécu, je pense sincèrement et malheureusement qu'il est illusoire de penser et même d'espérer un quelconque changement honorable. Il est dans la nature humaine de se retrancher derrière des barrières, dans son clan, sur son territoire et de viser les biens d'autrui.</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Ils peuvent dire ce qu'ils veulent, faire toutes les émissions fleuries qu'ils veulent, j'ai trop vu, trop entendu, trop enduré pour encore croire dans l'humanité. </div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">J'ai essayé mon enfant. J'ai fait de mon mieux. Je me suis investie sans compter, même quand je n'aimais pas mes contemporains. </div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Je crois en certains êtres et c'est déjà bien. </div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Je ferai toujours ce que je peux concrètement pour ceux dans le besoin, comme héberger une maman battue et son enfant ou encore apporter un enfant à sa maman à l'autre bout du monde et non écrire des conneries bleues et roses sur les réseaux sociaux tout en ayant un abject comportement en temps de crise ou autre. </div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">J'écrirai mes pensées et mes citations, mes textes mais je me retire du politique. Je finirai sans doute aussi ce livre "De quel chaos es-tu née Magy" quand mes plaies seront cicatrisées alors que tant d'autres ne le sont toujours pas. </div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Contrairement "aux victimes" qui pensent avoir tous les droit, y compris le droit de tout détruire, les "victimes" qu'on oublie sont affectées par leur combat qu'on ignore et dont on se moque alors qu'en finalité , ce sont elles qui leur garantissent un avenir avec encore un peu de liberté de mouvement, de penser, de chanter, de voyager, de faire l'amour et de faire des enfants avec qui ils le souhaitent.</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">A bientôt autrement, tristement et craftiennement vôtre,</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Magy Craft</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Tous les ouvrages de votre Magy sur https://www.thebookedition.com/fr/recherche?controller=search&orderby=position&orderway=desc&search_query=magy+craft</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;">Gratuitement ouvrages sur son site https://magycraftauteur.com</div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY3ltCmTnmfVc7V2PCUziaAJVbjrcBzVYrr_BfB56eO4NKz7C7Z_hrJxOLuywUqXX-ycoMSxP0flzBsAwYoWE-G5Tc0TSk0jO4GrrslEa9Y4I3iSLmjf-f2AR3cG5izlXAMx4O9HbdOoFC/s657/De+tout.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="657" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY3ltCmTnmfVc7V2PCUziaAJVbjrcBzVYrr_BfB56eO4NKz7C7Z_hrJxOLuywUqXX-ycoMSxP0flzBsAwYoWE-G5Tc0TSk0jO4GrrslEa9Y4I3iSLmjf-f2AR3cG5izlXAMx4O9HbdOoFC/s320/De+tout.jpeg" /></a></div><div style="line-height: 1.15; text-align: left;"><br /></div><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-81043725356232695172020-04-02T15:40:00.000+02:002020-04-02T15:40:01.423+02:00Les virus n'exterminent pas les dangereuses habitudesNous voici plongé dans un scénario digne des meilleurs films catastrophe. Votre Magy a donné son avis sur la question le 17 mars dans son article "Tout est relatif, le danger comme les psychoses". Ce qui pouvait paraître comme inadéquat ou froid à ce moment-là prend de plus en plus de sens au fur et à mesure que les semaines passent.<br />
https://magycraftauteur.com/2020/03/17/tout-est-relatif-le-danger-comme-les-psychoses/<br />
<br />
En 2014 dans son livre "Quand la terre tourne Carré", votre Magy martelait déjà qu'il nous fallait changer de mentalité pour appréhender un nouveau modèle de société qui serait mieux adaptée aux critères que l'on en exige à notre époque. Ses articles et livres suivants n'ont servi qu'à expliquer et à démontrer comment au travers de nos paradoxes et de nos compulsions, nous obtenions les résultats inverses de ceux souhaités et/ou comment nous poursuivions ou reproduisions les mêmes erreurs pour mieux nous en plaindre et tout mettre à feu et à sang.<br />
<br />
Avec le virus de la grippe C19, nous touchons du doigt, un des problèmes souvent mis en exergue dans le cas d'un phénomène particulier, celui de la nécessité et de la valeur d'un groupe spécifique de personnes. Dans le cas du virus, il s'agit du corps médical et des travailleurs effectuant les travaux de base pour notre survie. Les forces de l'ordre et les urgences sont impliqués systématiquement, qu'il s'agisse de maladie, d'attentats, etc... On les applaudit (pour les maudire ensuite), on leur rend hommage (pour les oublier ensuite), etc<br />
<br />
Donc en 2014, votre Magy écrivait:<br />
<br />
(...) L’Homme est-il donc resté primitif ?<br />
<br />
Un homme primitif est craintif. Un craintif a donc besoin d’un chef. Mais dans le monde qu’il s’est créé l’Homme ne veut plus l’accepter. Il veut une société égalitaire. L’égalité est-elle possible ? Et qu’entend-on par égalité ?<br />
<br />
Ce qui est frappant et on pourra à nouveau noter le côté égoïste de cette créature, c’est qu’elle veut. Elle veut beaucoup. Que donne-t-elle ? Qu’est-elle en mesure d’apporter pour obtenir ? N’est-elle pas plutôt apte à prendre ou à usurper pour avoir ce qu’elle désire ?<br />
<br />
Egalité. Un mot que l’Homme de notre temps affectionne énormément. Mais là aussi la déception l’attend car l’égalité n’existe pas. Toujours en s’appuyant sur son paradoxe, l’Homme prône en parallèle la différence, l’originalité et l’individualité mais s’enveloppe des mêmes chiffons, des mêmes couleurs, écoute la même musique, regarde les mêmes images, mange les mêmes produits, part en vacances aux mêmes endroits, joue avec le poids de son corps de la même manière irréfléchie, cours dans les mêmes endroits sans savoir pourquoi.<br />
L’égalité en droits et en devoirs au sein d’une communauté, d’une société ? Là encore, il ne peut y avoir d’égalité. D’ailleurs serions-nous heureux en parfaite égalité ? Ne confond-on nous pas respect et bien-être redevable à tout être humain avec égalité ? Ne serait-ce pas là le départ de tous nos soucis d’évolution harmonieuse, d’aller-retour sans avancées notables ?<br />
Pour comprendre il faut sans doute se pencher sur le côté égoïste de l’Homme quand on veut couper court à ses belles théories pour lesquelles il est capable de passer un temps incalculable à palabrer dans le vide. Sur ce point il est monstrueusement remarquable.<br />
<br />
Comment un humain peut-il être égal à un autre tout en étant différent ? N’est-il pas, ne doit-il pas plutôt être complémentaire ? Pour qu’une société fonctionne correctement, se développe dans tous les domaines, il faut que tout le monde y trouve sa place et y soit reconnu, apprécié pour qui il est et pour ce qu’il offre, apporte à la société. Il reçoit en retour le savoir -faire, les compétences des autres individus. Un point qui ne doit jamais être négligé est la reconnaissance de la qualité du savoir -faire de chacun et le devoir de bien-être envers chaque individu.<br />
De cette façon la complémentarité efface la course à la fausse notion d’égalité qui est une notion perverse entraînant plus d’inégalités et de conflits que le but recherché, la paix et une vie décente.<br />
<br />
Quand on parle d’égalité en société, on sous-entend indirectement une notion de classes. Dès le départ, on se retrouve avec des catégories d’humains auxquelles on a octroyé une spécificité propre et une valeur selon des critères déterminés comme importants ou non par ladite société. La complémentarité gomme les catégories. En partant toujours de la notion d’égalité, l’Homme a imaginé des systèmes politiques divers qui n’ont en rien modifié la situation. Cela ne le pourra jamais car l’égalité n’est pas possible et d’autre part on se souviendra que l’Homme est égoïste. Primitif, il a toujours ses dominants avides de pouvoir et ses dominés demandant à être guidés. Dès lors, quel que soit le système mis en place, les dominants seront toujours supérieurs aux dominés et il y aura toujours des couches et des sous-couches. L’égalité est impossible.<br />
<br />
Si on accepte l’idée de la complémentarité, on peut parler plus honnêtement et élaborer une société plus heureuse.<br />
Tous les Hommes ont droit au même respect et aucun savoir -faire n’est méprisable car considéré comme vital pour le fonctionnement de la société. Tous les savoir-faire seront rémunérés au même taux et avec les mêmes avantages sans qu’il soit impossible qu’un Homme n’ait que les moyens de la survivance. L’égalité n’existant pas et à partir du moment où personne n’a à se plaindre d’injustice, ceux qui veulent ou peuvent plus, développeront leurs affaires à leur convenance sans créer de chaos puisque le chaos nait du manque et de l’injustice ainsi que du mépris.<br />
<br />
La participation à la vie sociale sera donc liée à la compétence individuelle et/ou à la vocation. Les Hommes imbus de pouvoir existeront toujours et tous les hommes n’ont pas la capacité d’en mener d’autres ni d’avoir les idées pour faire évoluer une société, ils n’en ont pas l’envie non plus parfois.<br />
<br />
Dans une société où homme et femme partent avec les mêmes possibilités, vivent tous avec le même salaire quelle que soit leur profession et peuvent sans entraves selon leurs envies et/ou leurs capacités développer leurs affaires et leur enrichissement, l’envie et le sentiment d’injustice sont maîtrisés et la paix sociale est plus grande.<br />
<br />
Ce qu’il nous faut est un changement de mentalité !(...) "<br />
<br />
Le respect de chacun et la complémentarité sont la base de tout. On l'a démontré dans "Racisme, une idéologie de l'absurde" ou encore dans "Eloge d'une société sous névroses". Tous ces jours dans l'année dédiés aux femmes, aux enfants, à X, à Y prouvent désespérément qu'on reproduit les mêmes schémas car fondamentalement lors d'un changement, chacun soudain pense égoïstement à son assiette sans voir plus loin que demain et que lui-même.<br />
<br />
Pour en revenir au Cod19, les politiques des différents courants sont fiers d'afficher une image de solidarité entre eux. Ils sont forts! Le pays passe avant les querelles politiques et ça marche! (Heureusement encore!!) On règlera les comptes plus tard. Cela par contre, c'est pathétique. Cela démontre encore une fois qu'on n'aura rien appris. Non, les virus ne sont pas plus forts que le crétinisme humain. Au lieu de constater que justement un pays peut et doit se gouverner sans déchirement, on va préférer retourner aux vieilles guerres intestines datant de la préhistoires car ces mentalités et ces idéologies défendent des concepts économiques et sociaux qui ne sont plus adaptés au XXI° siècle ni avec le respect qui se doit à l'être humain.<br />
<br />
Pire, les politiques des Etats membres de l'Union européenne non seulement ne mettent pas en avant les actions prises par les Institutions européennes pendant cette crise mais osent en plus rejouer la carte du nationalisme (qu'ils critiquent chez les extrêmes) en oubliant que l'Union est bloquée par les politiques internes que les premiers ministres de chaque Etat membre veulent mettre en place dans leur pays.<br />
<br />
Les pays de l'Union européenne et surtout les socialistes avec les extrêmes perdent de vue notre vulnérabilité face au reste du monde. Les élections à peine passées, on revient aux sales habitudes. Et pendant ce temps, une partie de l'Union tombe dans l'autoritarisme dans l'indifférence générale.<br />
<br />
Voilà pourquoi il est absolument nécessaire et Magy n'en démordra jamais que nos enfants reçoivent les clefs de l'Europe le plus tôt possible. Que l'Union et son actualité soient au coeur des matières scolaires. Il faut que les citoyens européens puissent comprendre et décider en pleine connaissance de cause. Sans cela nous sommes des jouets ballotés de gauche et de droite vers un avenir sans espoir, sans couleur, sans but, sans projet, privés de nos libertés fondamentales.<br />
<br />
Magy Craft<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfUP9Klq4NoDtNQKsQnYOiGfbL6KmotAKvjpIQDX1CyOukla96AUJCzdYhnoZUK-CwP798JqCWFDlHu8zc4sKoo0E_EL9aHTLKpwApkRc1a76HQCynrdqooC6iMmDDTPQgEw2khibumhyq/s1600/mask.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1105" data-original-width="1600" height="442" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfUP9Klq4NoDtNQKsQnYOiGfbL6KmotAKvjpIQDX1CyOukla96AUJCzdYhnoZUK-CwP798JqCWFDlHu8zc4sKoo0E_EL9aHTLKpwApkRc1a76HQCynrdqooC6iMmDDTPQgEw2khibumhyq/s640/mask.jpg" width="640" /></a></div>
<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-4759669535529762092020-03-17T21:07:00.000+01:002020-03-18T08:55:03.322+01:00Tout est relatif, le danger comme les psychoses.Chers Craftiens, chers amis lecteurs,<br />
<br />
Tout d'abord, un grand merci pour tous vos messages privés. N'ayez aucune inquiétude, votre Magy est toujours là, bon pied bon oeil. Elle a juste besoin de se ressourcer et de s'adonner à "d'autres écritures" qu'elle ne publie pas ou pas encore.<br />
<br />
Elle sort néanmoins de sa caverne parce que, comme elle l'avait tweeté en février, votre Magy trouve, comme souvent, très bizarre et psychotique le comportement de ses contemporains par rapport à cette fameuse grippe savamment intitulée au quotidien par tous "virus COVID19". Il est vrai que cette dénomination est plus effrayante et fait d'autant plus facilement perdre le peu de bon sens qui aurait pu subsister dans le crâne de certains.<br />
<br />
Non, ce que dit votre Magy n'est pas criminel. Non, elle ne perd pas de vue le facteur contamination. Ce que votre Magy voit c'est surtout les conséquences (pour certains) et les opportunités (pour d'autres) politiques et économiques. Ce sont surtout les mesures drastiques prises qui sont édifiantes et irrationnelles si on tient compte du fait que des virus bien plus dangereux sont encore bien actifs en 2020 (Ebola, MERS, etc) mais que pour ces derniers les dépistages ou les contrôles à la sortie des pays concernés/au retour-arrivée des passagers en provenance de ces pays ne sont pas d'actualité. Cela c'est juste un des petits détails qui gêne votre Magy.<br />
<br />
L'autre "détail" est défini dans la base même de la pensée craftienne. En effet, comment expliquer cette vague de terreur et de mesures drastiques pour un virus qui pourrait tuer quelques centaines de milliers de personnes ou même des millions? La grippe saisonnière contamine plus d'un milliard de personnes chaque année et en tue jusqu'à 600 000 alors que les vaccins sont préconisés. En parlant de vaccin, Trump tout en accusant les Européens de tous les maux, ne se prive pas de proposer aux laboratoires de recherche allemands de leur acheter le vaccin à venir. Espérons que les Etats membres cesseront de jouer cavalier seul et qu'ils auront enfin compris qu'il faut travailler ensemble.<br />
<br />
Pour revenir à la situation actuelle, il s'agit de lutter contre un élément passager pour lequel un remède sera trouvé tôt ou tard. Il est donc particulièrement intéressant et absurde de constater que les citoyens et les gouvernements n'ont aucun problème avec le fait qu'en Europe 21 400 personnes meurent TOUS les ans par la diffusion d'ozone dans l'air (sous-jacents cancers, problèmes cardiovasculaires, reproduction, cerveau). 4513 personnes depuis le 1 janvier 2020. Pas une saison, mais chaque année.<br />
<br />
Chaque année ! 3,4 millions de personnes décèdent à cause de la pollution de l'eau. 715 643 personnes depuis le 1 janvier 2020.<br />
<br />
2,6 milliards de personnes sont privés de sanitaires avec les conséquences que cela comporte. On pourrait continuer avec les conséquences des retombées nucléaires (essais des bombes, catastrophes des centrales, enfouissement des déchets, etc).<br />
<br />
C'est bien cette incohérence qui perturbe votre Magy. Chaque jour, notre vie est en danger et nous ne faisons absolument rien. Sont trop souvent évoqués les questions économiques et sociales. Les bombes des terroristes ont eu moins d'impact.<br />
Dans le cas du COVID19 on est parvenu à faire chuter la bourse, affaiblir l'économie, fermer les frontières, dévaliser les magasins et établir un couvre-feu.<br />
<br />
Chaque jour depuis des décennies nous acceptons un pacte de suicide collectif mais aujourd'hui il y a une grippe.<br />
<br />
C'est la bêtise qui tuera l'humain car même les virus n'en voudront pas.<br />
<br />
Magy Craft<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfgDuYnfljASzZG5QmEihgRzAEqjhZkPlhUL5-USRDth18nnqT7d1dMT0SWM71Esr5HAOoJetw_rn-Vg4Ab1K38R2SrGqh4GxcDW_Sp8i5aeczi1KgGLvVPaNK62ttkFi1pknfvmIW0RWD/s1600/masque.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1072" data-original-width="1600" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfgDuYnfljASzZG5QmEihgRzAEqjhZkPlhUL5-USRDth18nnqT7d1dMT0SWM71Esr5HAOoJetw_rn-Vg4Ab1K38R2SrGqh4GxcDW_Sp8i5aeczi1KgGLvVPaNK62ttkFi1pknfvmIW0RWD/s640/masque.jpg" width="640" /></a></div>
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<br />
<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-37208549719358321432019-12-20T11:49:00.003+01:002019-12-20T11:49:15.856+01:00Voeux<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy8-p5YDUV-JufS0_dH40RumWQyDYlDv-qoxqXheNnANNvMUYAnbalWAT8JTPrVyaVBSkrtRTptKBh7kJgQkCf8U2Q_35m8u15eORlKehaeeAy0B88D4NVE1W4DjvE5WqcYKdGzeoP6z7E/s1600/fe%25CC%2582tes2020craftiens.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="986" data-original-width="1600" height="394" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy8-p5YDUV-JufS0_dH40RumWQyDYlDv-qoxqXheNnANNvMUYAnbalWAT8JTPrVyaVBSkrtRTptKBh7kJgQkCf8U2Q_35m8u15eORlKehaeeAy0B88D4NVE1W4DjvE5WqcYKdGzeoP6z7E/s640/fe%25CC%2582tes2020craftiens.jpg" width="640" /></a></div>
<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-33947802607070086822019-12-19T09:02:00.001+01:002019-12-19T09:02:56.918+01:00Parution : Les Articles de Magy Craft - Tome VChers Craftiens, chers amis lecteurs,<br />
<br />
Le tome V des articles de votre Magy est à votre disposition sur Thebookedition.com en format livre papier et pdf<br />
<br />
Craftiennement vôtre,<br />
<br />
Magy<br />
<br />
https://www.thebookedition.com/fr/les-articles-de-magy-craft-tome-v-p-371313.html<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixGBfbijkcqX8m46_GIdtCa6KeeNkDgybd8BFpUFUsv7D1Zwrh0ghW6Zphgiai5zRD82_Tm-XV1tnFK7yknE3gFNRedGXcEWEOOlnjliNzaaiBE4i0ja6jcSdosLJGkAC30EnBRNB6ehMq/s1600/CouvertureTomeV.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1164" data-original-width="1600" height="464" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixGBfbijkcqX8m46_GIdtCa6KeeNkDgybd8BFpUFUsv7D1Zwrh0ghW6Zphgiai5zRD82_Tm-XV1tnFK7yknE3gFNRedGXcEWEOOlnjliNzaaiBE4i0ja6jcSdosLJGkAC30EnBRNB6ehMq/s640/CouvertureTomeV.jpg" width="640" /></a></div>
<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-30056648389722466352019-12-06T14:27:00.000+01:002019-12-06T14:27:30.387+01:00La participation citoyenne mais qu'y a-t-il derrière cela ?Comme nous l'avons maintes fois fait apparaître, les mouvements et les idées s'importent et s'exportent comme les marchandises. Si de nos jours, dans la posture de la tortue se réfugiant dans sa carapace, une partie des individus tentent d'imposer une opposition aux échanges des biens, ce sont pourtant les mêmes qui importent sans vergogne des mouvements et des idées venus d'ailleurs.<br />
<br />
Dans le cas des biens et du consommable, il est cependant dommageable de s'enfermer dans un système autarcique, que nos ancêtres avaient compris intenable, au lieu de bien négocier les accords. Par contre, quand il s'agit d'idéologies ou de mouvements, il semble que les différences de système politique, de gouvernement, de système social ou encore économique, ne gênent aucunement ces va-t-en-guerre pour asseoir et imposer des récriminations incohérentes, le retour de l'exilé meurtri ou encore une anarchie complète sans plan de rechange et sans penser aux conséquences.<br />
<br />
Magy est en première ligne pour défendre l'idée d'une société pensée autrement. Pour cela, il faut néanmoins un changement de mentalité. Or, ce à quoi nous assistons et devons subir est l'éternel jeu de la démolition qui nous oblige à des efforts supplémentaires pour remettre l'essentiel en place tout en endurant le renouvellement d'un scénario connu et démoli lors de la crise de folie précédente. Comme l'écrivait Votre Magy, nous vivons dans un asile psychiatrique.<br />
<br />
Pour en arriver à la participation citoyenne, voilà un des exemples d'importation-exportation. On a entendu ça quelque part et cela se diffuse sur les réseaux sociaux, ça se répète sur les plateaux télé, les débatteurs mettent cette demande dans la bouche de tous les citoyens de la planète et les partis politiques se disent que se serait bien pour leur pomme d'en jouer.<br />
<br />
Prenons comme exemple la Belgique, il pourrait s'agir d'un autre pays vu que le manque de réflexion n'a pas de frontière.<br />
Voilà que nos Ecolos, et le reste de la clique habituelle, veulent instaurer la participation citoyenne inclus dans les décisions parlementaires.<br />
<br />
Pour être logique et cohérent, il faudrait d'abord consulter la population sur le sujet. Imposer un tel changement va à l'encontre de ce qui est prôné dès le départ.<br />
<br />
Que cache ce projet? Dans le détail, il s'agit d'un changement de notre Constitution. Les citoyens sont en droit de le savoir. C'était le cas déjà pour GAIA sous couvert de la protection animale.<br />
Cela veut dire aussi la disparition du Sénat déjà moribond. Un outil démocratique important.<br />
<br />
On parle de tirage au sort pour discuter et décider de matières hautement importantes pour le pays et pour nos relations internationales. C'est aberrant. Croire que l'on pourra circoncire le champ des domaines est illusoire dans le temps. Or, comme les opinions ont pris le pas sur les connaissances, il est même stupéfiant que l'on ose faire une telle proposition. Notons qu'il faudrait aussi à un certain niveau exiger plus de compétences et d'éducation de la part des politiques surtout quand ils sont chargés de nous représenter hors frontières ou qu'ils prétendent être un exemple pour la nation.<br />
D'ailleurs, ce fameux tirage au sort devient déjà l'élection d'un groupe de citoyens qui sera formé et rémunéré pour une période de cinq ans. Rien qui cloche?<br />
<br />
Si nous sommes dans une démocratie représentative, c'est pour une bonne raison. Dans une petite tribu, la démocratie participative peut être acceptable. Quand on parle de millions d'individus, c'est impossible. On le voit dans la nouvelle mode de vouloir contrer chaque décision des gouvernements démocratiquement élus dans nos sociétés. Ce qui ne semble interpeller personne par ailleurs.<br />
<br />
Pourquoi ce projet et ces leitmotiv sont hypocrites et coquecigrues?<br />
<br />
D'abord parce que les individus peinent à vouloir exercer leur droit fondamental, celui du vote. Dire qu'il s'agit de déception est aussi fantasque puisque ceux qui sont attachés aux idéologies (gauche, droite, etc) ne se donnent même pas la peine de s'adresser d'abord aux partis pour leurs plaintes mais attendent qu'un gouvernement soit formé.<br />
Ensuite, il serait plus logique de réagir à cette sempiternelle dénégation des résultats des votes pour ce chipotage des coalitions qui arrangent les partis. Comme Magy l'écrivait, les partis n'ont pas à gouverner avec ceux qui leur plaisent pour imposer leur programme mais bien à respecter la représentation citoyenne. Donc, quand le citoyen se plaint et qu'on lui offre une participation citoyenne qui sert à changer une constitution que l'on ne peut accepter ouvertement du côté wallon car cela serait faire comme les nationalistes flamands, c'est se moquer du monde.<br />
<br />
Ensuite, les citoyens ont tout le loisir de s'investir et de participer dans les affaires de leur commune et de leur région. C'est ce qui est proche qui influe le plus sur un individu. Quelles opportunités offrent les communes et est-ce qu'il y a vraiment affluence citoyenne?<br />
<br />
Le pire, l'Union européenne est également mentionnée. Alors là, Magy a failli s'étrangler. Que dire de ceux-là mêmes qui ont été abstentionnistes lors du vote au Parlement européen pour la nouvelle Commission européenne. Incapables de prendre leurs responsabilités ou pire d'avoir une opinion? En tout cas on sait ce que pense la gauche et les verts de l'Union et ce n'est guère favorable pour notre position actuelle face aux défis mondiaux actuels.<br />
Les citoyens dans la grande majorité ne connaissent pas le fonctionnement des institutions, les actions qu'elles prennent en leur faveur.<br />
L'Union invitent régulièrement les citoyens européens à participer à des enquêtes d'opinion, à des débats, à des réunions, à des rassemblements dans tous les domaines de la vie. Combien sont au courant, combien s'y intéressent et combien y participent?<br />
La question est: les citoyens ne peuvent-ils pas participer, ne veulent-ils pas participer ou ne savent-ils pas qu'ils le peuvent et ne font-ils que répéter ce que des groupes ou des leaders crachotent. Dès lors, est-il judicieux de leur donner un tel pouvoir décisionnaire?<br />
<br />
La démocratie représentative doit permettre d'avoir au gouvernement une représentation de l'ensemble de la société afin que les intérêts de chacun soient pris en compte et défendus. Il faut des représentants ayant une connaissance suffisante des matières à gérer afin également d'évaluer les conséquences des actions prises sur l'ensemble de la société, du pays à long terme.<br />
<br />
C'est pourquoi Magy n'adhère pas aux idéologies politiques. Elles enferment les individus dans des carcans qui les empêchent de s'ouvrir sur de nouvelles idées mais surtout elles les divisent et créent violence, injustice et régression.<br />
Les idéologies créent des partis qui se font la guerre pour des postes, pour le pouvoir au détriment de la raison et du raisonnable. Cela provoque une gestion du pays selon un seul code et pour une seule portion de la population. On ne peut avoir une société pacifiée et égalitaire.<br />
<br />
La démocratie représentative a perdu de sa substance, a été dévoyée. Commençons par lui rendre ses lettres de noblesse, ce sera un grand pas dans la résolution des conflits et le recul des populismes.<br />
On ne peut plus penser gauche, droite, centre, haut, bas. Le monde ne fonctionne pas de cette façon.<br />
Nous avons tous droit à notre part de respect et de bienveillance.<br />
<br />
La participation citoyenne commence par la prise de responsabilité du citoyen à se prendre en charge en analysant le bien fondé de ses paroles et de ses actions ainsi que de celles de celui qu'il écoute.<br />
<br />
En attendant, il serait bien que ces gentils amis du peuple qui veulent que ce dernier participe, lui en donne les moyen en instaurant des cours sur l'Union et son actualité pour nos jeunes et que les projets de lois importants ayant une incidence sur la constitution ou autre soient relayés clairement, ouvertement, régulièrement. C'est bien mieux que ces blablateries.<br />
<br />
<br />
Magy Craft<br />
<br />
PS: laissez nos jeunes tranquilles! Les faire voter à 16 ans n'est pas idéal. D'un côté on les déresponsabilise de toute action sous couvert de l'âge mais pour le vote....<br />
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<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-5860153287657396502019-11-22T12:37:00.000+01:002019-11-22T12:37:33.181+01:00On n'explose pas, on imploseOn implose. Notre société implose. Ce grand corps, composé d'un tas d'individus disparates, est malade. Il est tellement affaibli que ses composants sont dans l'incapacité de réaliser qu'ils sont les jouets de pressions externes qui usent sa résistance.<br />
Alors, tout bêtement et comme à l'accoutumée, notre individu va se pencher sur les conséquences et les réactions au cas par cas. Est-il donc surprenant qu'il ne voit que des explosions sans assimiler que son univers implose en s'affaissant sur ses bases. La pression extérieure exercée sur nos valeurs démocratiques, notre système/modèle de société a atteint son point de rupture parce que les individus de ce système ont perdu leur bon sens, ont perdu de vue ce qui les rassemble, ont renié les valeurs essentielles qui font la grandeur d'un humain, ont oublié comment se défendre et se protéger.<br />
<br />
C'est bien ce "on" qui est responsable du déclin de notre société. ON, c'est tout le monde et personne. Il s'agit toujours de l'autre. Cet autre responsable de tous les maux. Mais, pour le répéter, nous sommes tous l'autre de quelqu'un. On, c'est aussi, cette opinion publique que l'on brandit comme un fer de lance pour justifier une action ou une tendance qui va dans le sens de ce que l'on veut voir ou imposer à un moment précis sans se soucier des conséquences ni de la véracité de la légende que l'on écrit. On aura le loisir de refaire un montage pour camoufler ses dires et ses attitudes quand la réalité dévoilera l'origine d'un acte, quand cette opinion publique fantomatique tournera sa veste ou qu'il faudra dévoyer d'autres exactitudes pour satisfaire un ego, un intérêt, une audience.<br />
<br />
Dans les pays de l'Union européenne, ce "on" critique les institutions et les rend responsables de tous ses malheurs. Dans ces mêmes pays, on ne parle pas des actions des institutions et on ne connaît pas leur rôle. Les gouvernements, décideurs dans cette Union, encouragés ou poussés par leurs citoyens eux-mêmes influencés par des idéologies ou des débatteurs médiatisés et inconscients, en font une ennemie dans leur pays.<br />
Il y a un manque de connaissances et un abus de confiance. Aujourd'hui, on veut changer la donne. On se dit qu'il faut se réveiller. On, cependant, reste sur une mentalité nationaliste et de repli. Une peur absurde de perte d'autonomie et d'identité. Une compulsion, qui comme toutes les compulsions, amènera exactement au résultat que l'on craint. A ce jour, aucun ministre de l'Education n'intègre dans les programmes scolaires ou aucun électeur n'exige de son parti, des cours continus sur l'Union et son actualité pour que nos enfants puissent comprendre et intervenir intelligemment dans le développement de cette Union. Aujourd'hui, on méprise la connaissance et on favorise l'opinion. On a une opinion sur tout mais on ne connaît rien en suffisance pour évaluer les retombées de notre comportement.<br />
<br />
Or, les puissances du monde sont toujours à la recherche de pouvoir et de ressources. Le but du jeu est d'affaiblir les pays qui pourraient être un obstacle pour soi. L'Union européenne est un sacré obstacle pour les plus grands. Il faut donc lui nuire. Les pressions extérieures sont colossales, le reste se fait en interne et c'est l'implosion. Les Européens sont de grands imbéciles, il n'y a pas à dire.<br />
<br />
Il faut arrêter le libre-échange, on n'aime pas ça. Il faut se replier car on a peur. Il faut morceler l'Union mais aussi son pays car on pense identité, ce que cela veut dire exactement, on se le demande et surtout pourquoi faut-il se cracher dessus entre compatriotes pour vivre ensemble. Entendu que dans le même temps, on s'oppose apparemment au "racisme" (idéologie que Magy réfute) et toute autre forme de ségrégation, inclus, les fameuses classes sociales. On joue le jeu des pressions externes (avec les partis politiques, avec les médias et avec les citoyens).<br />
<br />
Par contre, on importe des révoltes et des mouvements qui n'ont rien à voir avec ce qui se passe dans notre pays. On est abreuvé de violence à longueur de journée et on pense que la révolte en Asie ou en Amérique du Sud a la même origine et fait partie d'un même système politique que chez nous. On a tort et on se fait du mal. Il n'est pas rare d'entendre, de constater que c'est après des mois voire après la fin d'un conflit ou d'une révolte à l'étranger, que ces "on" comprennent ce qui s'est réellement passé et ce qui était en jeu. Entre-temps, des "on" complètement à la marge ont importé et installé ces conflits dans nos pays pour le plus grand plaisir des iconoclastes.<br />
<br />
Il n'est donc pas surprenant de voir "on" agir comme s'il était sous une dictature et de démolir démocratie et économie. Par ricochet, des gouvernements totalitaires ou extrêmes limitant les droits, affaiblissant ceux octroyés aux femmes sont parvenus au pouvoir dans nos pays, au sein de l'Union.<br />
On ne voit pas plus loin que le bout de son nez. On collabore avec toutes les forces extérieures qui ont enrôlé certains de l'intérieur. On n'en a même pas conscience. On continue notre petit bonhomme de chemin en se faisant une guerre impitoyable à coup de préjugés, de médisances, de petitesse, de confusion, de vice de pensée, de manque de cohésion, d'oubli de qui nous devons être. On fait imploser notre maison.<br />
On est incohérent, on demande tout et son contraire, on envoie nos sbires réfractaires d'un pays de l'Union à l'autre alors que les gouvernements sont différents. On crie et on encourage ces cris et ces pleurs au lieu de les apaiser. Tout le monde crie et pleure et on se dit que tout va exploser. On oublie que quand un bébé pleure, tous les bébés se mettent à pleurer sans pour autant être malades ou avoir besoin de quoi que ce soit dans l'immédiat. On ne joue pas en notre faveur, on déstabilise notre société. On devient une proie facile.<br />
<br />
On doit comprendre que pour changer une société, il faut changer les mentalités. Dans le système politique, économique et social actuel, on ne peut faire des miracles. On n'est d'ailleurs pas prêt à se sacrifier, ce sera l'autre. Ce qui prouve qu'il faut une autre façon de faire car un changement ne doit pas entraîner le sacrifice de l'un ou de l'autre.<br />
On se divise au sein de son pays, au sein de l'Union. On est l'enfant béni des autres puissances qui nous regardent imploser.<br />
<br />
Il y a cette jouissance morbide à toucher du doigt la désagrégation d'une structure établie comme si derrière la chute d'une construction lentement érigée, bien qu'imparfaite encore, se trouvait le subliminal nirvana. Le réveil sera dur, il ne faut même pas l'imaginer, on le sait. On l'a vécu, on est passé par là. On a même pas de plan B. C'est bien à cet endroit que réside le génie de la pression externe sur le point de résistance qui mène à l'implosion.<br />
<br />
On est tombé dans le piège. Le piège des terroristes qui nous divisent sur nos valeurs en nous plongeant dans la confusion qui nous empêche de nous défendre en résistant d'une seule voix. Le piège des puissances économiques qui restent soudées et nous divisent en nous attirant individuellement par peur de tout et de rien. On a choisi de se livrer corps et âme au danger plutôt que de se faire confiance et de s'unir à l'intérieur. On a choisi de sacrifier nos pays et l'Union au profit de la déstabilisation menant à notre perte et à notre soumission.<br />
<br />
Les autres puissances démocratiques sont aussi composées d'un tas d'individus d'origines diverses qui les revendiquent et les vivent pleinement. Les USA sont un exemple. Un Texan ou un Sudiste est fier de ses origines mais ils sont avant tout Américains quand l'intérêt général le demande et que force et puissance sont nécessaires. Là où la démocratie est absente c'est la force de la dictature, de l'autoritarisme qui fédère les entités et s'impose comme puissance. Nous sommes tombés dans le piège de l'incapacité à le faire et pire nous nous divisons au sein même de nos pays quitte à devenir de petits îlots ridicules sans pouvoir.<br />
<br />
Ce ne sont pas les plus grands États d'Amérique qui viennent à la table des négociations mais il en est ainsi pour les Européens de l'Union. Quelle image donnons-nous? Quel ressenti aussi pour les citoyens des autres États membres de cette Union? On doit absolument se rendre le plus possible automne dans nombre de domaines, travailler ensemble, unifier lois et principes, rassurer les citoyens sur leur identité est culture (bien que cela soit déjà écrit dans les textes). On peut faire mieux que les USA ou les autres puissances.<br />
<br />
On doit retrouver un objectif commun et lutter ensemble contre cette implosion. Un but est ce qu'il manque aux populations. Désoeuvrées, elles se déchirent. Il faut éclaircir l'horizon et donner de l'espoir. C'est l'obligation de chacun.<br />
<br />
Parce que dans cette implosion où ON ne pense finalement ni aux enfants, ni aux femmes, ni aux hommes, ni à la coopération, ni à la tolérance où ON ne pense à rien, ON perdra ses origines, sa culture, son identité, sa liberté, ses droits.<br />
<br />
Magy Craft<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhikDRg9miPdebqoHJ6GFQm5SyjLxQFzO1wDqoRjkI5kq6iYhrzTfaCxcWxKssFHWEGIbHVvPVRt6NlozSz1pZhU1198ORJF8zIzHn_yhtjKv-0HOA_SN_3TOlXTymUAkwdSU8Z18HuA2MM/s1600/implosion.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1067" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhikDRg9miPdebqoHJ6GFQm5SyjLxQFzO1wDqoRjkI5kq6iYhrzTfaCxcWxKssFHWEGIbHVvPVRt6NlozSz1pZhU1198ORJF8zIzHn_yhtjKv-0HOA_SN_3TOlXTymUAkwdSU8Z18HuA2MM/s640/implosion.jpg" width="426" /></a></div>
<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-16364239672580015552019-10-21T14:20:00.000+02:002019-10-21T14:20:29.588+02:00Le vice de pensée ou la débâcle de notre sociétéPour qu'une société fonctionne, il lui faut un cadre dans lequel les individus qui la composent puissent non seulement y vivre mais s'y épanouir sans avoir le sentiment d'y étouffer.<br />
Ce cadre est basé sur les valeurs et les codes que les individus de cette société ont jugés et acceptés comme vitaux pour pouvoir être considérés et traités comme un être humain. Ce cadre est transmis par les parents, les établissements scolaires et la société dans son ensemble.<br />
A l'intérieur de ce cadre des valeurs communes, indispensables au vivre ensemble et par conséquent au fonctionnement de la société, les individus doivent pouvoir respirer et se réaliser. Ils doivent avoir le droit de penser librement, de prier qui ils veulent, de manger ce qu'ils veulent, de se mouvoir comme ils l'entendent, etc en gardant à l'esprit les notions de respect et de réciprocité et donc du cadre de vie.<br />
<br />
Tout cela paraît logique et cela est ce que tout un chacun souhaite et attend de son prochain et de la société tout en oubliant cependant qu'il est l'autre de quelqu'un. Et c'est bien cet oubli qui fait que progressivement notre société soit devenue plus dysfonctionnelle que jamais. Quant à cette violence, devenue l'un des moyens d'expression favoris, elle n'est que la conséquence de ce vice à vouloir détourner de son sens initial toutes les notions et valeurs positives mises à la disposition de nos démocraties ainsi que de l'orgueil de chacun à vouloir se présenter comme plus humain que l'autre tout en l'écrasant.<br />
<br />
C'est bien insidieusement, comme toujours, que le glissement vers l'inexorable se fait. Chaque jour, se pose des actes, s'écrivent des mots, s'émettent des idées, se propagent des contradictions, des intérêts propres se font valoir, le cadre n'est plus à portée et les individus se demandent pourquoi.<br />
<br />
Il existe une multitude d'exemples qui peuvent sembler anodins mais qui néanmoins participent à ce vice de pensée qui déstabilise notre société voire la détruit. C'est bien pour cela qu'il est souvent évoqué le mot "sensation" ou "ressenti" parce que sans pouvoir définir concrètement cet insidieux glissement, l'individu éprouve au fond de lui ce changement qui lui porte préjudice sans qu'il lui soit possible d'y remédier ou de répondre aux statistiques et chiffres "bien-être par rapport au passé" qu'on lui oppose, qui plus est comme il est acteur (parfois inconscient) de ce processus, il est dans l'incapacité de réaliser cet état de fait et de le résoudre. Comme l'écrivait votre Magy dans son "Éloge d'une société sous névroses", c'est toute la société qui aurait besoin d'une thérapie.<br />
Apprécions tout de même l'ironie du cas de certains de nos contemporains qui se donnent la peine de lire des tas d'ouvrages de spécialistes éclairés (sur divers thèmes), de débattre avec eux et de considérer cela comme un interlude entre deux émissions sans plus. Cela ou la poudre à lessiver quelle différence? Après tout il est moins fatigant de suivre le train en marche, de refaire l'histoire ensuite et de s'y donner un beau rôle, du moins de se dire qu'on n'a rien fait de mal.<br />
<br />
Par exemple le cas du Brexit. Votre Magy ne reviendra pas sur tout ce qu'elle a déjà écrit à ce propos mais mettra en évidence ce qu'elle a entendu lors d'un débat récent entre deux éditorialistes français. C'est assez exemplaire du vice pour être cité.<br />
L'un de ces journalistes a dit que ce n'était pas parce qu'il y avait quelques centaines de milliers de manifestants (en fait plus d'un million) devant le Parlement pour demander un nouveau référendum qu'il fallait revenir sur un vote décidé trois ans auparavant. Que cela c'était déjà vu et que cela n'avait pas été heureux.<br />
<br />
En fait cette journaliste (elle n'est pas la seule, Magy ne lui jette pas la pierre) mêle politique intérieure et politique extérieure, des époques différentes, des enjeux différents. De plus, le référendum en France était consultatif seulement, si Magy ne s'abuse. Or, tous reviennent constamment avec cette histoire.<br />
Alors, Magy pense de suite au vote outre-Manche et se dit que le "oui" l'a emporté à 51,8% des voix. Cela coupe vraiment le pays en deux. De plus, on peut vraiment parler d'une campagne de tous les mensonges et fausses informations fomentée par l'extrême droite notamment, n'y-t-il pas en soi usurpation du vote? Qu'auraient dit les médias dans leurs pays respectifs? Et en France? Quand avec quelques milliers de gilets jaunes (donc bien moins qu'un million de citoyens), il est vendu qu'un gouvernement élu démocratiquement ne l'est en fait pas car il a récolté les voix de ceux qui ne voulaient pas du RN, qui n'a qu'un socle de Magy ne sait quel pourcentage, enfin vous voyez le bardaf!? et que ce gouvernement doit donc changer toutes ses décisions et ce pour quoi il a été élu. Car il y a l'opinion publique! C'est quoi l'opinion publique? En UK il y a aussi l'opinion publique alors. On voit bien comment un vice de pensée mène une société tout droit dans le mur car elle sort du cadre qui la définit.<br />
<br />
Rajoutons pour ne rien gâcher qu'un référendum est toujours tendancieux en soi. Cela l'est davantage quand il s'agit de l'Union européenne dont très peu de citoyens des pays membres connaissent vraiment non seulement les institutions et leur fonctionnement mais aussi leur rôle, les bénéfices apportés, ce qu'elles régissent dans leur vie et ce qu'ils leur doivent, l'actualité quotidienne. Les États membres ayant fait d'une seule des institutions de l'Union (la Commission européenne) son bouc émissaire favori pendant des décennies, c'est une image qui est gravée dans l'inconscient collectif et qui prouve oh combien les citoyens ne s'informent pas par eux-mêmes mais qui plus est que les médias, les experts, les établissements scolaires n'ont pas participé non plus au rétablissement de la vérité des faits quels qu'ils soient.<br />
<br />
La Turquie d'Erdogan est elle aussi un sublime exemple. Magy a beaucoup écrit à ce sujet depuis 2014. Dans le climat particulièrement agité de l'époque où la Belgique, entre autres, faisait face aux premiers attentats islamises, aux égorgements entre citoyens et entre politiques autour de la question du voile et des aménagements particuliers pour la communauté musulmane, la période durant laquelle le vice était déjà de vouloir à tout prix mêler "racisme", phobie et amalgame au principe simple du cadre de la société, cette Belgique acceptait sur les listes électorales un parti pro sharia au nom de la démocratie sans doute (autre vice de pensée), acceptait une députée voilée dans son Sénat et acceptait que les politiques d'origine turque ne respectent pas la minute de silence au parlement en mémoire du génocide arménien. Cette même Belgique qui par deux fois a permis à Erdogan à faire sa campagne électorale sur son sol et à obtenir les voix de la diaspora (où est l'intégration?), à se faire insulter par cette députée qui est ensuite partie avec armes et bagages chez Erdogan, à accueillir un indépendantiste catalan alors qu'elle accuse et maudit les Flamands de vouloir leur indépendance. Vice, vice, vice. Contradictions. Entropie.<br />
<br />
En parlant de l'extrême droite, parlons donc de tous ces extrêmes. Il semble bien que là aussi le vice est dans le fruit. Le fruit est même pourri. On parle de respectabilité, on parle d'ineptie du genre qu'il ne faut pas confondre les électeurs avec le parti ou son représentant. Mais si, Magy l'a entendu et a réagi rapidement par ailleurs en parlant de la déresponsabilisation. Tout ce qui est radical, extrême est contraire au développement d'une société. Les partis radicaux (gauche, droite, islamises, etc) et leurs électeurs/membres font partie des citoyens qui rejettent en partie ou en totalité les codes et valeurs acceptés par l'ensemble de la société dans laquelle nous avons décidé de vivre et d'appartenir.<br />
Le vice est de vouloir dédouaner ces citoyens de leur choix avec les conséquences en les présentant comme des victimes d'un système qui n'ont plus d'autre alternative que de se soumettre à ces despotes opportunistes idéalisés comme sauveurs ou comme dernière carte à jouer.<br />
Le vice de passer son temps à prédire leur progression (ou pas comme pour les climatosceptiques) et leur venue au lieu de les confronter à leur programme et surtout à la réalité du pouvoir là où ils ont percé, pas seulement au niveau financier mais des droits de la femme, des droits tout court. Incroyable ce silence assourdissant de nos démocraties.<br />
<br />
Le même vice de pensée s'étend au voile des musulmanes et du radicalisme islamises, à la Justice au travers du rôle des avocats avec la notion du droit de défense et à quel prix défendre des criminels notoires? La liste est sans fin, la liste comprend les pensées et les actes quotidiens de tout un chacun.<br />
<br />
C'est bien la peur, la méconnaissance, l'inculture, l'incivilité et l'orgueil qui nous font échouer.<br />
<br />
Craftiennement vôtre,<br />
<br />
Magy Craft<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfXRk9UUNqOAg50hSOBEuvrXd4bQTyHl7uU6cWjuklcfHpX-jtOI4d_vQl6qPdq6q7N8c19udPhI0C29kbWSsGbNHyJw2xW87xMCOYozUuP3yUzwO1PUPRti-K-CHmJMkWQYra1JpLjHx7/s1600/tour.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfXRk9UUNqOAg50hSOBEuvrXd4bQTyHl7uU6cWjuklcfHpX-jtOI4d_vQl6qPdq6q7N8c19udPhI0C29kbWSsGbNHyJw2xW87xMCOYozUuP3yUzwO1PUPRti-K-CHmJMkWQYra1JpLjHx7/s640/tour.jpg" width="640" /></a></div>
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<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-3015166619239030552019-10-09T08:40:00.000+02:002019-10-09T08:40:42.156+02:00Islam radical : qu'avons-nous appris ? Rien Parce qu'aujourd'hui, au sein de l'Union européenne, on ose encore remettre sur le tapis la façon dont nous devons appréhender la branche radicale de l'Islam qui tente de s'imposer au travers notamment (pas exclusivement) d'actes terroristes dans le monde, Magy vous livre des extraits de son premier ouvrage, "Quand la terre tourne carré" écrit en 2013, traitant de ce radicalisme et expliquant de façon factuelle comment depuis plus de trente ans, au travers d'actes quotidiens, politiques et citoyens, nous avons non seulement facilité la propagation de cette idéologie dans nos contrées mais comment nous avons en plus participé à son implantation et à sa diffusion.<br />
<br />
Aujourd'hui, il est hallucinant d'entendre débattre à nouveau du "voile" alors que dans des pays tels l'Iran, des femmes risquent leur vie pour s'en défaire ayant très bien compris que ce voile est non seulement une arme politique mais aussi utilisé comme moyen de soumission. On est bien loin de la liberté de culte martelé par des inconscients occidentaux qui continuent à nous entraîner vers le pire ainsi qu'à favoriser (ce qui est fait) la montée des populisme et de la haine des humains qui ne font pas partie du clan.<br />
<br />
Ces bons samaritains ont permis que des islamistes créent des partis politiques tels "Sharia" ou encore acceptent des négationnistes en leur sein ou des femmes voilées comme députées dont une bien connue en Belgique qui malgré son serment à la Nation a sali, insulté les citoyens et est retournée en Turquie. Partis politiques et médias belges ont été lents et peu enclins à réagir. Magy se souvient du nombre d'articles virulents qu'elle a écrit à cette époque.<br />
<br />
En 2019, elle croit rêver quand elle entend exactement les mêmes questions, les mêmes arguments et les mêmes jeux politiques débiles. Honte à nos pays.<br />
<br />
(...) Cette époque est tellement jonchée d’inepties qu’il est ardu de trouver un sentier praticable pour nous guider vers un semblant de compréhension qui pourrait nous aider à remettre nos têtes à l’endroit. Les nuages semblent si noirs et si bas que les épaules se courbent et que le renoncement tapi dans un coin attend sa victoire. Elle est bien loin notre belle tour de Babel, nous sommes dans un asile psychiatrique.(...) C’est à ce moment fatidique que l’Homme schizophrène apparaît dans toute sa splendeur, étincelant de mille feux d’indignation et de larmes. On le verra manifester dans les villes de son monde à l’agonie, cracher son dégoût sur les murs virtuels pour cacher son visage de la honte, envoyer des secours aux rescapés des populations qu’il a condamnées, replanter une racine là où il a pulvérisé des milliers d’arbres.<br />
Jour après jour, minute après minute, on entend ce tumulte de voix, on lit ces mots outrés qui ne sont que les effets précipités d’une envie de déculpabilisation individuelle pour l’accord tacite d’un pacte social. Il est rassurant de se dire que personnellement on n’est pas responsable du chaos qui sévit partout dans le monde ni même tout près de chez soi. Il est par contre très dur d’admettre qu’un examen de conscience permettrait de démontrer le contraire car si chaque individu n’est pas partiellement responsable qui l’est ?<br />
Sur ces mêmes murs virtuels de déculpabilisation, où seuls les innocents s’expriment, éclatent à chaque instant une violence et une bassesse inouïe. Tous ces bons samaritains se livrent une guerre encore plus effroyable que celle qu’ils sont censés condamner, s’opposent comme les armées sur le terrain, prennent parti sans souvent comprendre les tenants et les aboutissants et participent ipso facto au conflit.(...)<br />
<br />
(...) Que gagnons-nous à ne plus prendre le temps de penser aux conséquences de nos dires, de nos actes ? De l’influence à long terme d’une décision ? Toutes les informations disponibles doivent être jetées en pâture sur les réseaux qui câblent les Humains entre eux, dans les médias. La tête d’un poulpe envoyant sans cesse des pulsations informatives à ses tentacules connectées. Peu importe qu’une information contredise l’autre, qu’elle soit confirmée ou pas, que l’on cite la source ou non, que cela ait des conséquences néfastes ou non, que cela nuise à un individu ou pas ou ait au moins un impact positif pour l’ensemble de la société. Rien n’est important. L’Homme est égoïste. (...)<br />
<br />
(...) Les grains de la terre sont rouges du sang versé au nom de l’Amour que nous nous portons les uns aux autres. Les corps sont pulvérisés par les atomes nucléaires de l’inébranlable foi en un même Dieu. Les premiers à sacrifier l’agneau sont ceux qui vous disent « aimez-vous les uns les autres ». Une image qui appartient à notre passé, une image ressuscitée seulement par une poignée de fanatiques. Pas de quoi remettre l’Homme et sa foi au pilori. Vraiment ?<br />
Vivant dans une époque de tous les extrêmes, y compris l’extrême du rien, n’était-il pas inéluctable que les croyants prennent également le chemin de la foi pervertie ? Et dans cette sublime catégorie nos actes sont divinement sanctifiés et pardonnés. La culpabilité n’y est même plus de mise, le questionnement est une affaire secondaire. Chacun détient la vérité écrite à traduire ou déjà traduite selon les circonstances.<br />
N’y a-t-il pas malaise et danger à confondre foi et appartenance à une secte. Une appartenance déterminant toujours un code de conduite, un sentiment de solidarité à un groupe exclusif, des animosités possibles à l’égard de ceux qui sont hors de la tribu. Finalement tout cela est assez primitif. Et chacun prie le même Dieu espérant qu’Il anéantira la communauté adverse.(...)<br />
<br />
(...) Aussi aveuglante qu’un éclair dans un ciel d’orage, aussi assourdissante que le bruit du tonnerre, la finalité d’un processus enclenché depuis plus de trente ans était inéluctable et définie dans ses termes. Mais l’Homme amnésique embourbé dans ses analyses et ses prédictions de faits isolés et muré dans un déni sans nom ne pouvait que courir à la catastrophe pour mieux analyser les conséquences et les oublier tout aussitôt. En moins de temps qu’il n’en faut pour tourner la page du dernier journal paru, les Etats se réunissent pour délibérer afin de décider s’il faut prendre le risque ou non de continuer à jouer aux échecs dans certaines parties du monde et d’armer avec un risque potentiel les fameux barbus terroristes qu’ils combattent quelques kilomètres plus loin. Ineptie, absurdité, folie.<br />
Que dit le samaritain pendant ce temps sur son beau mur virtuel à l’abri de toute exposition ? Il prend comme à son habitude partie pour un camp ou l’autre, fait sa guerre, développe ses théories tout en critiquant les représentants de son pays qu’il a élus. La question est de savoir si les élus sont à l’image de ceux qu’ils gouvernent ou si les gouvernés ne savent qu’aboyer sans réellement être dans la capacité de faire les choix judicieux.<br />
<br />
Mais cette créature complexe a développé dans les méandres sinueux de sa cervelle un sentiment bien lourd à porter et qui lui rend la vie parfois impossible ; il le nomme : culpabilité. C’est cela qui le rend sans doute aussi étrange car l’Homme est dès lors écartelé entre son instinct barbare et égoïste et sa volonté de bien faire. Conscient de ce qui selon ses codes éthiques est bien ou mal, il vit avec ses remords et ses regrets et passe son existence à se justifier.<br />
<br />
Quoi de plus explicite et d’insensé à notre époque des grandes migrations humaines que le comportement dangereux tant affectionné de déni que les sociétés occidentales ont adopté par rapport à ce qu’elles ont appelé les politiques d’intégration. Empesés dans leur costume d’anciens colonialistes, les pays d’accueils ont voulu laver leur faute en adoptant une attitude paternaliste condescendante telle que leurs propres populations en ont payé le prix fort. De la politique d’intégration on est passé à la politique de quasi assimilation des autochtones par la dernière vague des nouveaux venus, par touches successives de modifications des lois, des comportements, de nouveaux partis politiques religieux issus des principes des nouveaux venus, de façon de vivre et jusqu’à l’abolition de certaines des traditions locales et de l’interdiction de mots de vocabulaires pouvant heurter les nouveaux arrivés sans aucune contre partie. On notera, dans toute la splendeur du paradoxe toujours présent, que ces mêmes populations immigrées ont été maîtres en matière d’esclavage mais amnésiques de premier ordre n’en gardent aucun souvenir dramatique et ne sont donc pas alourdies de cette sacro-sainte culpabilité. Afin que cette amnésie se matérialise, les « élus » pondérés de certains pays d’accueil accepteront que soient burinés leurs monuments classés pour que s’efface à jamais ce qui pourrait entacher l’image de victime qu’on leur donne exclusivement.<br />
C’est ici que toute la complexité de la créature humaine va entrer en jeu ainsi que le comportement de la masse, des médias et de la société dans son ensemble.<br />
<br />
L’évitement et le double discours étant l’apanage de L’Homme de ce temps, il serait nocif de poursuivre dans la même voie si l’on veut enfin éclaircir le jardin des broussailles qui l’encombrent et rendre l’endroit confortable pour une lecture honnête et aisée de ce que l’on veut dire. La migration humaine la plus marquante ayant entraîné le plus de difficultés d’intégration en Occident est sans doute celle des populations de religion musulmane. C’est un choc de culture immense, une mentalité aux antipodes l’une de l’autre. Alors que l’Occident doit beaucoup au Moyen-Orient et qu’elle s’extasie encore génération après génération sur son passé glorieux, la plupart des pays de cette partie de notre boule bleue n’a plus évolué au même rythme que ceux de l’autre partie, figés dans un conservatisme dicté par la religion que l’autre moitié a dépassé depuis un certain temps. Il ne convient pas de juger, il convient de noter cette différence trop grande pour ne pas avoir été prise en considération à temps et de ne pas avoir pris les décisions adéquates. La faute magistrale a été de vouloir absolument traiter la difficulté sans prendre en compte cette notion religieuse qui pourtant est partie prenante de la vie politique, sociale, familiale de ces populations et qui régit donc toutes leurs actions et leurs décisions. Cette erreur, ce déni fondamental a empêché la lisibilité de la situation dans le contexte de la volonté de ces nouveaux arrivants à s’adapter à leur nouvel environnement et aux us et coutumes locaux et son évolution dramatique jusqu’à aujourd’hui et toutes les conséquences avec lesquelles l’Occident doit maintenant vivre. A brillée à ce moment, à nouveau, toute la culpabilité post coloniale des Occidentaux qui se sont empêtrés dans les fils du réel et de l’inconscient. Le plus infâmant n’a-t-il pas été d’étouffer les voix de leurs contemporains qui avaient la compréhension des événements et pire de se retourner contre eux et de créer une classe de racistes et de xénophobes fictifs par la masse des « bien-pensants » soumis à leur culpabilité ancestrale, aux politiciens avides de nouveaux électeurs à n’importe quel prix. Parallèlement les musulmans avertis et alertés, soumis à une pression quasi tribale et refoulés dans le même temps par les politiciens qui prétendent œuvrer pour la Justice et leur protection, sont restés ensuite silencieux ou ont été exclus de leur communauté devant dès lors vivre en marge des deux sociétés, devenant des étrangers tant dans leur pays d’origine que dans leur pays d’accueil et au sein même de leur communauté établie dans un des pays d’accueil. Quand la bonté du samaritain crée l’enfer sur terre.<br />
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C’est par orgueil ou par naïveté aussi que la majorité des Occidentaux n’a pas pu accepter l’idée qu’elle pouvait être manipulée par deux groupes parmi ces nouveaux venus : les politiciens et les fanatiques qui ont joué la carte de la victimisation en ayant très bien compris le point faible de ces Occidentaux rongés de remords et prêts à tout pour se racheter une conscience ; cela dépassait tout entendement pour ces pauvres créatures imbues de leur supériorité paternaliste qui ont misé sur la carte du redresseur de torts. C’est la grande époque de tous les mots en « isme » et en « phobe » ainsi que la dictature du langage appliquée aux autochtones envers les immigrés musulmans ou d’origine arabe, la mise à genoux sans concession, l’interdiction de réplique à toute attaque et insulte voire les agressions qui trouvent toujours une justification. Les sentiments de colère et d’injustice grondent.<br />
<br />
On va retrouver dans cet exemple toute la tragédie du paradoxe et de l’irrespect de l’Homme.<br />
Comme une mouche prise dans la toile de l’épeire, l’Homme s’est englué dans la poisse de ses inepties et de ses contradictions. Toujours en vibration dans sa tentative de battre son record de vitesse en a-t-il seulement encore conscience ? Pour notre honneur, si cela a encore une signification, nous espérons que non.<br />
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La grande question qui persiste depuis plus de trois décennies est pourquoi cette catégorie d’immigrés ne parvient-elle pas, à s’intégrer, à s’épanouir dans les pays de son choix ? Personne ne semble constater qu’il ne s’agit pas d’un pays en particulier mais d’une généralité. Si ce constat avait été fait ou plus particulièrement accepté, combien de temps et d’énergie auraient été gagnés ainsi que d’argent, nerf de guerre et objet vital de la société et même et surtout de vies humaines. Car, songeons-y, quel mouvement vit le jour à cette époque au Moyen-Orient ?<br />
<br />
Malgré les efforts déployés l’échec demeure. Les années passant, il devient difficile d’admettre pour les autochtones que rien de ce qu’ils mettent en œuvre ne puisse fonctionner. Un sentiment d’injustice prend racine aussi dans le cœur non seulement des autochtones mais des immigrés des vagues précédentes. Ces derniers ont-ils bénéficiés d’autant d’attention et de moyens ? Ils étaient en majorité des immigrés économiques qui laissaient derrière eux les terres et les fermes dans lesquelles tant des leurs avaient laissé leur empreinte, tous chassés par la faim. Tous ces êtres déracinés avaient dans le cœur pour seul objectif de travailler dans leur nouveau pays mais aussi de s’y installer et d’y donner un nouvel avenir à leur famille. En harmonie et selon les usages, les lois du pays, tout en gardant leur identité culturelle, ces exilés ont appris le langage de la survie et même si durant premières années leur venue fut regardée avec méfiance tout s’est mis en place assez rapidement. Les enfants, ayant dès le départ comme première langue celle du pays d’accueil, se sont immédiatement fondus dans les classes d’école sans problèmes particuliers, font des études même universitaires. Leurs parents se sont contentés des mines de charbon comme les nôtres ou nos grands-parents, le travail de domestique si la femme participait aux revenus du ménage. Leur a-t-on fait le moindre cadeau ?<br />
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Alors pourquoi pour cette dernière vague, la seule possibilité de non intégration doit-elle avoir pour cause exclusivement le racisme des populations des pays d’accueil. Cette analyse défendue par nombre de spécialistes, de politiciens et de « bien- pensants » va engendrer une crise bien plus profonde dans les pays d’accueil tout en permettant le développement des groupes extrémistes. Une théorie du non-sens. Voilà l’Occident bien avancé. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir été averti, mais nul n’est prophète en son pays et il est dangereux d’avoir raison trop tôt et surtout de parler autrement que la majorité, autre facteur et paradoxe déterminants dans une société qui prône cependant l’individualité égoïste dans un contexte d’entre-aide sociale. Ce n’est peut-être finalement pas si paradoxal si on pense que du chacun pour soi, on peut se tourner sans gêne vers une caisse commune en cas de problème. C’est somme toute assez égoïste et hypocrite.<br />
<br />
Enfermé dans son autisme et sa cécité, notre Homme multi média champion en moyens de communication ne parvient pas à se comprendre ni à échanger ses idées car deux points primordiaux vont être débattus sans fin dans un climat d’une extrême violence au point de diviser les populations et créer un climat torride dans toute la société occidentale. Ce malentendu sera à l’origine du combat qui est mené maintenant avec les armes sur un autre continent. N’oublions pas que l’homme est schizophrène, égoïste et amnésique.<br />
Ce malentendu provoqué et entretenu par certaines créatures démoniaques sert bien évidemment des intérêts qui dépassent la masse de nos bons samaritains qui tels des pantins se laissent manipuler de part et d’autre avec la conviction d’user de leur libre arbitre et de défendre la notion vague et déformée de démocratie et de Droits de l’Homme.<br />
Quand certains Occidentaux avertissaient de la montée des intégristes musulmans et de leur visée politique mondiale, les autres embourbés dans la vase de leur ignorance et de leur conditionnement par une certaine presse à la solde des partis politiques ont entretenus l’amalgame avec tous les musulmans favorisant ainsi le développement de tous les partis extrémistes et l’impossibilité d’un front commun pacifié contre un danger mondial. <br />
Notre bon et gentil samaritain, des deux camps, occidental et musulman, participe de manière active au débat sur son mur virtuel. Il s’épanche, il insulte, il remonte le temps, nous parle des Chrétiens et de l’Inquisition, des prêtres pédophiles, du Coran, des amalgames, du délit de faciès, des emplois, des ghettos et d’un tas d’autres choses. Tout cela a-t-il du sens ?<br />
Pendant ce temps, les médias ne restent pas inactifs et s’en donnent à cœur joie en distillant leur venin suivant la couleur du parti en place, leur propre tendance politique. Tout est morcelé, parcellisé. On ne voit toujours pas la cause originelle mais elle apparaîtra bien assez vite malheureusement. Et pourtant tous les signes, tous les symptômes sont là. Le déni persiste.<br />
<br />
Car dans le vacarme des cris et des insultes, les islamistes extrémistes font leur nid. Pourquoi un tel aveuglement persiste-t-il ? C’est le moment des amalgames à combattre. Obnubilé par son rôle de défenseur des faibles et par son incessante lutte de conscience, notre bon samaritain préfère maudire son compatriote qui le met en garde contre l’exploitation du sentiment de victimisation alimenté par ceux-là mêmes qui croient bien faire et par les médias, par les fanatiques islamiques que d’ouvrir les yeux et de faire la part des choses en analysant correctement son comportement. Du côté des musulmans immigrés, on répète les slogans poussifs de racisme et d’injustice plutôt que de regarder la réalité en face et de s’élever en front commun contre ces terroristes. Le terreau est fertile pour l’extrême droite occidentale qui va jouer avec les sentiments d’abandon, d’exaspération et de peur des populations autochtones. La différence étant que les Occidentaux vont dénoncer cette montée de l’extrême et essayer de la combattre bien que, connaissant le paradoxe de l’Homme, les politiciens, toujours dignes représentants des citoyens et fidèles à leur exécrable jeu, vont tout faire pour continuer à l’alimenter malgré les avertissements et les faits concrets. Ces mêmes politiciens dépourvus de bon sens ou de toute conscience vont aussi permettre à des partis extrêmes prônant la fin d’une nation ou de leur monde d’exister en toute légalité, de provoquer leurs citoyens par des décrets modifiant la façon de vivre de leurs populations pour satisfaire les musulmans radicaux. Doit-on dès lors parler encore d’intégration ou d’assimilation des autochtones, tel est le sentiment qui se crée. On ne peut nier le rôle trouble joué par les politiciens et leur responsabilité dans ce drame social, politique et humain. En permettant à cette communauté de vouloir imposer leur culture dans les textes législatifs des pays d’accueil c’était aller au-delà du respect du maintien de l’identité culturelle. Ces mêmes politiciens ne pensant qu’à leur petite personne et non au mandat qui leur avait été remis par les citoyens ont misé sur les voix de ce nouvel électorat pour le jeu des élections et non l’avenir du pays qu’ils sont sensés gouverner. Un des points clef de la division des citoyens a été le port du voile par les femmes musulmanes y compris dans les institutions publiques. Une guerre, un chaos qui n’aurait jamais dû avoir lieu si l’Homme au cerveau développé n’était aussi schizophrène, égoïste et manipulateur.<br />
<br />
Des ruines des révolutions arabes sont sortis les barbus islamistes fervents adorateurs d’Allah. Les musulmans qui rêvaient de démocratie ont récolté les épines de la Sharia. La responsabilité est internationale et multiculturelle. Tous, nous avons notre part du fardeau à porter. En Occident, le déni et chez les musulmans le silence ou la participation.<br />
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Le climat est morose jonché d’éclats de bombes et de cadavres au nom de Dieu par des fanatiques que personne n’aime. Dans leur pays respectif, nos Hommes d’Occident sont sur le qui-vive à la moindre alerte, redoutent les attentats, s’ahurissent devant les kamikazes, manifestent contre les prêches anti-occidentaux dans les Mosquées, protestent contre les groupes islamistes extrémistes qui discourent publiquement et sans entrave.<br />
Leurs politiciens, toujours sur la brèche, répondent par un renforcement policier, la libération des membres des groupes pro sharia, acceptent un parti officiel Islamique, se mettent à genoux devant l’argent des pays amis de ces pays de terreur par le rachat de leur propres banques, la construction de bâtiments faramineux dans leurs capitales, d’implantations commerciales gigantesques, dépensent de l’argent pour l’intégration utopique de ces mêmes personnes radicales, suppriment les fêtes traditionnelles de leurs citoyens, contrôlent leur vocabulaire, acceptent dans leur parti des négationnistes et des membres islamistes. D’autres pays occidentaux choisissent finalement un discours de survie et exaspérés exigent l’acceptation des règles communes à tous et l’identité culturelle de tous ou le retour vers leurs contrées d’origine. L’Homme est pieu et ne souhaite que vivre en paix !<br />
<br />
Il nous faut encore creuser plus profondément et se pencher sur un morceau de tissu carré que l’on nomme voile, tout un symbole ! Qu’est-ce un voile après tout ? Ce bout de tissu est donc le centre d’une polémique infernale dont tout le monde va souffrir et principalement les musulmans contrairement à ce qu’eux-mêmes pensent ainsi que nos bons samaritains. A-t-on jamais discuté du voile que porte les Indiennes ? Des vêtements des autres populations ? Non, on y trouve même un certain charme. Alors ? Tout est manipulation, déni et aveuglement. Ce qu’on oublie c’est que tous les musulmans et les samaritains sont manipulés dans ce jeu morbide. On oublie encore une fois que pour les musulmans politique et religion vont de pair. Ceux qui l’on<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span> comprit, les islamistes en premier lieu, vont s’en servir pour réaliser leur dessein qui est l’extension de la sharia partout dans le monde. Le voile n’est plus religieux mais politique et les bien-pensants ne le comprennent pas, préfèrent s’entretuer virtuellement chaque jour. Les musulmans immigrés toujours bercés du sentiment de victimes vont y trouver une raison de plus pour se révolter et haïr les populations locales. Il n’y a pas d’intégration. Et du voile, on passe à la burqa. Nos rues sont noires de femmes invisibles et voyantes à la fois. La peur grandit.<br />
Les flammes de la rage ne s’apaisent pas quand les omnipotents élus retirent les croix dans les écoles, les hôpitaux mais que l’on voit prêter serment à notre constitution une sénatrice voilée connue pour ses insultes envers les citoyens d’un pays qu’elle jure de respecter, que l’on rencontre des femmes voilées dans nos administrations laïcs affichant fièrement le symbole de leur culte comme une gifle au martyre que l’on cache sous le col. L’incendie ne s’éteindra pas quand on bouclera les rues de nos anciens quartiers pour la fête du mouton et que dans le même temps on changera le nom de nos fêtes traditionnelles, que l’on instaurera des horaires décalés dans les piscines pour les femmes et les hommes et qu’une demande de situation similaire pour les cours d’éducation physique dans les écoles sera formulée. Il faudra se battre pour qu’on nous rende notre sapin de Noël mais il faudra bien faire attention de ne froisser en aucune façon la susceptibilité musulmane en mots ou en images. Ce que ces bien-pensants et ces politiciens douteux ne parviennent apparemment pas à ressentir et à comprendre c’est que les citoyens autochtones ne veulent pas être sous l’emprise d’une religion et d’une loi islamique. Cependant en modifiant radicalement leurs repères et leurs racines en faveur de ceux des musulmans qui eux sont exempts de tout changement, les politiciens et les bien-pensants ne font pas que créer un sentiment de crainte mais bel et bien une base pour que l’inéluctable se produise. Les journaux traduisent de façon concrète cet état de fait sans que cela n’affecte en rien la roue infernale lancée à toute vitesse. L’homme occidental s’enferme dans une prison dont il ne sortira pas indemne.<br />
<br />
Entretemps, les printemps arabes dans les pays du Moyen-Orient ont explosé et les voix d’ici, celles qu’on a brisées, n’avaient pas tort. Les musulmans souffrent eux-mêmes de ces tortionnaires de la Sharia et les combattent alors qu’en Occident depuis des années les politiciens et les bien-pensants les ont laissé s’épanouir comme des ronces dans un champ de blé au sein de mouvements ayant pignon sur rue, leur ont donné champ libre de créer leur parti politique ou d’infiltrer les nôtres, d’entrer dans nos institutions, dans les Mosquées pour distiller leur poison, avec l’accord tacite des dirigeants des deux pôles, dans le but d’ enrôler les jeunes dans leur délire sanglant de suprématie, prêcher dans les prisons avec le même but. Les musulmans immigrés sont toujours silencieux, très peu de voix commencent à s’élever. Les représentants des musulmans modérés, ignorés jusqu’ici, las et amères, laissent le poids de la responsabilité du désastre sur les épaules du gouvernement du charmant pays si accueillant. L’homme occidental serait-il donc en définitive le complice des islamistes extrémistes voire l’instigateur du déclanchement des guerres pour de bas intérêts géopolitiques et économiques considérant vilement la propagation de cette lèpre infâme et ses ravages comme des dommages collatéraux et imbu de son pouvoir avoir la certitude de maîtriser la situation et d’y mettre un terme à sa convenance ?<br />
<br />
Comment va réagir l’Homme civilisé, ce bon samaritain manipulé de la masse, ampli d’amour, de bonté, de conscience, combattant pour les droits de l’Homme, manifestant contre les guerres, luttant pour sa religion maintenant que lui -même est directement en danger, sa propre progéniture embrigadée dans une cause qui n’est pas la sienne et devenue chaire à canon pour des fanatiques dont il ne voulait pas entendre parler ou qu’il croyait loin de lui ? Heureusement pour lui, il a surement déjà oublié tous les débats et les violences récents. Et de toute façon il refera l’Histoire avec ce dont il souviendra en se « remettant » dans la mentalité de l’époque. C’est trop cocasse pour ne pas le citer quand il n’a déjà pas conscience de son présent.<br />
<br />
Avec la même ineptie béate, notre bon samaritain continue néanmoins à ne pas faire le lien entre les politiques menées en Occident et au Moyen-Orient et les répercussions dans le monde. Dans ce monde qui s’érode lentement. Outragé par les morts et le sang d’un peuple, il demande le meurtre et le sang d’un autre. Il ignore ou réfute stupidement qu’il mettra au pouvoir les fanatiques qui lui volent et tuent sa progéniture sur son propre territoire. Bon amnésique, il a déjà oublié les ruines des printemps arabes et leurs barbus mais il est fier d’envoyer ses compatriotes mourir en terre étrangère pour les combattre. Lui-même, égoïste transi, hurlant sa haine et sa rage ainsi que des sanctions pour les égorgeurs d’enfants, fera virtuellement couler autant de sang, que les médias d’encre empoisonnée. Dans le même instantané, ses représentants politiques se demandent dans un intérêt géo politique, économique et électoral, s’il serait judicieux et à risque limité d’armer une partie de ses semblables en terre étrangère pour tuer d’autres semblables qui ne servent plus ses intérêts sans que ces armes ne servent les barbus fous furieux qui se battent aux côtés du groupe choisit par les Occidentaux et qui donc risquent bien de gagner une nouvelle bataille. Difficile à suivre, à comprendre quand on est sain d’esprit. (...)<br />
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Magy Craft<br />
<br />
PS: 1) GAIA demande l’inscription des animaux dans la Constitution (ce qui inclut au minimum tous les vertébrés, les mollusques céphalopodes, et certains autres mollusques). La revendication bien noble est d’obliger les pouvoirs législatifs et exécutifs d’adopter des lois et des politiques afin de protéger les animaux. Devenant une matière constitutionnelle les affaires/litiges pourraient être présentés devant la Cour Constitutionnelle. N’allons-nous pas conséquemment vers de grandes dérives? Quel est le but ultime de cette incongruité? Sans doute de pouvoir régler un problème que nous sommes dans l’incapacité de régler avec du bon sens et nos lois actuelles. Il s’agit bien évidemment et comme toujours d’une histoire de religion. La liberté de culte est un droit constitutionnel. Nous savons tous que la religion musulmane pratique un rituel que nous trouvons cruel et contre lequel nous ne pouvons pas grand chose. L’animal comme personne juridique pourrait être défendu devant la Cour Constitutionnelle. N’est-ce pas risquer gros pour une histoire de religion à nouveau? Nous avons buriné nos monuments, modifié les noms de nos fêtes et maintenant devons-nous modifier à gros risques notre Constitution pour les adeptes d’une religion qui pourraient s’adapter non seulement à leur nouvel environnement mais aussi à l’évolution des mentalités.<br />
<br />
2) Il en va de même avec les cantines scolaires où le porc a été banni pour satisfaire le rite musulman sous prétexte que les finances ne permettent pas deux plats différents? ou encore par la nourriture halal présentée comme "bio" alors qu'il s'agit bel et bien d'une façon de tuer l'animal selon un rite religieux. Invraisemblance.<br />
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3) Un chapitre consacré à l'Islam radical au travers de l'idéologie du racisme vociféré dans nos contrées dans l'ouvrage de votre Magy "Racisme - une idéologie de l'absurde" - encore en ligne gratuitement.<br />
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« Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction interdits ».<br />
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ISBN 978-2-8052-0202-5<br />
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<div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-30928353482054643612019-09-28T08:19:00.000+02:002019-09-28T08:45:58.552+02:00Le mortLa mort est annoncée, reste le corps. Gît le moribond que la fauche a fauché.<br />
Il ne suffit pas de trépasser, l'âme envolée devra entendre les péchés et les vertus soudés à son nom.<br />
Les vivants ne suffisent pas aux canailles, ils leur faut enterrer plus profond l'objet marmoréen de leur hargne. Les comédiens et les hypocrites ferment la marche de ce long cortège contraint et affecté où les légendaires lunettes sombres dévoileront autant de vérités que les mines théâtrales, que les anecdotes plus émouvantes les unes que les autres.<br />
<br />
Car quand l'être passe de vie à trépas, il devient un être empli de bonté et de beauté. Sa vie devient riche d'actions plus intéressantes les unes que les autres. Que n'a-t-il entendu toutes ces éloges lorsqu'il pouvait encore répondre. Sans doute aurait-il même été étonné de l'analyse peinte de sa personnalité ou encore des raisons qui l'ont poussé à poser certains actes. Quel que soient le rôle et la place que le mort a eu dans la société, il sera un disparu jugé, embelli.<br />
<br />
A celui qui aura oeuvré sa vie durant à tenter d'ouvrir les yeux de ses contemporains et qui a eu tort d'avoir eu raison trop tôt, ces canailles vivantes lui rendront un dernier cruel hommage en y faisant référence avec toute l'émotion nécessaire et attendue. Ces gredins terminant leurs discours pâteux, les larmes aux yeux, en saluant sa clairvoyance pour une situation dans laquelle la société se débat dans le même temps mais pour laquelle pourtant elle reste tout aussi statique se moquant de tout et de tous comme hier, comme de ce mort en ce temps-là.<br />
<br />
Mais il y a pire que les canailles! Il y a les charognards!<br />
L'homme est mort, il ne reste que son corps.<br />
Pour les vautours, toute chair est bonne. Ce n'est qu'un corps, plus un homme. Cela n'a aucune valeur. Les vivants en ont-ils pour eux? Attendent-ils seulement patiemment leur heure en tournoyant inlassablement au-dessus de leur bouffetance?<br />
Ils refusent le silence pour son voyage vers un ailleurs. Peu importe si c'est le ciel ou la terre, c'est son droit. Vivant ou moribond, il n'avait commis d'autre crime que de ne pas leur plaire. En quoi eux-mêmes diffèrent?<br />
Ils l'insultent, ils s'en moquent. La mort du mort devient une farce.<br />
<br />
Quand la vie n'est plus rien<br />
Quand la mort n'est plus rien<br />
Alors, l'humain n'est plus rien<br />
<br />
<br />
Magy Craft<br />
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<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-75660035795392201402019-09-24T09:39:00.001+02:002019-09-24T09:39:27.840+02:00Société: a-t-on besoin de haïr, d'un ennemi à combattre pour vivre?Il n'est pas un évènement, pas un fait, pas une action, pas un mot qui ne trahit au quotidien cette lutte fratricide que les individus se livrent entre eux. Chaque jour est le spectacle de l'envers du décors de ce qui est prêché dans les posts guimauves des réseaux sociaux, dans les paroles suaves et dégoulinantes de mansuétude de ceux qui nous veulent du bien, dans les images censées contrebalancer celles qui nous livrent l'horrible exhibition de nos actes les plus barbares.<br />
<br />
Cette rupture entre le désiré et l'obtenu, Magy a tenté de l'expliquer simplement dans son dernier ouvrage "Éloge d'une société sous névroses". Chacun soumis à ses compulsions, à ses intérêts ne peut envisager une réelle réciprocité propre au bon fonctionnement d'une société dont il tirerait pourtant lui-même grand avantage. L'ignorance mêlée à l'obédience à une idéologie renforce un comportement sectaire annihilant dans le même temps toute possibilité d'échanges, de partage, de progrès et donc d'évolution tant personnelle que sociétale.<br />
<br />
Hier, les clans dispersés se battaient pour un territoire de chasse. Les ressources limitées ne pouvaient être partagées et la survie dépendait de la grandeur du territoire et du nombre des membres de la tribu inclus les femmes porteuses de vie. On ne refera pas l'histoire de la sédentarisation et des premiers échanges mais le fait est que pour évoluer l'homme avait assimilé qu'il lui fallait non seulement cohabiter, échanger mais surtout se reproduire hors clan. L'évolution, le progrès, l'enrichissement d'une société dépendent de sa manière et de sa volonté à pouvoir communiquer, voyager et partager.<br />
<br />
Aujourd'hui, l'individu n'a guère progressé. Nous l'avons constaté et nous le constatons tous les jours au travers de son incroyable capacité à se mutiler, à s'auto détruire ainsi qu'à détruire son habitat pour avoir la certitude d'être rayé définitivement de la surface de la terre.<br />
<br />
La mentalité de l'individu du XXI° siècle n'est pas différente de celle de l'homme dit primitif. En 2019, les individus se battent et s'entretuent pour des ressources et des territoires. Une différence majeure existe cependant, l'individu du 21°siècle peut-il être dédouané de la monstruosité de ses actions? Peut-il encore prétendre ignorer ce qui se passe autour de lui ou d'être dans l'incapacité de pouvoir y remédier? Ses combats visent-ils seulement l'accaparation des ressources pour la survie d'un clan au détriment d'un autre? Les motifs, dépecés un à un, ne démontrent-ils pas un système de pensée plus profond mis en place et entretenu par les divers acteurs de nos sociétés, celui de devoir se haïr et s'exterminer pour non plus survivre mais avoir une raison d'exister.<br />
<br />
L'individu de notre époque peut-il encore se cacher derrière une question prétendument de pure philosophie et donc impossible à mettre en oeuvre dans la pratique?<br />
Non, car il ne s'agit pas que de philosophie mais bien d'une philosophie de vie que l'on peut mettre en pratique dès demain, chacun de nous, sans contrainte. Il s'agit d'une question de mentalité mais surtout de voir en face qui nous sommes vraiment et qui cherchera l'excuse sublime pour ne pas s'y atteler. Qui de la bête ou de l'humain dans le sens le plus noble du terme.<br />
<br />
Il ne suffit plus à l'individu de se ranger benoîtement derrière son chef suprême pour défendre son pays et envahir un autre par pure hégémonie, il ne se pose toujours pas la question de savoir ce que son pays, en son nom, est capable de perpétrer comme méfaits pour satisfaire son idéal de vie. Notre petit individu s'en va épisodiquement en guerre contre une déforestation qui perdure depuis des décennies en oubliant l'ethnocide et le génocide dont sont victimes les populations de ces régions. Il part en croisade parce qu'aujourd'hui il pense à sa terre mais il a toujours oublié et oublie encore que cette déforestation et la perte de vies humaines servent à satisfaire également son pays et ses entreprises pour l'électricité, les minerais, et ses intérêts.<br />
<br />
Sur son propre lopin de terre, l'individu ne peut vivre sans bataille et sans haine. Si ce n'est la haine de celui venant d'un autre lopin de terre, ce sera la haine de son compatriote pour des tas de raisons qui démontrent combien l'individu du 21°siècle est dans l'incapacité de progresser autour d'un projet qui le grandit mais seulement de stagner voire de régresser vers des comportements primitifs et sectaires.<br />
Les luttes orchestrées autour de différents thèmes (pigmentation de peau, niveau du compte en banque, ville ou campagne, langue, né sur le lopin de terre ou pas, origine des parents, etc...) attestent du besoin vital de l'individu d'avoir un ennemi à combattre pour avoir l'impression d'exister.<br />
<br />
Sur son territoire, l'individu ancrera cette notion de division devant être lavée dans la violence dès l'enfance dans l'esprit de sa progéniture. Il le fera au travers de ses mots, de son attitude, des idéologies mises en place, de ses contradictions, de ses paradoxes, de ses actes, de son aptitude ou non à prendre du recul pour mieux comprendre une situation et s'informer pour agir au mieux dans l'intérêt de tous à long terme.<br />
<br />
On entend parler du vieux monde et du nouveau monde ou encore d'un moment clef d'une époque où une révolution technologique met à mal une façon de vivre, de travailler et que l'adaptation avec ses conséquences ne se font pas sans mal. Il en est ainsi à chaque moment charnière de l'Histoire.<br />
Or, cela n'est qu'une partie infime du problème. Aborder la question sous cet angle, c'est l'aborder comme cela a toujours été fait et donc reporter le problème aux générations futures si ces dernières ne parviennent pas à se sevrer rapidement de l'état d'esprit actuel.<br />
<br />
Soyons concret et prenons un exemple récent: Greta Thunberg. A quoi les citoyens, les médias, les experts et les politiques passent-ils leur temps? A faire un procès à cette gamine ou à l'élever au rang de sainte. Est-ce vraiment cela qui importe? A nouveau, la société trouve le moyen de se soustraire à ses obligations en polémiquant sur du superficiel et en se trouvant un canard boiteux. Ne serait-il pas plus logique et sensé que les individus adultes et ceux ayant acceptés les plus hautes responsabilités utilisent leur énergie et leurs neurones à trouver une solution pour faire en sorte que tous nous puissions espérer voir demain dans de bonnes conditions et se pencher par exemple sur un système économique (situation financière) qui n'est plus, lui aussi, adapté au monde d'aujourd'hui et à fortiori à celui de demain.<br />
<br />
Quant aux luttes fratricides, extra et intra territoriales, elles n'élèvent guère le genre humain mais elles lui font surtout oublier que nous avons tous la même identité celle de terrien d'abord et avant tout. C'est pourquoi les provocations des partis et leurs idéologies ne sont que des armes de destruction et les individus des victimes-bourreaux consentants. Chacun exige la même chose et chacun reproche la même chose et tout le monde ne vise que ses intérêts. Entropie d'une société qui ne peut sombrer que dans la violence et donc régresser. Sans dialogue et travaille en commun, il n'y a aucun projet et aucun avenir. On casse tout et on recommence les mêmes drames éternellement sans changer la nature profonde de ce que doit être la société.<br />
<br />
Comment peut-on prétendre vouloir un monde apaisé (son pays) et adhérer à l'idée que sa langue (ou identité culturelle) doit dominer et que celle de l'autre n'est pas seulement de second rang mais qu'on induit l'idée que la parler fait de cet individu une personne inférieure devant posséder moins de droits ou essayant de vous écraser? Et comment les citoyens peuvent-ils souscrire à ces idées farfelues donnant dans le même temps raison et pouvoir à ces prêcheurs de troubles.<br />
Il en va de même avec cette satanée lutte des classes qui n'en finit pas de détruire l'évolution de nos sociétés et pourtant elle continue à être prônée par des démagos et ça marche toujours alors qu'aucun résultat probant n'en est sorti. Certains individus ne cessent de croire qu'appauvrir les autres les rendra plus riches. Bizarre non? Or, malgré la hausse des taxes, la disparition des classes moyennes (qu'eux-mêmes ont mis à sac), ils n'ont pas bénéficié semble-t-il de Rolls et de Châteaux. Car de quoi s'agit-il exactement? De "justice sociale" (ça veut dire quoi?), de vivre décemment? de posséder la même chose que ceux qu'ils haïssent? ou de faire en sorte que les "riches" vivent comme eux? Quelle noblesse pour la cause humaine y a-t- il dans cet imbroglio?<br />
<br />
Un dernier exemple parmi des centaines: l'enseignement.<br />
La hargne, la jalousie, la victimisation, l'amertume, la dépendance, le manque d'enthousiasme sont légués aux enfants dès leur scolarité. Pourtant leurs parents veulent qu'ils fassent de grandes études dans les meilleures écoles pour avoir un job qui rapporte bien et qu'ils aient une belle vie confortable. Bref, tout ce que ces parents veulent mettre à bas à longueur de journée tout en jouant au loto ou autres jeux de hasard.<br />
Car à l'école au fil du temps, on a inculqué aux enfants et aux professeurs qu'il ne faut tenir compte que des enfants en difficulté. Donc, être un enfant avec des capacités ou un enfant "moyen" est devenu une tare qu'il faut cacher honteusement. Pire, si les parents ont une "bonne" situation et que l'enfant est un bon élève, il cumule une double tare qui ne lui donne aucune chance. Pour être accepté, il faut être issu d'une famille à problèmes et avoir des problèmes que l'on va accentuer en faisant de l'enfant une victime et donc en ne valorisant pas ses capacités mais ses incapacités dans un enseignement à la baisse pour lequel on va dépenser des millions en taxes supplémentaires pour rattraper les retards et des formations ultérieures pour les caser dans le marché de l'emploi. Une idéologie qui met les individus sous dépendance dès l'enfance et castre toute une autre génération.<br />
On oublie dans tout cela que l'enfant issu d'une famille à problèmes ayant des capacités ou élève moyen mais voulant progresser devient dans le même temps, lui aussi, une victime collatérale de ce tout à la baisse pour une soit disant équité.<br />
On en arrive à un point encore plus dangereux, celui d'un enseignement unique. Entendons les réseaux. On veut du tout à l'Etat. Ce glissement vers une pensée unique n'augure rien de bon pour la liberté de pensée ni pour les contrôle des informations enseignées et propagées. C'est un risque qu'une démocratie ne peut pas prendre sous couvert d'une égalité sociale qui ne sera pas. Car comme Magy l'écrivait on confond réussite avec égalité. Mais une égalité pour autant qu'elle puisse exister ne garantit en rien la réussite qui dépend de nombreux facteurs dont la plupart dépendent de l'individu lui-même.<br />
<br />
Si ce penchant destructeur traîne dans nos gênes, ne faudrait-il pas le mettre en récession et favoriser l'harmonie dans la réciprocité positive. Il y a le bon et le mauvais et c'est pourtant le pire que l'on met en avant, quel l'on commente, que l'on donne en exemple ou justifie, que l'on utilise pour soit disant améliorer un système alors que le bon reste toujours en arrière et ne prend pas le pas comme modèle de nos sociétés. Nous le désirons, mettons des tas de lois en place pour y parvenir mais nous avons un malin plaisir à justifier les actions néfastes, à plaider pour les pires crimes, à fermer les yeux voire être parvenu à banaliser l'horreur fait aux êtres humains et faire des crimes et délits des séries reportages pour s'en délecter après en avoir reçu un aperçu aux informations.<br />
<br />
La société, ce corps composé de tous ces citoyens doit changer de mentalité. Comment ne pas se rendre compte que l'on vit en permanence sur une bombe prête à exploser? Pour résoudre un problème, on ne trouve jamais mieux que d'opposer les individus entre eux, ce qui ne peut mener qu'à des violences et des déchirures. Le discours est le même partout dans le monde qu'il soit politique, journalistique ou citoyen. C'est un modèle dont on ne parvient pas à s'extraire et c'est cela qui est le plus triste et le plus choquant.<br />
<br />
Nous avons les moyens intellectuels, technologiques et financiers pour faire de nos sociétés des havres de paix où tous pourrions vivre humainement. Ce qui empêche cela est la même raison qui a empêché la dépendance au pétrole depuis belle lurette ainsi que l'ignorance et l'égoïsme infus de l'être.<br />
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Magy Craft<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmmWFgaD_8eP2zMmdPp7AR9ah0evO99TrXMIEj30UbIHhkoPsGzAq1lBnSOEmCMYDyXITockkC4DWI-ijCiZP34ymVDpirNTQah7e012zIFqDFfa27JUXEWzhCVkzKWJOgng5WfK2T6a8C/s1600/e%25CC%2581treinte.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="320" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmmWFgaD_8eP2zMmdPp7AR9ah0evO99TrXMIEj30UbIHhkoPsGzAq1lBnSOEmCMYDyXITockkC4DWI-ijCiZP34ymVDpirNTQah7e012zIFqDFfa27JUXEWzhCVkzKWJOgng5WfK2T6a8C/s640/e%25CC%2581treinte.jpg" width="640" /></a></div>
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<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-11240985559954966532019-09-10T13:48:00.003+02:002019-09-10T13:48:48.789+02:00L'Union européenne et ses Etats membres. Les EM, leurs partis politiques et leurs citoyens. Le monde est déstructuré parce que l'esprit l'est. Le manque de projet commun, de vision commune nuit à l'épanouissement de la société et donc aux individus qui la composent. L'erreur demeure d'accabler la société alors que cette dernière n'est que le produit des actes et des pensées des personnes qui la constituent.<br />
<br />
Depuis la création de l'Union européenne, fondée sur les ruines de la folie et du sectarisme des hommes, les États membres qui la constituent n'ont eu de cesse de la présenter comme bouc émissaire à leurs citoyens afin de cacher ou de justifier leurs agissements et choix politiques. Cette attitude délétère, mixée à une ignorance quasi totale des institutions européennes de la part de la population du rôle et du travail des ces dites institutions, a creusé un fossé entre elles et cette dernière favorisant par la suite un réel rejet d'une partie de celle-ci.<br />
<br />
Les représentants des États-membres de l'Union ont agi non pas comme ambassadeurs et défenseurs d'un projet nouveau devant mettre l'humain au centre des préoccupations ainsi que le développement de la force économique et politique de l'Union face aux autres puissances mondiales dans l'intérêt des millions de citoyens qui lui ont fait confiance mais plutôt comme représentants de la politique de leur pays respectif et de leurs intérêts particuliers. Cette attitude étant aussi variable que fréquente puisque découlant des résultats des élections dans chaque État membre, il est évident qu'un consensus ne pouvait être obtenu et que seule une pagaille devait en résulter. Une politique sans logique continuité.<br />
<br />
Au sein des États membres le scénario est, à fortiori, le même avec le comportement des partis politiques. Les partis politiques ont non seulement désigné l'Union comme bouc émissaire mais ont de surcroît martelé que cette dernière ne fonctionnait pas. Votre Magy a toujours écrit qu'il était culotté de prétendre qu'un véhicule ne fonctionne pas alors qu'on n'y met pas d'essence mais qu'on prétend que c'est parce que le moteur a une défaillance. Cela fait beaucoup de disculpations en même temps.<br />
<br />
Seulement, peut-il en être autrement? Vu que les États-membres calquent leur comportement et mentalité au sein de l'Union et que les partis politiques ont une attitude et une mentalité plus que discutables au niveau national, on ne peut s'attendre à des miracles.<br />
En effet, que peut-on constater au niveau national? Les partis politiques sont constamment dans le dénigrement des autres si pas dans la vindicte étant donné que beaucoup de leurs responsables s'accrochent au pouvoir pendant des décennies entraînant dans leur sillage stagnation, amertume et esprit revanchard. Ne pouvant se détacher de ces émotions personnelles, les représentants des partis vont, dès lors, au-delà du raisonnable et des responsabilités qui leur sont confiées, faire traîner voire basculer les accords menant à l'instauration d'un gouvernement lequel est fondamental pour la gestion du pays. Tous se retrancheront derrière l'impossibilité de gouverner avec des partis à l'opposé de leurs convictions ou ne partageant pas leur programme.<br />
<br />
Ce qui est inouï dans cet argument, c'est qu'on ne leur demande pas d'être en accord avec les idées d'un autre parti ni avec son programme mais de justement faire en sorte de gouverner selon les résultats des élections et donc dans l'intérêt de chaque citoyen du pays. Parce qu'une autre invraisemblance est crachotée, celle de dire qu'il faut tenir compte non plus, et même pas du tout, de ceux qui ont récolté le plus de voix mais de ceux qui ont enregistré une hausse par rapport aux dernières élections! Et encore! Cet argument ne sera valable que pour certains partis et dans des circonstances bien particulières. On comprend pourquoi la société a glissé dans une entropie qui n'est pas prête à se réparer. A noter que lorsqu'il s'agit de partis extrêmes, la discussion est close et il n'y a jamais de contestation, c'est le choix du peuple!<br />
<br />
Ce sont donc les membres de ces partis politiques offrant une image et un comportement totalement violents et séparatistes dans leur pays qui osent affirmer que l'Union ne fonctionne pas et ne pourra jamais fonctionner. C'est de la démence pure et simple. Un nationalisme déformé à réformer.<br />
De longue date, Magy a pris à partie les médias pour leur manque d'action et de jugement en la matière. Il ne suffit pas de commenter un état de fait, il faut rétablir les vérités et aussi développer le sujet.<br />
Ces membres de partis qui mentent, affirment de faux renseignements, sèment la confusion et le désordre sont les propagateurs de la violence, du renoncement, de la méfiance, du désordre, de l'insécurité et la mort de nos démocraties. Ils ont beau prétendre le contraire, leurs mots et attitudes journaliers via tous les moyens de communication, nous démontrent l'opposé.<br />
<br />
Autre preuve de l'hypocrisie de partis et des gouvernements des États membres: lequel a jugé utile d'ajouter dans les programmes scolaires un cours sur l'Union et son actualité quotidienne? Il serait indispensable que les jeunes européens soient à même de comprendre le fonctionnement des institutions pour mieux participer à son développement mais aussi et surtout pour pouvoir faire le tri dans les informations qu'on leur balance à la tête et ne pas se faire embobiner aussi facilement que leurs aînés. Le Brexit, la montée des extrêmes dans l'Union, la perte des droits de la femme dans de nombreux pays (alors qu'on fait campagne paradoxalement au niveau national), les rumeurs sur les accords d'échanges, etc... en sont des exemples. Il faut que chacun puisse avoir les informations nécessaires pour pouvoir agir en son âme et conscience et non pas sous influence malveillante.<br />
<br />
Mais qu'en est-il des citoyens? Ont-ils une excuse valable pour ne pas s'informer? D'un côté, on entend que les citoyens ne sont pas des imbéciles et qu'ils comprennent très bien ce qu'il se passe et d'un autre, il faut absorber qu'ils sont de pauvres créatures manipulées et sans défense à qui on a rien dit, qui ne sont au courant de rien.<br />
A l'heure où toutes les informations peuvent se trouver facilement, et certainement celles concernant les instituions européennes ainsi que celles de leur pays respectif, il est difficile d'admettre que seule la fainéantise n'est pas la raison du manque de connaissance du sujet de la plupart des citoyens. Quand on réagit au quart de tour en ne lisant que le titre d'un article ou en écoutant les diatribes de l'un ou l'autre sans faire aucune recherche personnelle, il est bien ardu de pouvoir connaître le minimum requis pour pouvoir se faire une opinion réaliste et personnelle d'où les actions vont découler et se répercuter sur l'ensemble de la société inclus les enfants et les proches pas seulement à court terme mais bien souvent à long terme.<br />
<br />
Les citoyens n'ont pas non plus interpellé leur ministre de l'Education pour inclure les cours sur l'Union et son actualité. Doit-on considérer que finalement les millions d'européens sont tous nationalistes? Il y a de ces paradoxes qui plombent un destin comme il n'est pas imaginable. On cherche des solutions sur un sujet qu'on ne maîtrise pas, qu'on n'effleure même pas.<br />
<br />
Alors que l'on se détruit niaisement de l'intérieur, d'autres puissances nous observent et se disent qu'ils ont bien peu à faire pour que l'Union ne se fortifie pas et ne deviennent pas l'opposant qu'ils redoutent. Ils préfèrent de petits États sans grande puissance politique et économique qui seront bien plus dociles et manipulables.<br />
<br />
l'Union européenne a tout intérêt à ce que ses États membres envoient en son sein des députés et des personnes ayant conscience de leur rôle d'une importance extrême puisqu'il s'agit de l'avenir de millions de citoyens à qui l'Union se doit d'offrir en urgence une politique sociale, économique et sécuritaire. Cela est valable également pour un projet écologique, sanitaire, énergétique (dépendance). Les partis des EM et les citoyens des EM doivent changer leur mentalité afin de pouvoir accéder à ce qu'ils promettent pour les uns et souhaitent pour les autres. Les attitudes actuelles ne mènent à rien. Par ailleurs les conflits, les divisions, les luttes, les mensonges, le chaos n'ont jamais élevé une société mais bien détruit une civilisation.<br />
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Magy Craft<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzvsL6IfEPrmP5iIK75DrTJ1GLxiTtW6E4axy4PNsT5RvZBQW43Poq7VyX97YrreY5_RosJ1jc7zh9KZ11A-HMFxlXkEtoWHwLUk4mV8pDHYx7FLcmM0AmycGhzNoxYgLW_XPZfMqB__Zs/s1600/besmart.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1056" data-original-width="1600" height="422" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzvsL6IfEPrmP5iIK75DrTJ1GLxiTtW6E4axy4PNsT5RvZBQW43Poq7VyX97YrreY5_RosJ1jc7zh9KZ11A-HMFxlXkEtoWHwLUk4mV8pDHYx7FLcmM0AmycGhzNoxYgLW_XPZfMqB__Zs/s640/besmart.jpeg" width="640" /></a></div>
<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-84721217357186501362019-09-04T09:43:00.000+02:002019-09-04T09:46:52.543+02:00Faire preuve d'humanité, devoir d'humanité: ça veut dire quoi finalement?On ne s'en lasse pas. Voilà des expressions que l'on galvaude à n'en pas finir.<br />
Quelles idées rattache-t-on à cette fameuse humanité? sans doute: humain, bienveillance, compassion, bonté, pitié, charité, indulgence, sensibilité, abnégation, société, générosité, philanthropie, altruisme etc.<br />
Tout pour repousser loin de soi cette image de bestialité, de cruauté, de dureté, de sauvagerie, d'indifférence, de méchanceté, d'égoïsme, d'hostilité, de repli etc.<br />
<br />
Qu'en est-il vraiment? C'est quoi être un Être humain? Est-ce vraiment porter en soi de façon innée cette "part d'humanité" que l'on sacralise, que l'on tente de démontrer exister en chacun de nous pour excuser et réhabiliter les pires atrocités ou encore un radeau de secours pour ne pas se noyer face à une réalité toute autre?<br />
<br />
N'est-ce pas pour cette raison que nous nous cachons derrière de grands principes, une conception grandiose de l'espèce humaine que l'on nomme humanité, terme qui lui-même renferme la notion de contraire de bestial, pour atténuer voir camoufler la valeur de nos actes quotidiens qui cependant sont d'une extrême gravité impliquant de lourdes conséquences.<br />
<br />
La dignité est l'une des valeurs dont on parle le plus en ce moment. La dignité faisant partie du cadre primaire de la sociabilité, elle doit s'accompagner de la réciprocité. Or, ce que l'on peut constater au travers des évènements rapportés quotidiennement, c'est bien que cette réciprocité est devenue une espèce en voie de disparition. On vous jette l'empathie, la solidarité ou encore le civisme à la figure à longueur de journée mais le problème résulte du fait que ce vomissement journalier est émis par tous les groupes en présence qui se lynchent en public. Personne, en fait, ne respecte les règles élémentaires de civisme, d'honnêteté et de politesse, au départ, dès lors que peut-on espérer de la suite?<br />
Certainement pas de la dignité ni la capacité de recevoir, donner et rendre ce qui implique la notion disparue dès l'enfance de la gratitude.<br />
<br />
Le partage, l'empathie, la solidarité, le partage émotionnel etc. On entend que cela. Cela dégouline des murs, de tous les côtés. Mais est-ce vraiment le cas malgré les exemples jetés en pâtures?<br />
En fait comme pour les problèmes que l'on ne peut résoudre car ils ne sont que les conséquences d'une cause originelle, on cite des exemples de solidarité ou de partage concernant l'un ou l'autre de ces problèmes. Ceci équivaut à dire que ceux qui font preuve de générosité pour une cause ou pour un groupe, négligent ou ignorent les autres groupes. On ne peut dès lors parler d'humanité puisqu'il s'agit d'un choix personnel selon ses motivations propres au détriment de l'ensemble du genre humain.<br />
<br />
Comme souvent évoqué, on parcellise les idées et donc les conséquences d'un problème. On traite les informations au cas par cas en omettant de voir la question dans sa globalité. Il est donc logique de ne pas parvenir à une résolution mais encore moins à une progression puisque chacun prendra fait et cause de manière hachée selon sa zone de prédilection et à court terme ses avantages personnels. C'est un système immuable que l'on "découvre" régulièrement pour l'enterrer tout aussi tôt parce que finalement il est plus facile de ne pas s'intéresser à la cause première qui remettrait notre façon de penser et de vivre totalement en question, soit se comporter comme nous définissons le comportement du genre humain différent de celui des autres animaux de la planète.<br />
<br />
Nous sommes tous Terriens. A l'heure où il est plus que jamais à la mode de faire la guerre et de créer la violence au nom d'une identité selon un morceau de poussière de cette planète, il serait plus judicieux de se souvenir que notre identité première est celle d'être Humain. C'est avoir une identité individuelle et collective. Notre identité sociale vient de notre culture, de notre langue, de nos traditions mais surtout du partage de tout cela. Nous sommes et devons être des créatures sociables et sociales. C'est au travers de la sociabilité que les êtres humains peuvent exercer le partage de leurs richesses et défendre ensemble leur intérêt commun qui est leur survie. L'Humanité se doit d'avoir une vision et un projet qui non seulement l'élèvent mais surtout lui permettent de survivre.<br />
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L'Humain, morcelé dans ses idées et guidé par ses compulsions, n'est plus à même de contrôler sa tendance suicidaire et le pacte tacite commun de la destruction de sa planète, entraînant la disparition de son espèce, phénomène qui ne le secoue pas vraiment, profondément. L'Humain est un roi immortel.<br />
Peut-on proclamer faire preuve d'humanité parce qu'on envoie de l'argent pour aider les populations des pays que nous n'avons aucun remord à détruire pour nos propres intérêts et facilités quotidiennes? Est-ce faire preuve d'humanité de réparer les dégâts que nous causons sans fin et en pleine conscience? Est-ce faire preuve d'humanité de demander constamment pardon pour toutes les horreurs que nous commettons ou laissons commettre en notre nom?<br />
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Faire preuve d'humanité, remplir son devoir d'humanité serait agir comme un être humain. Il faut pour cela évoluer et se sortir de cette mentalité qui consiste à se replier sur un lopin de terre que l'on défend bec et ongles quitte à anéantir son voisin ne répondant pas aux normes décrétées à un moment précis. Être humain c'est s'élever et ouvrir son regard, c'est considérer la Terre comme le seul pays, l'humain comme seule identité. A partir de là, les différences culturelles, linguistiques et autres ne peuvent être que des apports positifs dans des échanges productifs parce que respect, bienveillance et réciprocité sont accordés à tous.<br />
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La science, les découvertes et le social y gagneraient énormément. Alors, que l'on envisage de s'installer sur la planète mars et de découvrir au moins une planète pouvant offrir des conditions de vie pour les humains, il est hautement ridicule et incompréhensible qu'une grande partie de l'humanité reste figée dans un état primitif et destructeur.<br />
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L’inhumanité est décrite par une attitude froide, indifférente, qui traite l’autre comme un moyen. L’individu inhumain est coupé des autres, indifférent, robotisé ; il agit froidement par calcul, selon des comportements guidés par son intérêt immédiat ou fondés sur la hiérarchie et les normes sociales. Mais dans l'absolu n'est-ce pas ce que l'on entend aux travers des récriminations quasi quotidiennes, même dans nos contrées? Cependant, nous agissons exactement de cette manière envers d'autres humains afin de satisfaire notre "bien-être". A partir du moment où on ne voit pas les populations déportées et exterminées pour les minerais dont nous avons besoin pourquoi s'en soucier? Puisqu'on ne voit pas les enfants mourir pour que nos portables fonctionnent, pourquoi y penser? Et la liste de nos actes inhumains est longue, très longue.<br />
Si les Grecs anciens parlaient déjà de pléonexie, aujourd'hui on parlera d'avidité et de toute puissance. L’avidité est prête à tout, y compris à la destruction, pour posséder toujours plus. Qu'on ne s'y trompe pas, il ne faut pas tourner le regard exclusivement vers ceux que l'on nomme les riches. Les autres agissent de la même manière en exigeant d'arriver à un niveau de vie égal à ces derniers afin de jouir des mêmes avantages, facilités et gadgets. Personne n'est exonéré de ce manque d'humanisme.<br />
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Comme écrit précédemment, l'être humain est une créature complexe. Il faut donc penser et agir prudemment ce qui évitera les points de vue simplistes et intolérants. Ce n’est pas être sceptique, mais circonspect dans les affirmations et les conduites qui en découlent. La pensée individuelle dépend de l’idéologie dominante. Cette dépendance idéologique est inéluctable, car l’homme reçoit son identité d’une culture donnée.<br />
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C'est pourquoi, il faut prendre de la hauteur et garder son libre arbitre.<br />
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La manière humaine de se conduire est finalement la sagesse et l’accomplissement personnel au sein d’une société qui peuvent advenir chez un individu.<br />
Il nous faut pour être cet humain, pouvant faire preuve d'humanité, pouvoir d'abord et avant tout changer notre mentalité, notre façon de penser animale et primaire. Pour cette justice et tolérance revendiquées, par exemple, il faut se distancier par rapport aux déterminismes socio-culturels qui n’y sont pas favorables. Comme on le constate régulièrement, les replis identitaires provoquent l’exclusion et l’ostracisme qui peuvent dégénérer en guerre et génocide. Appuyé sur sa culture, il faut aussi pouvoir s’en libérer. En termes philosophiques, on parlera aussi « d’autonomie », par opposition à l’hétéronomie d’une vie endoctrinée, asservie à des normes, à des contraintes politiques.<br />
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Il y a parmi les humains des êtres inhumains, les cas pathologiques. Ces derniers sont traités normalement comme il se doit. Le reste des humains fait-il preuve d'humanité? Pas dans sa grande proportion. Notre erreur ne serait-elle pas de vouloir à tout prix poser une auréole au-dessus de la tête de chacun et d'absoudre ses crimes au nom de son appartenance à l'espèce humaine? Les humains ne sont-ils pas tout simplement resté des animaux comme les autres qui défendent un clan sur un lopin de terre pour un morceau de viande? Et si on peut enchaîner ses semblables ou les détruire parce qu'ils passent la frontière, c'est encore mieux. De telles images n'arrêtent pas de défiler jour après jour et chaque humain y trouve sa raison, sa justification.<br />
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Aujourd'hui, dans nos pays, nous assistons à des spectacles de bêtes déchaînées voulant à tout prix faire éclater ces fameux lopins de terre, s'insultant les uns les autres, s'attelant aux pires exactions. Il n'y a rien qui détermine une once d'humanité dans ce spectacle où les victimes s'étalent au sol les unes après les autres.<br />
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Le devoir d'humanité, faire preuve d'humanité, s'élever au-dessus de la bestialité est un acquis civilisationnel à reconquérir à chaque génération. Il passe par un projet moral et éthique défendu individuellement et collectivement. Ce possible n'est pas toujours réalisé. Il existe des idéologies barbares, utilitaristes, élitistes qui s’y opposent. Les déterminations psychologiques, sociales, économiques et politiques agissant sur les conduites humaines, il est plus que vital de se recentrer et de voir plus loin, plus haut, de se sortir de ce piège des idéologies qui nous empêchent d'être des terriens dignes d'humanité.<br />
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Magy Craft<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC39nzwf3AvMjagZrKFSnckFUm77xfnbUkFQEiCnLmzIYRtLtUbpBUc9ExgajurvoeKFwCpE2cc07FHDps6qokFc5QjzZ7VtBhvErq5WXGivn7QM9P2499qfSbB5puawmszEyhpdjps25W/s1600/terre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="650" height="236" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC39nzwf3AvMjagZrKFSnckFUm77xfnbUkFQEiCnLmzIYRtLtUbpBUc9ExgajurvoeKFwCpE2cc07FHDps6qokFc5QjzZ7VtBhvErq5WXGivn7QM9P2499qfSbB5puawmszEyhpdjps25W/s640/terre.jpg" width="640" /></a></div>
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<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-79870894165695980532019-08-26T20:48:00.000+02:002019-08-27T08:51:15.983+02:00 Amazonie - G7: ce qui est le plus choquantCommençons par l'Amazonie. Lorsque votre Magy était gamine, dans les années '70, elle avait déjà été ébranlée par l'horreur de la déforestation de l'Amazonie lors de la construction de la Transamazonienne. Cette route de terre rouge de plus de 4000 km de long, vantée devoir relier les villages les plus reculés, n'a en fait que contribué à jeter dans les ornières des communautés entières d'indiens amazoniens et commencé le travail de sape de la forêt pour des projets peu reluisants. Ce qui aurait pu être un projet honorable ne l'a pas été tout simplement parce que dès le départ tel n'était pas son but. Magy se souvient de son désarroi et de tous ceux proches des êtres humains et de la nature. On ne brandissait pas de pancarte ECOLO mais on avait une relation naturelle à notre environnement. Avions-nous encore le sens de la vie et de la préservation?<br />
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Dans les années '80, rien n'avait changé mais on en parlait plus ou peu. Ce n'était pas la mode. Cependant, Magy, alors adolescente, restait vigilante et atterrée tant et si bien que pour son examen de maturité en Rhétorique (clef d'entrée pour l'Université qui n'existe sans doute plus), elle choisit de présenter en langue anglaise un sujet sur l'Amazonie titré "De l'ethnocide au génocide". Titre qu'elle a repris 30 ans plus tard pour l'un de ses articles.<br />
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Parce que plus de 30 ans ont passé et rien n'a été fait pour enrayer la machine infernale. De façon épique, on invite et ballade honteusement, sans respect, le chef Raoni à qui tous les mensonges et les faux espoirs sont balancés, des chanteurs et acteurs font des photos pour le web, les médias en parlent si les politiques y voient un intérêt ou inversement. </div>
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En 2015, Magy a écrit le livre "Racisme - une idéologie de l'absurde". Ce sont encore et toujours les habitants de l'Amazonie qui l'ont guidée. C'est en les prenant comme fil conducteur ainsi que les exactions de tous les humains en Amazonie qu'il a été démontré que cette idéologie ne sert qu'à couvrir de terribles actions, pour une suprématie économique ou politique, par tous de par le monde.</div>
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Aujourd'hui, en 2019, l'Amazonie revient à la mode. Choquant, on ne parle que d'écologie, de poumon de la planète, de soja et d'agriculture. Quid du génocide des indiens, des populations. Nous rendons hommage à tous ceux qui depuis des années luttent pour leur défense au prix de leur vie et que l'on passe sous silence. Des meurtres également acceptés par la communauté internationale.</div>
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Que dire des citoyens écologistes et de ceux avec le coeur sur la main? Où sont-ils? Il n'y a pas que le soja ou les boeufs mis en avant à cause du pacte de libre échange qui sert bien politiquement. Que dire, et déjà dit à mainte reprise, des entreprises de nos pays, avec parfois l'Etat comme actionnaire donc les citoyens, qui contribuent aux mêmes saccages et aux déportations.</div>
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On en arrive au G7 dans lequel on retrouve la France, le Canada. </div>
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En Amazonie, les multinationales minières canadiennes polluent les sols avec du mercure et rejettent les plaintes déposées à leur encontre.</div>
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La France avec DGF Suez et EDF (entre autres) également impliquées dans le projet du barrage amazonien (Etat actionnaire parfois majoritaire = citoyens). En effet, GDF-Suez via sa filiale brésilienne LEME a été en charge des études d'impact environnemental sujet à de terribles levées de boucliers au sujet du barrage de Belo Monte. Hypocrites, les Etats s'arrangent entre eux. La France verse cent millions d'euros au Brésil dont le Ministre de l'Environnement réclame huit-cents millions de dollars de compensations aux entreprises engagées sur Belo Monte, notamment pour la préservation des terres autochtones!!!! Un comble! Quel regard poser sur la France contribuant à la destruction de l'Amazonie et de ses habitants et violant ses propres chartes éthiques?</div>
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L'Amazonie est aussi la proie des Néerlandais. Les sociétés hollandaises impliquées dans les projets de barrages avec les conséquences dramatiques pour les populations et l'environnement connus.</div>
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Tous, depuis des décennies, nous participons au génocide des autochtones d'Amazonie. Nous n'avons aucun remord face à leur déportation, à leur misère, à leurs souffrances et à leur proche disparition. Nous ne faisons rien pour les autochtones d'Amérique ou d'Australie et autres autochtones qui disparaissent sans que personne ne le sache. De notre côté, nous osons revendiquer une identité (nationalistes), qui n'est pas démentie, quitte à mettre à feu et à sang un pays de cocagne avec un peu de bon sens.</div>
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Se sentir propre en surfant sur le net pour "liker" vive Amazonia, en mangeant Bio, en lynchant les fumeurs, se dire écolo parce qu'on a recyclé un plastic qui part en Asie polluer leurs eaux et passer à autre chose quand les médias (qu'on critique à tour de bras) le décideront, c'est bien médiocre. Il est cependant inouï et saisissant que médiatiquement et lors de débats, on puisse rester aussi superficiel et négliger tant l'origine du drame amazonien que le pourquoi de ce soudain regain d'intérêt. </div>
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Il n'y a pas d'étiquettes, il ne doit pas y avoir de police citoyenne tyrannique et étouffante, il ne doit pas y avoir de jeu politique, il ne doit y avoir que le bon sens et la volonté de vivre comme un être humain sur une planète qui peut nous faire vivre. La vie n'est pas à jouer à la roulette russe. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrvBX3URu2-r5UdA8USkedjL_fttMppaVULJ1SlfXYsKijXzs_4bCGriO5cNhK4X4VVHwzxru8H0l_C7X-55oezqvaZLx1bPikhIXR5jd5c-LIjnudtvso8leUCv4xzU-_tf4eiLELY7uB/s1600/amazonieb.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="379" data-original-width="558" height="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrvBX3URu2-r5UdA8USkedjL_fttMppaVULJ1SlfXYsKijXzs_4bCGriO5cNhK4X4VVHwzxru8H0l_C7X-55oezqvaZLx1bPikhIXR5jd5c-LIjnudtvso8leUCv4xzU-_tf4eiLELY7uB/s640/amazonieb.jpg" width="640" /></a>Quant au G7, ce qui choque c'est de voir siéger des membres de l'UE au lieu que l'UE y siège. Ce serait une force économique bien différente au tour de la table avec un poids plus conséquent dans les négociations surtout dans cette période où des citoyens dans le monde ont choisi de mettre au pouvoir des meneurs qui ne voient qu'à court terme.</div>
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Craftiennement vôtre,</div>
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Magy Craft</div>
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<div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-33946846848377626982019-08-12T09:59:00.000+02:002019-08-12T09:59:49.003+02:00Est-il judicieux d'imposer une interdiction en lynchant un groupe d'individus? Est-il juste, est-il judicieux ou même efficace de vouloir imposer une interdiction au travers d'un lynchage d'un groupe d'individus? Ceci va à l'encontre de tout ce qu'on peut entendre à longueur de journée par tous, via tous les canaux de communication. Les pires criminels ou déviants ont droit à un confort digne d'un être humain, à ce qui leur rend la vie digne. La guerre aux obèses a été abolie alors qu'elle aussi a été pratiquée honteusement alors que ces personnes n'avaient commis aucun délit.<br />
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Cependant le lynchage et la guerre aux fumeurs n'en finit pas et va de plus en plus loin. Les raisons énoncées ne sont pas valables alors que d'autres facteurs plus dangereux sont acceptés par ceux-là mêmes qui les traitent comme des chiens mais acceptent les milliards d'euros d'accises qu'ils payent à leur place et qu'ils devront prendre en charge par la suite. On leur interdit sans raison des endroits où ils pourraient se retrouver entre eux sans gêner les non fumeurs. Une chasse aux sorcières dans un monde pollué qui n'a aucun sens si ce n'est celui de tyranniser une partie de ses semblables et souvent les plus précaires alors qu'on ouvre des centres pour les drogues dures.<br />
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Voici un extrait de "Eloge d'une société sous névroses", chapitre dans lequel au travers de l'exemple de la chasse aux fumeurs, "de la cigarette", tous les paradoxes et l'absurdité, le matraquage et l'endoctrinement des citoyens de nos sociétés sont dévoilés. On réalise alors à quel point tout se rejoint et combien le bon sens est loin.<br />
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Magy Craft<br />
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"Nous allons retrouver ici notre fidèle ami paradoxe. La majorité des individus composant la société déclarent qu’il y a des moments où le monde leur semble bien fou. Pourtant le succès des médias repose sur les goûts morbides, le voyeurisme et autres travers que possèdent ces individus et que les médias exploitent tout en refusant de l’admettre mais en prétendant au contraire répondre à la demande des individus et donc à leurs déviances, voire pathologies pour les cas les plus graves. Il semble que l’inconscience de leurs tendances va jusqu’à faire oublier aux individus qu’ils sont en interaction et qu’ils sont les rouages d’une même entité nommée société. Il y a une bien grande différence entre la motivation d’un individu et son comportement donc ce qui le pousse à faire et ce qu’il fait. On peut le démontrer au travers de quelques exemples parmi une multitude. Toujours dans la perspective de l’individu et du corps sociétal de vivre en bonne santé, libre et en paix, de multiples lois et restrictions vont être mises en place pour nuire en fait à son bien-être, son autonomie et sa quiétude. Ces contraintes et restrictions sont non seulement demandées par le corps sociétal lui-même mais vont paradoxalement se retourner contre chaque individu membre de la société selon le cas alors qu’il n’est coupable d’aucun délit selon les codes émis par la société ou suivant la volonté première des protagonistes lors de l’édiction des nouvelles lois/contraintes.<br />
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C’est complexe mais l’individu est complexe, notre société est par définition complexe. La société, ce corps composé de nombreux individus doit sa complexité aux différentes pensées, systèmes de pensées, valeurs, objectifs et référentiels qui la constituent.<br />
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Prenons un cas simple qui va vite devenir complexe car comme pour tous les cas en général, il va contenir les compulsions, l’égoïsme individuel, l’endoctrinement, le manque d’informations et ainsi de suite, le tout chapeauté par la conviction d’être dans le juste, d’être dans son bon droit et exprimé avec fierté voire orgueil.<br />
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Magistral exemple que celui de « la cigarette ». Un sujet qui traverse les années et qui embarque avec lui une aliénation progressive de différentes libertés individuelles qui finissent par ne plus avoir aucun rapport avec l’objet de départ.<br />
Des décennies que le tabagisme, la cigarette en particulier, est le cheval de bataille, ou l’obsession, de nombreux citoyens incluant ceux membres d’organisations diverses ou membres de l’Etat, chacun pour différentes raisons et pour ses propres raisons. Tous, composants du corps sociétal, et donc en interaction, pour des motifs singuliers entraînant des répercutions sur chaque individu indépendamment de sa motivation d’origine ou n’ayant eu aucune revendication particulière.<br />
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L’Etat fait sporadiquement des campagnes contre le tabagisme, dites campagnes anti-tabac, visant la cigarette particulièrement comme déjà souligné. Rationnellement ces campagnes vont à l’encontre des intérêts de l’Etat puisque les accises (impôts indirects – taux de taxation libre) sont des revenus non négligeables pour ce dernier et qui se chiffrent en milliards d’euros. Conséquemment la diminution ou la perte totale de ce revenu au budget de l’Etat entraînerait inévitablement un déficit devant être impérativement comblé. Les citoyens imposables (donc une partie seulement des citoyens pro anti-tabac d’où inégalité) sont-ils prêts à subir une augmentation ou le rajout d’une quelconque taxe ? Avec ou sans leur accord, avec une telle application, leur pouvoir d’achat en serait réduit, ce qui irait à l’encontre de la politique de relance économique désespérément élaborée par l’Etat et le mettrait en porte-à-faux. Les citoyens quant à eux vont s’auto-serrer la ceinture et appliquer la politique de l’inégalité tant décriée. Complexe n’est-ce pas ?<br />
Ces campagnes onéreuses pour les citoyens sont inutiles et dangereuses. Inutiles d’abord, car mis à part des individus complétement débiles et encore, tout le monde est à même de reconnaître le danger quel qu’il soit inclus l’alcool au volant ou la vitesse immodérée. Dangereuses ensuite, car comme pour toutes les drogues ou substances ou encore produits qui font plaisir inclus café et chocolat, elles incitent l’enfant intérieur coupable et masochiste à recourir paradoxalement à ces passages à l’acte dans un but d’expiation imaginaire. C’est un encadrement personnalisé qui convient et non pas une justification pseudo moraliste à l’augmentation des prix pour remplir les caisses au détriment de personnes dépendantes et souvent parmi les plus précaires.<br />
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Pour faciliter l’adhésion de la population à la chasse aux fumeurs, l’Etat, poussé par diverses organisations centrées sur leurs seuls objectifs et point de vue, mettra en avant le coût catastrophique porté à la rubrique santé de la sécurité sociale « dû au cancer » provoqué par le tabagisme et les dépenses pour les soins. En filigrane ce qui inquiète l’Etat c’est également et particulièrement le manque à gagner au niveau des cotisations pour la retraite, vu qu’il a allègrement puisé dans la caisse des citoyens pour combler des déficits dans d’autres postes à l’époque de l’insouciance, et le manque au niveau de la productivité. En effet, morts précoces et invalidités occasionnent un manque à gagner budgétaire et économique important. Sans être cynique, l’humanitaire y est pour peu de chose. Si tel était le cas, les divers ministres de la santé et les différents gouvernements en place auraient plus de considération pour les malades souffrant de maladies orphelines, pour ceux nécessitant des soins particuliers qui ne sont toujours pas remboursés, pour ceux endurant des syndromes non reconnus comme maladies et totalement négligés, abandonnés à leur sort.<br />
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La première mesure qui sera prise comme à chaque fois sera l’augmentation des accises sur le prix des cigarettes, ce qui ne change en rien les habitudes d’un fumeur mais augmentera les recettes de l’Etat. Cette méthode appliquée de façon récurrente et ayant prouvé son inefficacité, il s’agit bien de trouver de l’argent facilement en cas de besoin au nom d’une « bonne cause » et non d’une volonté de porter sinon assistance à ceux qui fument du moins d’éviter que naissent de nouveaux adeptes. Ce n’est que justice diront certains, sans doute ceux qui préconisent des impôts spéciaux pour les fumeurs.<br />
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Ceux qui demandent des impôts supplémentaires pour les fumeurs vont en fait demander que soit établie une liste particulière de citoyens. Ils demandent que se mette en place un système de traque, de délation et de dénombrement de citoyens ayant un certain comportement. En ouvrant la porte à ce système appliqué au tabagisme, on ouvre la porte à une politique de contrôle général dans tous les domaines possibles.<br />
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L’atteinte à la liberté individuelle et la discrimination ne semblent choquer personne. Or, il y a bien une atteinte à la liberté individuelle lorsqu’on empêche un individu d’agir comme il l’entend pour autant que cela n’affecte pas autrui. Sous couvert du « sauver malgré soi » ou du « ne pas être affecté de manière passive », les citoyens névrosés et les manipulés – contaminés font émerger leur égoïsme et contradictions en allant jusqu’à interdire aux établissements qui le souhaitent d’accepter les fumeurs, de ne prévoir aucun endroit digne d’un être humain pour fumer et donc de ne gêner personne ou encore d’envisager des lois interdisant de fumer dans son propre véhicule ou domicile alors que les rues et les espaces ouverts sont déjà condamnés.<br />
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L’intrusion dans l’espace privé est franchi sur demande citoyenne. Ces mêmes citoyens qui s’offusquent des caméras de surveillance placées dans leur quartier et qui discutent sécurité versus vie privée.<br />
Le Code pénal garantit à chacun le droit au respect de sa vie privée et familiale, sauf dans les cas et aux conditions fixés par la loi. La législation européenne va encore un peu plus loin: elle considère également le domicile et la correspondance comme privés. Aucune autorité publique ne peut dès lors s'immiscer dans ce que vous faites dans votre vie privée, vous faites à votre, domicile, vous écrivez dans vos courriers ou courriels, vous dites au téléphone. Il y a évidemment les cas particuliers lorsque la sécurité, les bonnes mœurs, tout danger sont impliqués.<br />
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Une nouvelle démonstration que les citoyens n’ont besoin ni de l’armée ni de l’Etat ni d’un dictateur pour se priver de liberté même dans leur propre maison. Il est évident qu’une fois la ligne franchie pour le tabagisme qu’est-ce qui pourrait empêcher un principe similaire pour un autre motif ?<br />
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Ce qui compte, ce qui est important est la manière de penser, de poser un acte et d’ancrer de nouveaux principes dans la législation.<br />
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Comment peut-on de manière arbitraire empêcher des individus d’ouvrir leurs établissements aux fumeurs ? Ceux qui ne souhaitent pas être en contact avec ces derniers ont assez d’espace pour se retrouver ailleurs. De quel droit ? Au nom de quoi ? On ne peut parler de santé publique puisque ces établissements peuvent ne pas être fréquentés par les non- fumeurs. Alors de quoi s’agit-il exactement ? D’enrayer de toutes les façons possibles le tabagisme ? Ce n’est pas en traquant le fumeur et les commerçants que le problème sera résolu ni en passant outre des droits fondamentaux. On entre dans une spirale insidieuse qui se manifeste de la même façon dans d’autres contextes et c’est pourquoi cet exemple simple et complexe est intéressant.<br />
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Les citoyens en arrivent à se permettre de décider, pour des actes non criminels, comme une police civile, ce que d’autres citoyens peuvent faire ou non et au nom de la démocratie font voter des lois par des citoyens élus qui y trouvent leur compte en acceptant certaines dérivent dont ils seront victimes eux-mêmes par la suite. Cette manière de rouler le nez sur le guidon est une habitude dont cette société a du mal à se défaire tant sa névrose est grande et la soumet à ses compulsions.<br />
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On notera également que les économies devant être faites sur une diminution des cas de cancer liés au tabagisme seront dépensées autrement. Tout d’abord, on peut se pencher sur le coût des campagnes anti-tabac depuis des décennies, et qui si elles demeurent, semblent ne pas être efficaces sinon couteuses. On peut aussi penser aux coûts engendrés par les nombreux cas de dépression, dont on ne parle pas ou pas assez, lorsque de manière drastique les zones fumeurs ont été réduites pratiquement à néant laissant les fumeurs dans un état de manque et de stress pas seulement psychologique mais physique. Par ailleurs, des procès ont été intentés par des travailleurs contre les entreprises qui avaient appliqué la loi illico presto sans offrir un cagibi, genre bocal enfumé, comme certains l’ont fait, et qui ont dû payer les soins de ces derniers ainsi que la perte de cette fameuse productivité. Gagnantes comme toujours, les entreprises pharmaceutiques ont pu faire des gains supplémentaires en alimentant le marché avec une multitude de produits garantissant l’arrêt de la dépendance à la cigarette. On peut constater leurs effets et efficacité par l’augmentation de la consommation du tabac dans certaines catégories sociales ou catégories d’âges.<br />
Nous saluerons en passant la création d’emplois que la nouvelle législation a entraîné avec tous les centres et thérapeutes à la clef. Tout n’est pas négatif sauf si on tient le discours de la proportion des coûts comme invoqué par les protagonistes. Curieusement, on n’entend plus comme il y a quelques années que la pilule contraceptive et la cigarette font mauvais ménage sans doute parce qu’à l’heure du SIDA le préservatif a pris le relais ou que la pilule elle-même est sujet à caution.<br />
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Autre conséquence, la prise de poids considérable lorsqu’on arrête de fumer. Cela n’a rien à voir avec le remplacement alimentaire comme on le prétend souvent même si cela est le cas pour certains. Il s’agit bien d’un fonctionnement différent de l’organisme. Mieux vaut grossir que fumer ? Là encore, intervenir dans la vie privée d’un individu est plus que discutable. Si l’individu décide de fumer sans gêner personne cela reste son droit le plus stricte. Dans une époque où on lutte contre l’obésité à grand frais, aussi, où la mode est dans l’image que l’on présente voilà un très grand paradoxe à nouveau. Et qui pense à ces malades en équilibre précaire à qui enlever la cigarette est plus négatif que positif aussi incroyable que cela puisse paraître. Le harcèlement au travers d’images hideuses sur les paquets de cigarettes n’aide en rien la diminution de la consommation, il aide seulement à donner bonne conscience à ceux qui persécutent leurs victimes tout en procédant de leur côté à des actes nocifs pour autrui et l’environnement sans se poser la moindre question.<br />
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C’est pourquoi, il est bien de coordonner ce qui relève de la vie en commun mais il est interdit de venir dans la maison de l’autre, de lui retirer sa liberté la plus fondamentale et surtout de lui interdire tout espace extérieure digne d’un être humain.<br />
<br />
Pour en revenir aux économies et aux impôts supplémentaires pour les fumeurs, qui payent déjà les accises et des milliards à l’Etat, ce qui évite aux autres citoyens d’être frappés de certaines taxes supplémentaires pour combler les déficits budgétaires, il est utile de souligner que seront victimes en premier lieu ceux que cette brave société prétend vouloir défendre soit ceux qui se révoltent en permanence, les individus à faibles revenus puisque c’est dans cette catégorie que le pourcentage de fumeurs est en augmentation constante. Nous revoilà plongés dans nos grands paradoxes et notre belle schizophrénie.<br />
<br />
Tout cela ne veut pas dire que la cigarette est bonne pour la santé entendons-nous bien. Avant de continuer, il vaut mieux le rappeler. La cigarette est un sujet suffisamment « sensible » que pour être pris comme exemple. Cet exemple permet d’être remplacé par tous les sujets sensibles qui divisent les citoyens. Au travers de cet exemple, il y a toute une complexité qui se retrouve dans d’autres demandes citoyennes et qui juxtaposées les unes aux autres rendent nos sociétés incohérentes et arbitraires.<br />
<br />
Songeons à l’argument « économies sur les soins de santé ». Nous avons déjà noté que les économies faites sur les cas de cancers (tous) supposés liés au tabagisme sont déjà en partie dépensées pour les visites chez un psychologue pour les cas de dépression et nous pouvons rajouter les frais de visites chez les médecins puisque certains produits de sevrage, pour être remboursés, doivent être prescrits par un médecin, rajoutons donc aussi les remboursements des petits pilules.<br />
Mis à part l’augmentation du chiffre d’affaire des sociétés pharmaceutiques, on peut constater que ces produits miracles ne tiennent pas leurs promesses en tout cas pas sur un nombre suffisant de fumeurs pour justifier tous ces coûts supplémentaires portés au budget des soins de santé où on est supposé réduire les coûts « inutiles ».<br />
<br />
On ne mentionne pas et cela est scandaleux que ces « pilules pour la santé » sont susceptibles de provoquer des risques cardio-vasculaire (ce qu’on reproche au tabac), des problèmes neuropsychiatriques, des dépressions, de l’agressivité et des crises d’épilepsie. Il est donc très paradoxal de vouloir remplacer un produit par un autre produit qui provoque les mêmes risques ou qui ajoute des risques supplémentaires. Il n’y a donc pas non plus économie au niveau des soins de santé. Une différence majeure, les citoyens non-fumeurs ou ex-fumeurs ont l’âme en paix en ayant la sensation d’avoir agi au mieux pour eux-mêmes et les autres et que l’espace public est enfin purifié.<br />
<br />
Autre absurdité mais celle-ci est habituelle. Lors des campagnes anti-tabac, on mentionne en grand le nombre de morts par an supposé lié au tabagisme en Europe ou dans le monde. Si on se contente de l’Union européenne, nous pouvons à nouveau réaliser combien le manque de solidarité et de politique cohérente entre Etats membres est grande puisque c’est au niveau national que se règle la politique de la lutte anti-tabac et que le remboursement des soins ou des médicaments devant aider les fumeurs à ne plus dépendre du tabac n’est pas identique dans tous les pays de l’Union, voire inexistant.<br />
<br />
On peut se poser la question de savoir pourquoi il est si important pour les individus en société de se focaliser en permanence sur un groupe, dans ce cas-ci les fumeurs. A été évoqué la raison des coûts pour le budget de la santé, pour la productivité et leur santé personnelle si on parle du tabagisme passif qui a été introduit par la suite dans les campagnes anti-tabac. Mis à part la dernière raison, est-on certain que les citoyens considèrent ou pensent vraiment aux deux premières raisons spontanément ? Il y a comme un doute. Si on se focalise sur le tabagisme passif qui est une raison fondée, cela leur donne-t-il le droit d’interdire à un groupe de citoyens de vivre comme il l’entend chez lui (les fumeurs de fumer dans leur habitation), de demander des lois qui vont jusqu’à interdire des lieux où les fumeurs peuvent manger, boire et se réunir ? De les priver de lieux dignes et de les laisser sous la pluie et dans le froid ce que la Ligue des animaux ne permet pas pour les bêtes et les Droits de l’homme pour les prisonniers.<br />
Dans le cas des fumeurs, les individus enfreignent sans état d’âme des tas de droits fondamentaux mais surtout ils démontrent leur schizophrénie dans sa plus belle expression.<br />
Tout ceci pourrait se justifier à la rigueur si la cigarette était la seule source toxique tant pour les individus que l’on veut sauver, qui coûtent cher à la société et qui nuisent passivement éventuellement aux autres, qu’à ces autres. Malheureusement, nous savons tous que ce n’est pas le cas et que la cigarette est en fait le cadet de nos soucis. C’est peut-être simplement parce que la cigarette est plus facilement à la portée des invectives de la collectivité qu’on la lui offre comme destrier afin qu’elle évite de se pencher sur d’autres questions et pourfendre.<br />
<br />
En tant que citoyen, nous avons tous légalement les mêmes droits. Par conséquent, prenons, dans ce cas-ci les fumeurs, ces derniers pourraient aussi faire valoir une demande légitime selon leur point de vue. Il faut supposer que chaque fumeur n’aura pas la même demande, la même préoccupation. Ce n’est pas parce que ces individus ont été listés dans une même rubrique, et qu’ils partagent le tabagisme comme point commun dans cette liste, qu’ils épousent obligatoirement les mêmes idées. On en revient à la complexité des référentiels.<br />
<br />
Ainsi, certains fumeurs pourraient se retrouver parmi le groupe des individus qui militent pour l’interdiction des voitures en ville et se retrouver face aux individus qui veulent leur interdire de fumer chez eux, de leur permettre d’avoir des lieux de rencontre « fumeurs », qui veulent leur imposer des taxes supplémentaires mais qui sont tout à fait favorables à la circulation des voitures en ville et qui ne considèrent absolument pas les particules fines comme un problème de santé publique parce que leur confort et leur intérêt personnel en seraient directement affectés. En allant plus loin, on pourrait aussi retrouver côte à côte les fumeurs et les partisans des particules fines contre des individus qui militent pour l’abandon des centrales nucléaires mais qui, eux, pour une mystérieuse raison ne considèrent pas le nucléaire comme un danger pour la santé voire pour la vie en général. Ce troisième groupe d’individus pro-nucléaire contiendrait des fumeurs et des non-fumeurs, des pro et des anti particules fines et ainsi de suite. On commence à comprendre pourquoi il y a autant de paradoxes dans la société. Et si on tient compte que ces paradoxes ne dépendent pas seulement des groupes qui composent la société mais des individus eux-mêmes qui subissent leur compulsion, le tableau est encore plus évident.<br />
<br />
L’entropie est sans doute ce qui caractérise le mieux la société actuelle. Cette entropie est la conséquence de plusieurs facteurs issus d’un seul élément, une complexité mal comprise et donc mal gérée. Cette complexité ne peut être assimilée correctement parce que l’individu est esclave de ses compulsions et que la société est loin de sa résilience.<br />
Or, une entropie sociale entraîne un désordre du système social qui s’il n’existe pas induit le chaos qui favorise les dictatures et les répressions imposées ou volontaires ; volontaires dans le cas où les citoyens compulsifs sont eux-mêmes demandeurs de lois censées les rassurer mais qui cumulées finissent par les emprisonner.<br />
<br />
Les raisons qui poussent des citoyens à s’immiscer dans la vie privée d’autres citoyens en violant leur droit le plus fondamental « leur chez soi » au nom de la santé (leur santé) et d’économies sont-elles si vitales qu’elles peuvent être justifiées, acceptées et devenir des lois plus que les raisons qui provoquent la mort par la faim toutes les 6 secondes dans le monde d’un enfant soit plus de 5 millions d’enfants par an ? Sont-elles plus préoccupantes que celles qui tuent prématurément 4 personnes par jour soit plus de 2 millions de personnes par an à cause de la pollution atmosphérique dont 6% des décès par cancer du poumon (pas seulement la cigarette donc) ? Plus importantes que les 25 000 personnes au minimum qui meurent en Europe par an à cause de l’Ozone ? Des millions de personnes qui meurent par an dans le monde de la pollution aquatique ? Des milliards de celles qui ne disposent pas de sanitaires ? Des 300 millions de personnes dans le monde dont les décès sont expliqués par une mauvaise qualité de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène et cela concerne tous les citoyens du monde !<br />
<br />
L’obsession de la cigarette est bien étrange. La lutte contre le tabagisme n’a de sens que si l’on considère tous les produits nocifs, toutes les politiques nocives et que l’on mène une bataille rangée. Seulement voilà, le névrosé prétexte toujours l’excuse, il trouve toujours une justification pour ses échecs. Il est inévitable que les citoyens trouvent une raison pour ne pas agir ou se résigner. Mais la résignation n’est pas une vertu, c’est un ennemi qui réduit toute potentialité. La société sous justifications et entropie poursuit sa route avec ses paradoxes et sa schizophrénie offrant aux démagogues devenus tyrans un troupeau de choix.<br />
<br />
Plus un être humain est libre, au sens complet du mot, plus il attribue sa qualité de vie à lui-même. Il agit en responsable de sa vie. Plus un être humain est dépendant, plus il attribue ses difficultés de vie aux autres, au monde, à la vie.<br />
On le constate dans la relation de la société, des citoyens avec le pouvoir. Cette société adolescente qui ne finit pas sa crise de puberté. Elle s’est affranchie des codes qui la brimaient ou lui semblaient inappropriés sans pour autant penser à les remplacer. Tout comme cet adolescent qui claque la porte avec son sac-à-dos sur les épaules mais qui ne sait pas où il dormira demain et comment il se nourrira à la long terme. Les compulsions citoyennes engendrent une relation paradoxale avec le pouvoir qui ne sait plus comment réagir efficacement. Le pouvoir en démocratie est-il contaminé par les névroses citoyennes ou est-il le névrosé opportuniste qui en joue pour sa plus grande gloire? "<br />
<br />
« Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction interdits ».<br />
<br />
ISBN 978-2-9601737-4-1<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />
<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-70487257369568357562019-07-20T22:01:00.000+02:002019-07-20T22:01:46.240+02:00Le désintérêtLa perte d'intérêt n'est pas la non-existence<br />
Elle est la perte d'existence<br />
La personne existe, l'objet existe<br />
Pour disparaître subitement<br />
<br />
L'un et l'autre sont effacés<br />
Ce n'est pas qu'ils ne soient pas nés ou n'aient pas été créés<br />
Ils ont disparus, ils se sont évaporés<br />
Sans laisser le moindre trou béant, le moindre interstice<br />
<br />
Le désintérêt ce n'est pas la mort, un vide que rien ne peut combler<br />
Le désintérêt c'est une passion, une mission qui a perdu son sens<br />
Qui ne présente plus aucune saveur, aucun espoir à atteindre<br />
<br />
Le désintérêt ce n'est même pas le néant<br />
C'est un palpable qui a perdu sa substance<br />
Sans laisser aucune trace, aucun souvenir<br />
<br />
Le désintérêt est le moment d'une vie<br />
dont l'essence existe sans matière.<br />
<br />
Magy Craft<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-24156919179041888092019-07-04T12:18:00.001+02:002019-07-04T12:18:43.110+02:00Les typesses incohérentes - égalité avec la gent masculine respectéeComme votre Magy avait déjà eu l'occasion de l'écrire, s'il est bien un domaine où l'égalité est parfaite entre homme et femme c'est dans le domaine de la bêtise et de l'incohérence. Comme déjà exprimé aussi, cela lui semble normal puisque hommes et femmes sont des êtres humains et que dans la recherche effrénée de similitudes ou de différences, on semble tout simplement l'oublier.<br />
<br />
Votre Magy a déjà la tête emplie de neurones libres alors avec la chaleur épouvantable actuelle ces derniers voltigent dans tous les sens. Magy est donc bien fatiguée, surtout d'écrire constamment la même chose depuis des années suite à des constats eux aussi identiques, bien lasse de ces foules insanes en délire que l'on veut absolument imposer comme modèle et expression de la société et particulièrement du genre humain.<br />
<br />
Parfois quelques mots, quelques exemples suffisent en lieu et place d'un long discours. Dans cette optique et par fainéantise avouée on this 4th of July, Magy énoncera des exemples flagrants d'idiotie, d'incohérence de la part de la gent féminine et d'hypocrisie ainsi que d'opportunisme de la part de la société dans son ensemble. Suivent les liens à ses articles précédents qui traitent du même sujet avec des exemples identiques et donc répétitifs ou autres.<br />
<br />
Ce qui agace votre Magy:<br />
<br />
1) En octobre 2017 (déjà) et à plusieurs reprises, en pleine période de "balançage" de porcs, votre Magy avait suggéré à ces femmes qui balançaient jusqu'à leur dignité de se rendre utiles en soutenant une action palpable, celle des joueuses de foot professionnelles danoises qui ont mis leur carrière en jeu afin d’obtenir un salaire égal à leurs collègues masculins et qui ont été sanctionnées gravement puisque le championnat leur a été interdit. On n'a pas entendu grand chose pour ainsi dire rien.<br />
Alors quand en 2019, on fait tout un foin avec les sports féminins et que des nanas s'amusent à battre des records de durée de match, pour Magy ne sait plus trop quoi (en fait si) et cela ne l'intéresse même pas, il y a de quoi manger son chapeau.<br />
<br />
2) En Iran, une avocate est condamnée à 148 coups de fouet et 38 ans de prison pour le fait de défendre la cause féminine et de s'opposer au port du voile obligatoire. Branle-bas de combat en Occident: indignation, articles dans tous les journaux, levées de fonds, les avocates prennent 1 coup chacune et des jours de prison....<br />
Dans le même temps, dans nos pays de l'Union, nous avons les mêmes débiles qui n'arrivent pas à trancher sur le port du voile alors que chez nous il est utilisé comme arme politique et de provocation par les radicaux au détriment des musulmans. En ne prenant pas une position ferme et en ne l'interdisant pas, nous accordons du pouvoir à ces radicaux que les femmes musulmanes hors Union combattent jusqu'à la mort souvent. Le voile se portera librement, un jour chez nous, quand les conflits politiques et de terreur seront terminés.<br />
<br />
3) Cette façon de vouloir continuer à régir nos sociétés au travers d'idéologies. Une idéologie est un carcan puisqu'elle possède des règles qu'on ne peut enfreindre sous peine de trahison. Dès lors, gouverner un pays sous la férule d'une seule idéologie équivaut à restreindre l'évolution de la société et de toujours sacrifier une partie de ses citoyens. On en est même à discuter si sauver une vie humaine est de gauche ou de droite alors que les barrières ont sauté dans l'acception des principes et des valeurs de partis tels que l'abrogation des droits de la femme au travers de l'arrêt de l'IVG, le vote familial, la politique de la natalité, etc..., l'antisémitisme, l'homophobie, le repli, la xénophobie, etc...<br />
<br />
On en restera là, Magy va prendre son apéritif et fumer une cigarette qui coûte aussi cher que l'or grâce aux bons samaritains qui non contents de ne pas payer des milliards à l'Etat, ne se soucient pas des particules fines et autres (car ils ont besoin de leur voiture), du nucléaire, de la déforestation, du génocide des Amazoniens par nos Entreprises et États (donc eux) et qui gênent Magy. Il faudrait donc soit qu'ils payent des accises/taxes supplémentaires pour payer les soins de santé dû à la pollution (particules fines, mercure dans l'eau, déchets nucléaires dans le sol, etc...) soit que les accises sur le tabac diminuent et que les fumeurs puissent avoir des lieux à eux comme les animaux et les prisonniers et que cesse le harcèlement psychologique et social.<br />
<br />
Quand tout sera propre et tout le monde parfait, on en reparlera.<br />
<br />
Craftiennement vôtre,<br />
<br />
Magy Craft<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhh2vOS93yshS3IcwmZp1qcaXV-kPQuz8l_Rp0sztpnIuRNXFT7h47-R8OKoPEPakknMcLoNeT-bgcdlFVP9CtfEjIps81QWWErIa-Qy9R9bU5JwiFnR7EWXC4iYYHAmsOlK-tq0QoueJa/s1600/usa-soccer-rugby-team-women-sports-634090-pxhere.com.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhh2vOS93yshS3IcwmZp1qcaXV-kPQuz8l_Rp0sztpnIuRNXFT7h47-R8OKoPEPakknMcLoNeT-bgcdlFVP9CtfEjIps81QWWErIa-Qy9R9bU5JwiFnR7EWXC4iYYHAmsOlK-tq0QoueJa/s400/usa-soccer-rugby-team-women-sports-634090-pxhere.com.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Tous les livres de votre Magy sur Thebookedition.com<br />
<br />
https://www.thebookedition.com/fr/recherche?controller=search&orderby=position&orderway=desc&search_query=magy+craft<br />
Lire ou relire:<br />
<br />
– Femmes – Pologne – UE<br />
<br />
https://magycraftauteur.com/2017/10/25/femmes-pologne-union-europeenne/<br />
<br />
– Femme ne balance pas ta dignité<br />
<br />
https://magycraftauteur.com/2017/10/22/femme-ne-balance-pas-ta-dignite/<br />
<br />
– L’individu féminin – l’être déclassé de l’Occident<br />
<br />
https://magycraftauteur.com/2016/09/09/lindividu-feminin-letre-declasse-de-loccident/<br />
<br />
– Vous pouvez garder votre 8 mars<br />
<br />
https://magycraftauteur.com/2018/03/09/vous-pouvez-garder-votre-8-mars/<br />
<br />
– Magy Craft se dissocie de tous les mouvements qui balancent<br />
<br />
https://magycraftauteur.com/2016/09/09/lindividu-feminin-letre-declasse-de-loccident/<br />
<br />
– Allons-nous une énième fois nous coucher et entrer dans la niche<br />
<br />
https://magycraftauteur.com/2018/06/03/allons-nous-une-nouvelle-et-enieme-fois-nous-coucher-et-entrer-dans-la-niche/<div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-3403055731620935722019-06-29T12:55:00.001+02:002019-06-29T12:55:07.740+02:00Etat = citoyens : le viol des droits fondamentaux Chers amis Craftiens, chers amis lecteurs,<br />
<br />
C'est au travers de cet extrait issu de "Eloge d'une société sous névroses" que votre Magy a choisi d'exprimer son courroux à l'encontre de tous ces "bons citoyens" qui violent les droits fondamentaux de leurs voisins et qui un jour "explosent" sous le slogan "qu'ils payent trop et qu'ils étouffent".<br />
<br />
C'est au travers du harcèlement, psychologique, social, financier et sur des décennies, des individus fumeurs, en particulier de la cigarette, que votre Magy a opté de démontrer comment les paradoxes de chacun, les égoïsmes et les propagandes finissent par faire de nos sociétés des prisons et des dictatures édifiées par les citoyens eux-mêmes.<br />
<br />
Votre Magy<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEiY4HULtkGwBwbA8I0_95WhM7DB0_1KUQDuO03_KsdBx-drvhre3uFeiR3saa8YNTbGQK_a_IvnCJocwHrVtnB_xd5gWHKUESj_DhECTMh1FG-53SodfdSLWni0YvOtLLrIJSb0h4tcYT/s1600/music-smoke-musician-cigarette-white-hair-performance-1292338-pxhere.com.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEiY4HULtkGwBwbA8I0_95WhM7DB0_1KUQDuO03_KsdBx-drvhre3uFeiR3saa8YNTbGQK_a_IvnCJocwHrVtnB_xd5gWHKUESj_DhECTMh1FG-53SodfdSLWni0YvOtLLrIJSb0h4tcYT/s320/music-smoke-musician-cigarette-white-hair-performance-1292338-pxhere.com.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
"(...) Prenons un cas simple qui va vite devenir complexe car comme pour tous les cas en général, il va contenir les compulsions, l’égoïsme individuel, l’endoctrinement, le manque d’informations et ainsi de suite, le tout chapeauté par la conviction d’être dans le juste, d’être dans son bon droit et exprimé avec fierté voire orgueil.<br />
<br />
Magistral exemple que celui de « la cigarette ». Un sujet qui traverse les années et qui embarque avec lui une aliénation progressive de différentes libertés individuelles qui finissent par ne plus avoir aucun rapport avec l’objet de départ.<br />
Des décennies que le tabagisme, la cigarette en particulier, est le cheval de bataille, ou l’obsession, de nombreux citoyens incluant ceux membres d’organisations diverses ou membres de l’Etat, chacun pour différentes raisons et pour ses propres raisons. Tous, composants du corps sociétal, et donc en interaction, pour des motifs singuliers entraînant des répercutions sur chaque individu indépendamment de sa motivation d’origine ou n’ayant eu aucune revendication particulière.<br />
<br />
L’Etat fait sporadiquement des campagnes contre le tabagisme, dites campagnes anti- tabac, visant la cigarette particulièrement comme déjà souligné. Rationnellement ces campagnes vont à l’encontre des intérêts de l’Etat puisque les accises (impôts indirects – taux de taxation libre) sont des<br />
revenus non négligeables pour ce dernier et qui se chiffrent en milliards d’euros. Conséquemment la diminution ou la perte totale de ce revenu au budget de l’Etat entraînerait inévitablement un déficit devant être impérativement comblé. Les citoyens imposables (donc une partie seulement des citoyens pro anti-tabac d’où inégalité) sont-ils prêts à subir une augmentation ou le rajout d’une quelconque taxe ? Avec ou sans leur accord, avec une telle application, leur pouvoir d’achat en serait réduit, ce qui irait à l’encontre de la politique de relance économique désespérément élaborée par l’Etat et le mettrait en porte-à-faux. Les citoyens quant à eux vont s’auto-serrer la ceinture et appliquer la politique de l’inégalité tant décriée. Complexe n’est-ce pas ?<br />
<br />
Ces campagnes onéreuses pour les citoyens sont inutiles et dangereuses. Inutiles d’abord, car mis à part des individus complètement débiles et encore, tout le monde est à même de reconnaître le danger quel qu’il soit inclus l’alcool au volant ou la vitesse immodérée.<br />
Dangereuses ensuite, car comme pour toutes les drogues ou substances ou encore produits qui font plaisir inclus café et chocolat, elles incitent l’enfant intérieur coupable et masochiste à recourir paradoxalement à ces passages à l’acte dans un but d’expiation imaginaire. C’est un encadrement personnalisé qui convient et non pas une justification pseudo moraliste à l’augmentation des prix pour remplir les caisses au détriment de personnes dépendantes et souvent parmi les plus précaires.<br />
Pour faciliter l’adhésion de la population à la chasse aux fumeurs, l’Etat, poussé par diverses organisations centrées sur leurs seuls objectifs et point de vue, mettra en avant le coût catastrophique porté à la rubrique santé de la sécurité sociale « dû au cancer » provoqué par le tabagisme et les dépenses pour les soins. En filigrane ce qui inquiète l’Etat c’est également et particulièrement le manque à gagner au niveau des cotisations pour la retraite, vu qu’il a allègrement puisé dans la caisse des citoyens pour combler des déficits dans d’autres postes à l’époque de l’insouciance, et le manque au niveau de la productivité. En effet, morts précoces et invalidités occasionnent un manque à gagner budgétaire et économique important. Sans être cynique, l’humanitaire y est pour peu de chose. Si tel était le cas, les divers ministres de la santé et les différents gouvernements en place auraient plus de considération pour les malades souffrant de maladies orphelines, pour ceux nécessitant des soins particuliers qui ne sont toujours pas remboursés, pour ceux endurant des syndromes non reconnus comme maladies et totalement négligés, abandonnés à leur sort.<br />
La première mesure qui sera prise comme à chaque fois sera l’augmentation des accises sur le prix des cigarettes, ce qui ne change en rien les habitudes d’un fumeur mais augmentera les recettes de l’Etat. Cette méthode appliquée de façon récurrente et ayant prouvé son inefficacité, il s’agit bien de trouver de l’argent facilement en cas de besoin au nom d’une « bonne cause » et non d’une volonté de<br />
porter sinon assistance à ceux qui fument du moins d’éviter que naissent de nouveaux adeptes.<br />
<br />
Ce n’est que justice diront certains, sans doute ceux qui préconisent des impôts spéciaux pour les fumeurs.<br />
Ceux qui demandent des impôts supplémentaires pour les fumeurs vont en fait demander que soit établie une liste particulière de citoyens. Ils demandent que se mette en place un système de traque, de délation et de dénombrement de citoyens ayant un certain comportement. En ouvrant la porte à ce système appliqué au tabagisme, on ouvre la porte à une politique de contrôle général dans tous les domaines possibles.<br />
L’atteinte à la liberté individuelle et la discrimination ne semblent choquer personne. Or, il y a bien une atteinte à la liberté individuelle lorsqu’on empêche un individu d’agir comme il l’entend pour autant que cela n’affecte pas autrui. Sous couvert du « sauver malgré soi » ou du « ne pas être affecté de manière passive », les citoyens névrosés et les manipulés – contaminés font émerger leur égoïsme et contradictions en allant jusqu’à interdire aux établissements qui le souhaitent d’accepter les fumeurs, de ne prévoir aucun endroit digne d’un être humain pour fumer et donc de ne gêner personne ou encore d’envisager des lois interdisant de fumer dans son propre véhicule ou domicile alors que les rues et les espaces ouverts sont déjà condamnés.<br />
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L’intrusion dans l’espace privé est franchi sur demande citoyenne. Ces mêmes citoyens qui s’offusquent des caméras de surveillance placées dans leur quartier et qui discutent sécurité versus vie privée. Le Code pénal garantit à chacun le droit au respect de sa vie privée et familiale, sauf dans les cas et aux conditions fixés par la loi. La législation européenne va encore un peu plus loin: elle considère également le domicile et la correspondance comme privés. Aucune autorité publique ne peut dès lors s'immiscer dans ce que vous faites dans votre vie privée, vous faites à votre, domicile, vous écrivez dans vos courriers ou courriels, vous dites au téléphone. Il y a évidemment les cas particuliers lorsque la sécurité, les bonnes mœurs, tout danger sont impliqués.<br />
Une nouvelle démonstration que les citoyens n’ont besoin ni de l’armée ni de l’Etat ni d’un dictateur pour se priver de liberté même dans leur propre maison. Il est évident qu’une fois la ligne franchie pour le tabagisme qu’est-ce qui pourrait empêcher un principe similaire pour un autre motif ?<br />
Ce qui compte, ce qui est important est la manière de penser, de poser un acte et d’ancrer de nouveaux principes dans la législation.<br />
Comment peut-on de manière arbitraire empêcher des individus d’ouvrir leurs établissements aux fumeurs ? Ceux qui ne souhaitent pas être en contact avec ces derniers ont assez d’espace pour se retrouver ailleurs. De quel droit ? Au nom de quoi ? On ne peut parler de santé publique puisque ces établissements peuvent ne pas être fréquentés par les non- fumeurs. Alors de quoi s’agit-il exactement ? D’enrayer de toutes les façons possibles le tabagisme ? Ce n’est pas en traquant le fumeur et les commerçants que le problème sera résolu ni en passant outre des droits fondamentaux. On entre dans une spirale insidieuse qui se manifeste de la même façon dans d’autres contextes et c’est pourquoi cet exemple simple et complexe est intéressant.<br />
Les citoyens en arrivent à se permettre de décider, pour des actes non criminels, comme une police civile, ce que d’autres citoyens peuvent faire ou non et au nom de la démocratie font voter des lois par des citoyens élus qui y trouvent leur compte en acceptant certaines dérivent dont ils seront victimes eux-mêmes par la suite. Cette manière de rouler le nez sur le guidon est une habitude dont cette société a du mal à se défaire tant sa névrose est grande et la soumet à ses compulsions.<br />
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On notera également que les économies devant être faites sur une diminution des cas de cancer liés au tabagisme seront dépensées autrement. Tout d’abord, on peut se pencher sur le coût des campagnes anti-tabac depuis des décennies, et qui si elles demeurent, semblent ne pas être efficaces sinon coûteuses. On peut aussi penser aux coûts engendrés par les nombreux cas de dépression, dont on ne parle pas ou pas assez, lorsque de manière drastique les zones fumeurs ont été réduites pratiquement à néant laissant les fumeurs dans un état de manque et de stress pas seulement psychologique mais physique. Par ailleurs, des procès ont été intentés par des travailleurs contre les entreprises qui avaient appliqué la loi illico presto sans offrir un cagibi, genre bocal enfumé, comme certains l’ont fait, et qui ont dû payer les soins de ces derniers ainsi que la perte de cette fameuse productivité. Gagnantes comme toujours, les entreprises pharmaceutiques ont pu faire des gains supplémentaires en alimentant le marché avec une multitude de produits garantissant l’arrêt de la dépendance à la<br />
cigarette. On peut constater leurs effets et efficacité par l’augmentation de la consommation du tabac dans certaines catégories sociales ou catégories d’âges. Nous saluerons en passant la création d’emplois que la nouvelle législation a entraîné avec tous les centres et thérapeutes à la clef. Tout n’est pas négatif sauf si on tient le discours de la proportion des coûts comme invoqué par les protagonistes. Curieusement, on n’entend plus comme il y a quelques années que la pilule contraceptive et la cigarette font mauvais ménage sans doute parce qu’à l’heure du SIDA le préservatif a pris le relais ou que la pilule elle-même est sujet à caution.<br />
Autre conséquence, la prise de poids considérable lorsqu’on arrête de fumer. Cela n’a rien à voir avec le remplacement alimentaire comme on le prétend souvent même si cela est le cas pour certains. Il s’agit bien d’un fonctionnement différent de l’organisme. Mieux vaut grossir que fumer ? Là encore, intervenir dans la vie privée d’un individu est plus que discutable. Si l’individu décide de fumer sans gêner personne cela reste son droit le plus stricte. Dans une époque où on lutte contre l’obésité à grand frais, aussi, où la mode est dans l’image que l’on présente voilà un très grand paradoxe à nouveau. Et qui pense à ces malades en équilibre précaire à qui enlever la cigarette est plus négatif que positif aussi incroyable que cela puisse paraître. Le harcèlement au travers d’images hideuses sur les paquets de cigarettes n’aide en rien la diminution de la consommation, il aide seulement à donner bonne conscience à ceux qui persécutent leurs victimes tout en procédant de leur côté à des actes nocifs pour autrui et l’environnement sans se poser la moindre question.<br />
C’est pourquoi, il est bien de coordonner ce qui relève de la vie en commun mais il est interdit de venir dans la maison de l’autre, de lui retirer sa liberté la plus fondamentale et surtout de lui interdire tout espace extérieure digne d’un être humain.<br />
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Pour en revenir aux économies et aux impôts supplémentaires pour les fumeurs, qui payent déjà les accises et des milliards à l’Etat, ce qui évite aux autres citoyens d’être frappés de certaines taxes supplémentaires pour combler les déficits budgétaires, il est utile de souligner que seront victimes en premier lieu ceux que cette brave société prétend vouloir défendre soit ceux qui se révoltent en permanence, les individus à faibles revenus puisque c’est dans cette catégorie que le pourcentage de fumeurs est en augmentation constante. Nous revoilà plongés dans nos grands paradoxes et notre belle schizophrénie.<br />
Tout cela ne veut pas dire que la cigarette est bonne pour la santé entendons-nous bien. Avant de continuer, il vaut mieux le rappeler. La cigarette est un sujet suffisamment « sensible » que pour être pris comme exemple. Cet exemple permet d’être remplacé par tous les sujets sensibles qui divisent les citoyens. Au travers de cet exemple, il y a toute une complexité qui se retrouve dans d’autres<br />
demandes citoyennes et qui juxtaposées les unes aux autres rendent nos sociétés incohérentes et arbitraires.<br />
Songeons à l’argument « économies sur les soins de santé ». Nous avons déjà noté que les économies faites sur les cas de cancers (tous) supposés liés au tabagisme sont déjà en partie dépensées pour les visites chez un psychologue pour les cas de dépression et nous pouvons rajouter les frais de visites chez les médecins puisque certains produits de sevrage, pour être remboursés, doivent être prescrits par un médecin, rajoutons donc aussi les remboursements des petits pilules.<br />
Mis à part l’augmentation du chiffre d’affaire des sociétés pharmaceutiques, on peut constater que ces produits miracles ne tiennent pas leurs promesses en tout cas pas sur un nombre suffisant de fumeurs pour justifier tous ces coûts supplémentaires portés au budget des soins de santé où on est supposé réduire les coûts « inutiles ».<br />
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On ne mentionne pas et cela est scandaleux que ces « pilules pour la santé » sont susceptibles de provoquer des risques cardio-vasculaire (ce qu’on reproche au tabac), des problèmes neuropsychiatriques, des dépressions, de l’agressivité et des crises d’épilepsie. Il est donc très paradoxal de vouloir remplacer un produit par un autre produit qui provoque les mêmes risques ou qui ajoute des risques supplémentaires. Il n’y a donc pas non plus économie au niveau des soins de santé. Une différence majeure, les citoyens non-fumeurs ou ex-fumeurs ont l’âme en paix en ayant la sensation d’avoir agi au mieux pour eux-mêmes et les autres et que l’espace public est enfin purifié.<br />
Autre absurdité mais celle-ci est habituelle. Lors des campagnes anti-tabac, on mentionne en grand le nombre de morts par an supposé lié au tabagisme en Europe ou dans le monde. Si on se contente de l’Union européenne, nous pouvons à nouveau réaliser combien le manque de solidarité et de politique cohérente entre Etats membres est grande puisque c’est au niveau national que se règle la politique de la lutte anti-tabac et que le remboursement des soins ou des médicaments devant aider les fumeurs à ne plus dépendre du tabac n’est pas identique dans tous les pays de l’Union, voire inexistant.<br />
On peut se poser la question de savoir pourquoi il est si important pour les individus en société de se focaliser en permanence sur un groupe, dans ce cas-ci les fumeurs. A été évoqué la raison des coûts pour le budget de la santé, pour la productivité et leur santé personnelle si on parle du tabagisme passif qui a été introduit par la suite dans les campagnes anti-tabac. Mis à part la dernière raison, est-on certain que les citoyens considèrent ou pensent vraiment aux deux premières raisons spontanément? Il y a comme un doute. Si on se focalise sur le tabagisme passif qui est une raison fondée, cela leur donne-t-il le droit d’interdire à un groupe de citoyens de vivre comme il l’entend chez lui (les fumeurs de fumer dans leur habitation), de demander des lois qui vont jusqu’à interdire des lieux où les fumeurs peuvent manger, boire et se réunir ? De les priver de lieux dignes et de les laisser sous la pluie et dans le froid ce que la Ligue des animaux ne permet pas pour les bêtes et les Droits de l’homme pour les prisonniers.<br />
Dans le cas des fumeurs, les individus enfreignent sans état d’âme des tas de droits fondamentaux mais surtout ils démontrent leur schizophrénie dans sa plus belle expression.<br />
Tout ceci pourrait se justifier à la rigueur si la cigarette était la seule source toxique tant pour les individus que l’on veut sauver, qui coûtent cher à la société et qui nuisent passivement éventuellement aux autres, qu’à ces autres. Malheureusement, nous savons tous que ce n’est pas le cas et que la cigarette est en fait le cadet de nos soucis. C’est peut-être simplement parce que la cigarette est plus facilement à la portée des invectives de la collectivité qu’on la lui offre comme destrier afin qu’elle évite de se pencher sur d’autres questions et pourfendre.<br />
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En tant que citoyen, nous avons tous légalement les mêmes droits. Par conséquent, prenons, dans ce cas-ci les fumeurs, ces derniers pourraient aussi faire valoir une demande légitime selon leur point de vue. Il faut supposer que chaque fumeur n’aura pas la même demande, la même préoccupation. Ce n’est pas parce que ces individus ont été listés dans une même rubrique, et qu’ils partagent le tabagisme comme point commun dans cette liste, qu’ils épousent obligatoirement les mêmes idées. On en revient à la complexité des référentiels.<br />
Ainsi, certains fumeurs pourraient se retrouver parmi le groupe des individus qui militent pour l’interdiction des voitures en ville et se retrouver face aux individus qui veulent leur interdire de fumer chez eux, de leur permettre d’avoir des lieux de rencontre « fumeurs », qui veulent leur imposer des taxes supplémentaires mais qui sont tout à fait favorables à la circulation des voitures en ville et qui ne considèrent absolument pas les particules fines comme un problème de santé publique parce que leur confort et leur intérêt personnel en seraient directement affectés. En allant plus loin, on pourrait aussi retrouver côte à côte les fumeurs et les partisans des particules fines contre des individus qui militent pour l’abandon des centrales nucléaires mais qui, eux, pour une mystérieuse raison ne considèrent pas le nucléaire comme un danger pour la santé voire pour la vie en général. Ce troisième groupe d’individus pro-nucléaire contiendrait des fumeurs et des non-fumeurs, des pro et des anti particules fines et ainsi de suite. On commence à comprendre pourquoi il y a autant de paradoxes dans la société. Et si on tient compte que ces paradoxes ne dépendent pas seulement des groupes qui composent la société mais des individus eux-mêmes qui subissent leur compulsion, le tableau est encore plus évident.<br />
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L’entropie est sans doute ce qui caractérise le mieux la société actuelle. Cette entropie est la conséquence de plusieurs facteurs issus d’un seul élément, une complexité mal comprise et donc mal gérée. Cette complexité ne peut être assimilée correctement parce que l’individu est esclave de ses compulsions et que la société est loin de sa résilience.<br />
Or, une entropie sociale entraîne un désordre du système social qui s’il n’existe pas induit le chaos qui favorise les dictatures et les répressions imposées ou volontaires ; volontaires dans le cas où les citoyens compulsifs sont eux-mêmes demandeurs de lois censées les rassurer mais qui cumulées finissent par les emprisonner.<br />
Les raisons qui poussent des citoyens à s’immiscer dans la vie privée d’autres citoyens en violant leur droit le plus fondamental « leur chez soi » au nom de la santé (leur santé) et d’économies sont-elles si vitales qu’elles peuvent être justifiées, acceptées et devenir des lois plus que les raisons qui provoquent la mort par la faim toutes les 6 secondes dans le monde d’un enfant soit plus de 5 millions d’enfants par an ? Sont-elles plus préoccupantes que celles qui tuent prématurément 4 personnes par jour soit plus de 2 millions de personnes par an à cause de la pollution atmosphérique dont 6% des décès par cancer du poumon (pas seulement la cigarette donc) ? Plus importantes que les 25 000 personnes au minimum qui meurent en Europe par an à cause de l’Ozone ? Des millions de personnes qui meurent par an dans le monde de la pollution aquatique ? Des milliards de celles qui ne disposent pas de sanitaires ? Des 300 millions de personnes dans le monde dont les décès sont expliqués par une mauvaise qualité de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène et cela concerne tous les citoyens du monde !<br />
L’obsession de la cigarette est bien étrange. La lutte contre le tabagisme n’a de sens que si l’on considère tous les produits nocifs, toutes les politiques nocives et que l’on mène une bataille rangée. Seulement voilà, le névrosé prétexte toujours l’excuse, il trouve toujours une justification pour ses échecs. Il est inévitable que les citoyens trouvent une raison pour ne pas agir ou se résigner. Mais la résignation n’est pas une vertu, c’est un ennemi qui réduit toute potentialité. La société sous justifications et entropie poursuit sa route avec ses paradoxes et sa schizophrénie offrant aux démagogues devenus tyrans un troupeau de choix.<br />
Plus un être humain est libre, au sens complet du mot, plus il attribue sa qualité de vie à lui-même. Il agit en responsable de sa vie. Plus un être humain est dépendant, plus il attribue ses difficultés de vie aux autres, au monde, à la vie.<br />
On le constate dans la relation de la société, des citoyens avec le pouvoir. Cette société adolescente qui ne finit pas sa crise de puberté. Elle s’est affranchie des codes qui la brimaient ou lui semblaient inappropriés sans pour autant penser à les remplacer. Tout comme cet adolescent qui claque la porte avec son sac-à-dos sur les épaules mais qui ne sait pas où il dormira demain et comment il se nourrira à la long terme. Les compulsions citoyennes engendrent une relation paradoxale avec le pouvoir qui ne sait plus comment réagir efficacement. Le pouvoir en démocratie est-il contaminé par les névroses citoyennes ou est-il le névrosé opportuniste qui en joue pour sa plus grande gloire?(...) ". Extraits de Eloge d'une société sous névroses - Magy Craft - https://www.thebookedition.com/fr/eloge-d-une-societe-sous-nevroses-p-354571.html<br />
<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-13575249894236212912019-06-24T09:00:00.002+02:002019-06-24T09:00:39.516+02:00Répétition, idéologie du racisme, hypocrisie, complicité.Chers Craftiens, chers amis lecteurs,<br />
<br />
Votre Magy est constamment confrontée à ce sentiment de déjà-vu et ce matin ne fait pas exception, c'est pourquoi elle a écrit que "la répétition est la seule religion de l'Homme".<br />
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Tout en poursuivant la rédaction de son livre "De quel chaos es-tu née Magy", qui se fait très lentement, Magy regarde autour d'elle et écoute les brouhahas du monde. Que peut-elle en déduire? Que la seule chose qui évolue est le désordre avec tout ce que cela comprend comme inepties, violence, retour en arrière, manque de perspective, attitude primitive, mesquinerie, paradoxes.<br />
<br />
Votre Magy entend les raisons que les experts ou les lambdas soulèvent pour justifier la division entre les humains vivant sur un même lopin de terre ou sur des lopins de terre différents. Le problème est bien que ces raisons sont indéfiniment identiques, qu'elles existent depuis la nuit des temps et qu'elles ont juste revêtus un autre emballage ou qu'on leur ait donné une autre appellation. On en revient aussi toujours à la confrontation entre ce que les humains veulent mettre en évidence et ce qu'ils choisissent de minorer comme par exemple la partie positive de sa nature et toutes les personnes qui oeuvrent à son évolution tant spirituelle que technique ou encore qui portent des messages différents de ceux professés en véritables litanies destructrices.<br />
<br />
Quel sujet sera choisi par un producteur d'émission et qui sera le plus regardé? "J'ai vécu avec une bonne personne" ou "J'ai vécu avec un monstre"? Tout est dit.<br />
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Au vu de ce qui revient à nouveau, c'est cyclique voire constant mais moins mis en valeur dans les médias, Magy a choisi, en lieu et place de faire un article sur chaque thème, de remettre gratuitement en ligne son livre "Racisme - une idéologie de l'absurde" - Thebookedition - 2015<br />
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Pourquoi? Parce qu'au travers de l'ethnocide et du génocide des peuples d'Amazonie (alors qu'on exhibe le chef Raoni comme une bête de cirque et que l'on se moque de lui depuis des années), fil conducteur choisi par votre Magy, et d'un aller-retour dans le temps, on pourra voir comment cette idéologie est non seulement absurde au niveau scientifique mais destructrice au niveau moral. Comment et pourquoi on continue à la diffuser voire à l'enseigner à nos enfants au travers de campagnes anti-racisme, d'articles dans les journaux pour justifier un acte répréhensible, au niveau politique ou économique pour asseoir une décision ou favoriser un mouvement ou encore comment cette idéologie se retourne contre "ses victimes" quand l'opinion ne détecte pas de racisme dans la violence ou dans un acte. Votre Magy vous emmène sur tous les continents où tous, aujourd'hui comme hier, nous sommes victimes et bourreaux, complices de nos gouvernements et entreprises et ce quelle que soit notre carnation.<br />
<br />
C'est pourquoi nous tournons en rond et que les solutions se font attendre. Nous sommes des hypocrites volontairement aveugles. Pour obtenir un changement de société, il faut d'abord pouvoir se changer et pour être respecté, il faut pouvoir d'abord avoir du respect non seulement pour autrui mais pour soi-même.<br />
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Magy Craft<br />
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https://magycraftauteur.com/2019/06/24/livre-racisme-une-ideologie-de-labsurde/<br />
<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-17506254695067038802019-06-16T12:11:00.000+02:002019-06-16T12:11:27.841+02:00Notre système démocratique s'est-il perverti ou est-il sur le point de disparaître?Les résultats des dernières élections nationales dans les Etats membres de l'Union et celles spécifiques à l'Union elle-même n'ont pas modifié d'un iota le comportement ou la façon de penser des politiques, des citoyens ou des rapporteurs.<br />
Chacun est retourné à son train-train quotidien maintenant en place un système politique périmé ou accentuant une dérive qui conduit nos sociétés vers une acception graduelle de codes et valeurs qui auraient été inacceptables il y a peu encore. Paradoxalement, si on pose la question, à cet instant, à un individu tolérant ce glissement de société, il sera en total désaccord avec cet état de fait et ce par rapport à ses convictions et à l'idée qu'il se fait de son monde et de l'avenir. C'est pourquoi la terre tourne carré.<br />
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Magy aurait pu choisir des tas d'extraits parmi ses articles ou ses livres démontrant combien l'individu, incapable de s'arrêter un moment pour mettre au moins quelques pièces du puzzle ensemble, est non seulement inapte à résoudre ses problèmes mais est aussi champion pour tomber dans les pièges qu'il aura fabriqué lui-même.<br />
Les termes comme libéralisme, néolibéralisme, droite, gauche sont utilisés n'importe quand et n'importe comment. Ils ont une résonance et une signification différente selon le pays où la politique est menée mais aussi selon le parti ou la personne qui en parle. Il en va ainsi du mot démocratie en lieu place de système démocratique (souvent), égalité pour équité, etc...<br />
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Comme il semble qu'il n'est plus choquant pour personne que les campagnes électorales se fassent sur un abus de confiance disproportionné pouvant mener jusqu'à la chute d'un pays par rapport aux mensonges habituels et que la débilité fait rage entre savoir si la vie humaine est de gauche ou de droite, votre Magy a choisit de republier le dernier chapitre et la conclusion de son livre "Racisme - une idéologie de l'absurde". Il y sera question de la dette, de l'esclave moderne, de l'économie. Maintenant que certains se verraient bien agrandir leur déficit, qu'ils songent au moins à leurs amis de l'Union qu'ils ont mis à la rue, quasiment fait mourir de faim et fait payer deux fois le déficit de leurs banques. Surtout pourquoi la lutte des classes est un leurre, une erreur.<br />
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Voici ce qui était déjà dit en 2015:<br />
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"La majorité d’entre nous est en esclavage hier comme aujourd’hui. L’esclavage moderne existe. Un monde s’en va pour passer à un autre. Dans notre nouvel univers, nous avons embarqué la loi du plus fort. L’esclavage, la ségrégation, les génocides pour des motifs d’expansion, politiques, économiques y sont omniprésents. Nous préférons cependant débattre de « racisme », d’inégalité des chances, de chômage, d’éducation et de bien d’autres sujets. Ce dont nous parlons n’est que la conséquence et aussi des différents moyens mis en œuvre pour appliquer ces diverses politiques.<br />
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Où en sommes-nous avec notre conscience et notre éternel paradoxe lorsque nous exploitons les enfants indiens pour nos tenues vestimentaires mais que nous « pleurons » les naufrages d’immigrés qui cherchent refuge sur nos côtes ? Où nous situons-nous quand nous invectivons nos dirigeants pour leur fermeté dans ce que les médias nomment « l ‘Europe murée » mais que dans un même temps les syndicats bloquent tout un pays et son économie pour manifester contre « l’invasion » de la main-d’œuvre étrangère concurrentielle ? Ce ne sont que quelques exemples de nos paradoxes d’une longue liste qui fait de notre société un ensemble d’individus combattant pour ses ressources, son territoire comme il en a été de tous temps.<br />
Dans ce monde où les victimes-bourreaux se disputent des parts de marché au prix<br />
de la vie des plus faibles, où les partis politiques affichent des couleurs qui n’offrent plus aucune perspective aux citoyens, où les citoyens ne réagissent plus, restent figés dans un système pour lequel ils ont été conditionnés par des discours et des images magistralement élaborés, on regarde les horreurs défiler en accusant les autres et en se distançant de tout ce qui peut gêner notre conscience.<br />
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Cette gauche rouge dite socialiste est sans doute la plus mesquine. La gauche est la seule force politique qui ne s’assume pas et qui abuse les citoyens en les entraînant dans une pauvreté et une dépendance éternelle, un esclavage à perpétuité sans l’avouer. Les autres formes de pouvoir ne sont pas plus tendres voire plus cruelles mais les jeux sont nets. On sait quand on s’adresse à des capitalistes, à des dictateurs, à des radicaux, à des communistes, à des « sans projets » bref à toute la possible panoplie.<br />
Les socialistes ne vivent que du passé et par le passé. Au XXI° siècle, ils sont devenus égocentriques et putschistes. Les dirigeants adoptent le côté festif des élites du libéralisme et font participer le peuple. Ils lui disent de cette façon qu’il peut, lui aussi, participer à la fête, que tout le monde est invité mais c’est un leurre et le peuple est asservi, mis en esclavage sous les diverses aides de l’État. Parce que les socialistes nient ouvertement, en alliance avec les syndicats, la loi des marchés et des marchands mais s’y engouffrent dans sa politique globale faisant par leur double discours l’ouverture à l’extrême droite.<br />
Le socialisme ne s’arrête pas en si bon chemin, il a trouvé une nouvelle expression, il doit permettre de mieux consommer, de mieux jouir dans un optimum utilitaire de son pays. Il devient l’expression sociale-démocrate du libéralisme le plus pur du capitalisme le plus international et absolu. Il faut donc absolument garder le peuple dans un état de dépendance et le rendre inoffensif. Il faut dès lors séparer le peuple de ses modèles naturels en les critiquant ou en les ridiculisant puis il faudra favoriser l’art vulgaire et le spectacle trivial. On organisera des fêtes, des cérémonies où<br />
l’on contrôlera l’émotion citoyenne comme des fêtes humanitaires, les défilés des minorités tel le mouvement Gay, on mettra en évidence le spectacle mais non le message où les revendications seront minimisées.<br />
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L’esclavage des sociétés modernes concerne tout le monde. Il ne s’agit pas de « racisme ». Tous les citoyens en sont victimes. L’esclavage des sociétés modernes et « démocratiques » permet à l’Homme de se moquer de ses dirigeants, d’écrire tout et n’importe quoi, de s’épancher sur les réseaux dits sociaux, de faire ses achats dans des hypermarchés bien fournis ou sur internet ce qui lui donnera de quoi faire quand il sera au chômage car son usine a été délocalisée pour faire plus de profit étant donné que son pays et les autres pays de l’Union européenne se font la concurrence fiscale au lieu d’être solidaires. Les socialistes sont des libéraux. Tous sont des capitalistes.<br />
Dans un tel monde matérialiste où aucun parti, aucun mouvement ne change le système, l’Homme soumis à différents niveaux de dépendance, de ségrégation de violence, de guerre où qu’il soit dans le monde, se tourne vers les drogues, les sectes, les mouvements radicaux, les Dieux qu’on lui a enlevé, l’espoir qui a disparu.<br />
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En Europe, après d’autres régions du monde, la lutte des classes se concentre autour de la dette. La relation créancier- débiteur intensifie les mécanismes de l’exploitation et de la domination de manière perpendiculaire puisqu’elle ne fait aucune différence entre les travailleurs, les chômeurs, les consommateurs et les producteurs.<br />
A travers la dette publique, la société entière est endettée, mais malgré tout, les inégalités existent et sont même aggravées. Dans les « démocraties », une minorité « propriétaire » du capital décide pour tous. Le système de crédit est aussi le meilleur outil moderne d’exploitation de l’Homme. Il permet en effet à certains en fabricant de la monnaie à s’approprier le travail et les biens des autres. Il s’agit ici aussi de pouvoir. On peut d’ailleurs remercier le conseiller économique de la première équipe Obama, Volker, qui en 1979, alors qu’il était président de la Réserve Fédérale, a rendu possible la constitution d’énormes déficits publics et l’ouverture à l’économie de la dette ainsi que le début d’un changement de rapport de force entre les créanciers et les débiteurs.<br />
Les taux d’intérêts pour payer la dette ont plus que doublé et cela a créé une dette publique et une dette extérieure. La dette sociale (État-providence) ne peut être solutionnée par les mécanismes monétaires (Banque centrale), on développe dès lors État par État, petit à petit des marchés financiers. En France, l’essentiel s’est fait sous les gouvernements socialistes. Aujourd’hui tout cela se paye avec la crise et la réduction de la dette est une obligation à laquelle sont liées les mesures prises à l’égard des citoyens. La dette, la relation créancier-débiteur, a une influence non seulement sur les rapports sociaux mais elle est aussi un rapport de pouvoir tout particulier sur les modalités de production et sur le contrôle de la subjectivité. Il y a la morale classique du travail « effort-récompense » à laquelle s’ajoute la morale de la « promesse » celle de payer sa dette et de la « faute » celle de l’avoir contractée.<br />
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Comment les médias, les citoyens et certains gouvernements ont-ils, par exemple, commenté ou présenté la dette de la Grèce ? Pas comme celle d’un pays victime d’un système auquel tous ont pris part mais comme d’un ensemble de citoyens peu scrupuleux qui ne payent pas leurs impôts, qui profitent d’avantages, qui paressent au soleil quand les Allemands rénovent tout de fond en comble, d’un gouvernement passif et corrompu qui a menti dès son entrée dans l’Union européenne et qui a été assez malin pour duper tous les autres États membres ! Tous coupables !<br />
C’est face à la misère et à un peuple à genoux que les discours ont parfois changés et encore. Quant en ce qui concerne la vision de l’aide que l’on veut accorder à la Grèce ou à l’Espagne en son temps, rien n’y fait. Obama se permet même des commentaires qu’en tant que<br />
« démocrate-néolibéral » il ferait bien de garder pour sa patrie qu’il n’a pas hésité à saigner à blanc. Le prix Nobel, n’aurait pas dû lui être décerné.<br />
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Nous naissons et nous mourrons endettés. Nous sommes esclaves d’une dette publique même si nous sommes trop pauvres pour « bénéficier » de dettes personnelles. Les anciens esclaves pouvaient s’affranchir, pas nous. Nous ne sommes plus dans le modèle simple de l’échange. Comme la Grèce le représente bien, nous ne sommes pas seulement dans le modèle du particulier endetté mais du citoyen endetté. On parle autant de la Grèce que de tous les Grecs et c’est vrai pour tous les États. C’est une dette publique dont tout le monde doit se charger. Quelle différence avec l’Antiquité où l’on se vendait ou vendait sa famille pour s’acquitter de ses dettes ? Dans l’Antiquité, les dettes étant personnelles, la durée de l’esclavage était variable et ne frappait que l’individu concerné ou sa famille au plus. A notre époque, la dette publique nous lie à vie et s’étend sur la vie de nos enfants pas encore nés. Notre société moderne nous apprend dès notre plus jeune âge la promesse d’honorer notre dette au travers des messages basés sur la « confiance » distillés, surtout lors de crises financières, par les politiques, les journalistes, les économistes, les experts. Nous avons été éduqués dans la promesse d’honorer les dettes quelles qu’elles soient. Celui qui ne peut rembourser est coupable de mensonge et de trahison.<br />
Dans l’Union européenne nous crions au scandale face à l’austérité qui nous est imposé mais qui vraiment et objectivement défend la misère des Grecs ? Qui s’est révolté lors des expropriations des Espagnols ? Qui a entendu parler de ce qui se passait au Portugal ? Pour la crise financière sont accusés les spéculateurs, l’un de nos boucs émissaires favoris. S’il est vrai que nous avons toujours besoin de boucs émissaires, les spéculateurs agissent selon la morale qu’ils ont acquise dès leur plus tendre enfance, c’est-à-dire, le pari sur l’avenir. Le manque de scrupules étant leur touche personnelle mais sont-ils les seuls ? A titre individuel, nous agissons de même en souscrivant un crédit. Nous aussi, nous faisons un pari sur l’avenir. Nous faisons une promesse que nous ne pourrons peut-être pas tenir.<br />
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La dette est devenue une arme politique visant à prévoir et régir les comportements citoyens. Elle est aussi une arme utilisée pour régir les États par un nombre limité d’organismes qui détient le capital. Elle est d’une toute autre nature que celle du temps de travail qui, elle, adjoint toute possibilité de choix et de décision que possède l’avenir.<br />
L’origine n’est pas économique. Les mesures, les évaluations, les estimations sont toujours avant tout politiques bien avant d’être économiques. Celui qui détient le pouvoir de la monnaie, du capital, des dettes est le maître. D’ailleurs on remarque bien que si l’argent n’est pas soutenu par un flux de pouvoir, il s’effondre et les fonctions économiques, les moyens de paiements de la monnaie s’effondrent aussi. C’est pourquoi la lutte des classes est une erreur car la puissance de la monnaie comme base de financement ne vient pas d’un pouvoir d’achat plus grand et la force d’un capitaliste ne vient pas du fait qu’il soit plus riche qu’un ouvrier. On le constate dans la non résolution de la crise dans cette voie.<br />
Elle vient de sa possibilité de déterminer la direction de flux de financement donc de disposer du temps comme décision, comme possibilité d’exploitation, de commander, de diriger.<br />
La monnaie en tant que pouvoir d’achat fixe les flux travail à la consommation, à la famille, à l’emploi et à toutes les assignations de la division sociale du travail. C’est ainsi que les revendications salariales par les syndicats sont une reconnaissance de ces asservissements et ces relations de pouvoir.<br />
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On nous parle toujours de libéralisme mais c’est inexact. Parce que le libéralisme<br />
est d’abord et toujours la liberté de la propriété privée et des propriétaires. Nous sommes définitivement dans une politique et une économie néolibérale. La dette ne connaît ni les frontières entre États, ni le social, ni les différences entre les diverses économies et politiques. Elle est planétaire et tous nous en sommes esclaves. Même Foucault s’est perdu un moment donné en oubliant les fonctions de la finance de la dette et de la monnaie. La crise des subprimes démontre le rouage où l’économie « réelle », la finance et l’État sont les clous d’un même rouage et d’un dispositif politique, celui de la dette.<br />
On pourrait aller plus loin en détaillant une autre modélisation, celle de la subjectivité au travers des divers mécanismes mis en place pour les travailleurs ou les chômeurs. Parler du pouvoir souverain et de l’État-providence et de la transformation des droits sociaux en dettes sociales qui tendent à devenir des dettes privées ou encore les assurances privées qui se substituent aux assurances<br />
« collectives » à cause de la sape de l’État- providence dans le budget des dépenses<br />
sociales et l’augmentation des impôts. Nous pourrions nous pencher sur les créanciers qui achètent les titres de la dette des États et du citoyen devenu débiteur non pas seulement d’une monnaie mais d’un style de vie. Comment l’État- providence a sauvé les banques avec l’argent de ses citoyens en nationalisant leurs pertes. Comment en injectant un flux de monnaie dans la société, il s’agit en fait d’un flux de pouvoir pour renforcer l’équilibre de force entre créanciers et débiteurs. Mais cela nous écarterait du sujet.<br />
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La crise des subprimes n’est pas seulement une crise financière, c’est aussi un échec de la politique de la propriété individuelle. C’est très symbolique car elle touche notre « chez soi », la maison.<br />
Tous les gouvernements, quelle que soit la couleur politique qu’ils s’amusent à brandir, ont une politique néolibérale. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent, ils ne peuvent faire autrement sinon sortir du système. Vu que personne ne semble avoir une autre idée ou une volonté que le<br />
néolibéralisme, on assiste bien par la demande générale de la réduction de la dette publique à la réductions des salaires, la réduction des dépenses sociales, l’augmentation des privatisation à un programme qui affaiblit l’État et provoque la lutte des classes. C’est pourquoi l’entêtement des dirigeants et des intellectuels de la gauche syndicale et politique est néfaste. Le combat n’est pas celui de l’État-nation ni celui des divisions entre emplois et chômage, entre actifs et non-actifs, précaires et non-précaires, base de toute la philosophie de la gauche. D’ailleurs on voit bien que cela ne fonctionne pas et qu’au contraire, la gauche anticipe sur les miracles plus que sur ses performances.<br />
Comme dit et répété, il faut s’arrêter, réfléchir et innover. A tout le moins tenter un moyen neuf qui ait un effet de blocage. Il faut sortir de la morale de la dette, de cette dette virtuelle et non pas de la monnaie dans laquelle l’Homme moderne, le citoyen est devenu un esclave malléable et soumis sans affranchissement possible. Car la régulation est impossible, elle signifierait tout simplement la fin du néolibéralisme et qui est prêt à quitter le navire néolibéral surtout sans programme de rechange ?<br />
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Conclusion<br />
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Nous avons fait un petit voyage dans le temps et dans différentes régions du monde de manière brève mais claire, j’ose espérer, pour démontrer notre point de vue quant à l’idéologie du racisme.<br />
Cette idéologie au travers de laquelle les différents pouvoirs sont à l’œuvre dans l’unique but de contrôle et de soumission des peuples ainsi que d’essor économique et de conquêtes territoriales.<br />
Nous constatons que l’idéologie du racisme, une aberration scientifique et morale, est utilisée par tous les humains où qu’ils soient dans le monde du moment que celle-ci sert leur cause ou leurs intérêts.<br />
Cette même idéologie se retourne contre ses « utilisateurs » lorsqu’ils sont en danger ou victimes d’injustice mais que l’opinion publique ne détecte aucune cause de « racisme » qui la ferait leur venir en aide. L’idéologie du racisme est une arme politique utilisée par les croyants<br />
idéologiques et les « anti racistes », ces derniers confirmant la multiplicité des « races » et combattent juste pour leur égalité. Or, il n’y a qu’une seule race humaine.<br />
Nous avons vu que l’esclavage, le génocide, l’ethnocide, les conquêtes, les guerres, l’exploitation sont le fait de tous les peuples dans le monde à un moment donné de l’Histoire. Tous ont contribué ou collaboré à l’horreur. Tous sont victimes et bourreaux. Nous avons aussi noté qu’aujourd’hui pour l’ Amazonie, le monde entier, tous les peuples, assistent en direct au génocide des Indiens d’Amazonie pour des raisons territoriales, de ressources donc économiques et politiques. Aucunes « victimes » anciennes ou actuelles ne semblent être solidaires. L’idéologie du racisme est donc sectaire. L’ineptie de cette idéologie est d’autant plus frappante quand nous constatons qu’elle concerne toujours, dans le même temps, les pauvres « blancs » et les femmes autochtones ou « blanches ». Par ailleurs, la démographie et la mixité due à la mondialisation feront que cette idéologie et la classification inhérente ne pourront se poursuivre. L’idéologie du racisme est un paravent qui détourne et qui a toujours détourné volontairement les citoyens de leurs propres problèmes et de leur propre esclavage.<br />
Aujourd’hui, au XXI° siècle, les citoyens du monde entier ainsi que leurs enfants encore à naître, sont esclaves de la dette publique d’une économie et d’une politique néolibérales.<br />
Il nous faut sortir de nos peurs et de notre éternel sentiment de culpabilité. Ce sentiment que nous traînons par rapport à nos anciennes colonies mais aussi par rapport à cette dette mondiale et publique qui n’est pas celle des citoyens.<br />
Il faut annuler la dette. Cette dette est virtuelle. Cette dette n’est même pas économique, elle est seulement un dispositif du pouvoir. Nous sommes conditionnés par des discours de destin auquel on ne peut échapper, le remboursement doit se faire à n’importe quel prix. Et le prix est celui des vies<br />
humaines. On entre dans le cercle vicieux du « racisme », du nationalisme, du radicalisme, de l’autoritarisme mais cela ne changera rien à ce qu’attendent les créanciers. La Grèce oserait-elle la question ?<br />
« Aucune des vertus morales ne nait naturellement en nous (...) C’est en bâtissant qu’on devient architecte. » Aristote (Éthique à Nicomaque)<br />
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Achevé d’imprimer en février 2015<br />
Imprimé en France sur les presses de<br />
THEBOOKEDITION.COM<br />
Dépôt légal 1506-00001-832836246<br />
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<br /><div class="blogger-post-footer">https://magycraftauteur.com/category/individual-society/</div>Magy Craft - Auteurhttp://www.blogger.com/profile/01876428961258957207noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-565177466369815840.post-41342127599703973392019-06-12T14:30:00.000+02:002019-06-13T08:20:36.599+02:00Belgique: voilà qu'on nous parle d'implosionC'est étonnant comme les gens aiment se faire peur et les politiques les terroriser.<br />
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Depuis l'indépendance de la Belgique, on ne compte plus le nombre de fois qu'elle a été sauvée de justesse de l'apocalypse ou la quantité incalculable d'informations sur l'engagement du pays vers le confédéralisme.<br />
Comme disent les compatriotes et amis flamands de Magy: le confédéralisme c'est zever!<br />
Magy cite ses amis flamands puisque bien sûr tout est de leur faute. Entendu aussi que quand un ministre ou un parti exprime une idée, une phrase désobligeante, il est rapporté que "les Flamands" ou "les Wallons", "les Bruxellois" pensent ou disent que ...<br />
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Il s'agit en fait d'une histoire politique comme une autre basée sur de vieilles rancunes que certains ont un malin plaisir à maintenir en l'état et à raviver aux moments opportuns. Il s'agit toujours de gagner des élections pour obtenir le pouvoir, satisfaire son ego, avoir un poste (tant du côté flamand que du côté wallon ne nous méprenons pas). Un mécanisme qui n'est pas spécifique à la Belgique.<br />
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Si les citoyens, adeptes des divisions, réclamées pour n'importe quel prétexte égoïste, regardaient autour d'eux, ils se rendraient compte que leurs voisins dans les autres États membres de l'Union (et même dans le monde) sont utilisés (s'auto utilisent) de la même manière. On joue sur les peurs, la haine, le repli, l'argent, les emplois, la mondialisation, l'injustice, etc.... bref le même baratin. C'est quand-même bizarre non?<br />
Bizarre que l'on s'indigne de ce qui se passe hors de nos frontières mais que l'on reste aveugle ou dans le déni dès qu'il s'agit de ce qui se passe chez soi. Les journalistes surprennent aussi Magy dans ce domaine.<br />
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Ce qui interpelle profondément votre Magy est ce paradoxe malsain qui ne peut être inconscient pour tous et surtout indéfiniment. Alors, qu'il devient à la mode de contester la légitimité d'un gouvernement et/ou le succès aux élections d'un parti démocrate parce qu'ils ne représentent "que" moins d'un quart ou d'un tiers "et pas" de la population "mais" des votants, il est aussi à la mode de lever les barrières pour ouvrir largement la voie aux partis extrêmes ou ayant des valeurs contraires à celles définies par nos démocraties, sous prétexte "qu'il y a eu un signal de la part des votants".<br />
C'est un discours que l'on entend tant du côté politique que du côté journalistique. Magy se demande sincèrement à quoi ils jouent exactement et ce qu'ils veulent mettre en place?<br />
De cette façon, il est répandu qu'un parti ou un gouvernement composé de partis démocrates est à abattre car non représentatif du choix de la population de par son pourcentage aux élections mais un gouvernement piloté par un parti extrême s'appropriant tous les pouvoirs et mis en place par une minorité (par rapport à la population totale) est néanmoins à conserver et à accepter car lui est représentatif du choix de la population quel que soit le taux de pourcentage. Magy vous avoue qu'en plus d'être choquée et inquiète, elle est aussi complètement perdue. C'est la raison pour laquelle, sans doute, aucun État membre n'a répondu aux appels des Hongroises et des Polonaises quand leurs droits ont été bafoués mais que les femmes de l'Union ont balancé un tas de porcs sur le Net. Enfin....<br />
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Votre Magy reste toujours d'avis qu'il est pernicieux de permettre, dans notre système démocratique, à des partis prônant des codes et des valeurs contraires aux nôtres de se présenter sur des listes électorales, d'exister tout simplement. Cela n'a rien à voir avec "la démocratie". Il s'agit de défendre la pluralité des idées mais aussi de défendre des valeurs qui garantissent les droits fondamentaux de tout un chacun ainsi qu'une idée de la liberté définie par nos codes. Était-il raisonnable, par exemple, de permettre l'existence d'un parti comme "Sharia" (dissout maintenant et heureusement). Ces partis n'étant pas en place pour créer de la confusion et alimenter le chaos, les citoyens, même les plus déviants, n'auraient pas de lieu où exprimer leur violence mais surtout de moyen d'entraîner leurs compatriotes et leur pays dans l'obscurantisme et le repli. Ne perdons pas de vue que certains de ces partis extrêmes ont vu le jour grâce à des démocrates qui voulaient se défaire de leurs concurrents. Des politiques qui ont joué aux apprentis sorciers et qui ont plongé leur pays dans la mouise. Maintenant que ces extrêmes (faut-ils les nommer ainsi ou devons-nous dire les nouveaux acceptés sans nos valeurs) sont en place, ils envahissent l'Union en cheval de Troie bien préparé.<br />
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Revenons à la Belgique. Les Belges n'ont pas envie de se retrouver dans des problèmes supplémentaires. Ils sont comme tous les Européens. Ils veulent qu'on les laissent en paix. Ils veulent du travail, moins de taxes, de bonnes écoles pour leurs enfants, de la sécurité, leurs vacances d'été, leur pension garantie. Basta!<br />
Le reste concerne des frustrés mégalomanes flamands et wallons qui traînent dans leur sillage autant de fous furieux que de pauvres bougres à qui on raconte tout et n'importe quoi. Au Nord, on leur parlera de ces étrangers qui volent femmes et travail et de ces Wallons qui n'en font pas une mais tendent toujours la main pour prendre le fruit de leur travail. Au Sud, on parlera de ces maudits nazis qui ne veulent plus payer pour la sécurité sociale, et qui vont abandonner la pauvre Wallonie qui n'aura d'autre choix que de se tourner vers la France pour se faire adopter. Entretemps, il est clair que les socialistes et l'extrême gauche vont s'occuper d'eux en les maintenant encore plus sous perfusion et en leur aliénant tout moyen de libération afin de reprendre et de garder un pouvoir mis entre parenthèse pendant cinq ans après des décennies de règne.<br />
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Quelle bêtise, que c'est minable! Alors qu'on parle et qu'on se bat pour développer et améliorer l'Union européenne afin de faire face aux enjeux climatiques, économiques, sociaux et géopolitiques, certains Catalans, certains Flamands, certains Wallons et d'autres voudraient agrandir la mosaïque européenne et donc s'auto affaiblir. Il y a des jours où on se dit qu'il vaut mieux aller se recoucher.<br />
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L'Union garantit l'identité et la langue de chacun tout en augmentant sa force pour peu que les politiques démocrates et les citoyens se donnent la peine de l'assimiler, de dialoguer et de travailler ensemble. L'ennemi n'est pas à l'intérieur, ne doit pas être à l'intérieur ni d'un pays ni de l'Union.<br />
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Bruxelles, devenue laide, grand chantier permanent, entourée de quartiers sales et de rues déglinguées, est à l'image de l'Union. Un mélange d'identités, de cultures, de langues. On l'aime, on la déteste, on la salit, on ne la comprend pas, on se la dispute, on lui prend le meilleur et on la jette comme un détritus si on pense ne rien en obtenir.<br />
Nos jeunes y défilent venant de tous les horizons. Ils viennent du nord comme du sud du pays, de l'étranger. Ils parlent toutes les langues. Ils voient au-delà de l'enceinte de leur jardin ou de leur cour et ne sursautent pas à la musique d'une langue autre que la leur.<br />
<br />
Que peut-on espérer de politiques qui s'accrochent à plus de septante ans sans réviser leur logiciel? Sans se remettre en question car soi est plus grand que tout et que dans l'esprit, soi est le seul sauveur du monde.<br />
Que peut-on espérer de citoyens qui ne sont jamais contents, qui se plaignent de la violence et de la dureté de la vie mais qui se jettent à corps perdus dans des chimères toxiques qui leur enlèvent tout droit à l'espoir le plus ultime.<br />
Que peut-on espérer de ceux qui laissent mourir les droits fondamentaux des êtres humains au nom de ce qu'ils appellent la démocratie mais qui est en fait la soumission à une fatale entropie car notre système démocratique n'est plus respecté, nous avons perdu notre bon sens, nous avons perdu le sens de nos valeurs, de nos principes.<br />
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Magy Craft<br />
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Votre Magy vous informe qu'un deuxième livret de ses pensées et citations est dès à présent à votre disposition sur Thebookedition.com en version papier et PDF.<br />
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Bonne lecture à vous, craftiennement vôtre,<br />
<br />
Magy<br />
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