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Affichage des articles du novembre, 2018

Les gilets jaunes

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Bonjour chers amis lecteurs, A nouveau, vous interpellez votre Magy quant à son silence concernant cette agitation qui sévit en France et qui déborde légèrement en Belgique sous couvert de gilets de la même couleur. (1 habitant sur 20 est Français à Bruxelles - études -facilités et fonction politique grâce au Traité de Maastricht (pensez-y). Comme les Craftiens le savent, Magy ne réagit jamais à chaud ou alors exceptionnellement et dans le cas de ce remuement, elle ne voyait pas trop ce qu'elle pouvait dire de plus qu'elle n'avait déjà écrit dans ses livres et dans tous ses articles dont beaucoup prévoyaient cet état de fait. Votre Magy est très fatiguée, pas seulement parce que ses anticorps bataillent contre une bronchite mais aussi parce qu'elle désespère vraiment d'une grande partie de ses contemporains parmi lesquels certains, de par leur fonction et/ou pouvoir dans/sur la société, portent la responsabilité des conséquences qui suivent leurs mots, attitud

Le paroxysme de la méchanceté

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Commençons par un extrait issu de "Éloge d'une société sous névroses" : "Les gens méchants ne sont pas en général des criminels au sens commun du terme. Ce sont des gens ordinaires, parfois connus et appréciés. Ils commettent des crimes contre la vitalité d’un ou plusieurs êtres qui sont dans leur entourage ou sur qui ils ont un ascendant. Le crime est voilé, subtil et répétitif. Ces gens ne rentrent pas dans la catégorie des criminels que l’on juge ou que l’on psychanalyse. Il faut bien faire la différence entre un acte mauvais et une personne mauvaise sinon nous serions tous parfaits et cela est loin d’être le cas.     Le mal se développe quand on refuse l’autocritique, de porter un jugement sur soi-même. Les gens mauvais ont une caractéristique particulière et commune, ils recherchent toujours un bouc-émissaire. Ils sacrifient les autres pour garder une image propre d’eux-mêmes, une image sans tache. C’est ce qu’on appelle une pr

The Raven, Edgard Allan Poe : un moment de partage

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"The Raven" (1845) Once upon a midnight dreary, while I pondered, weak and weary, Over many a quaint and curious volume of forgotten lore— While I nodded, nearly napping, suddenly there came a tapping, As of some one gently rapping, rapping at my chamber door. “’Tis some visitor,” I muttered, “tapping at my chamber door— Only this and nothing more.” Ah, distinctly I remember it was in the bleak December; And each separate dying ember wrought its ghost upon the floor. Eagerly I wished the morrow;—vainly I had sought to borrow From my books surcease of sorrow—sorrow for the lost Lenore— For the rare and radiant maiden whom the angels name Lenore— Nameless here for evermore. And the silken, sad, uncertain rustling of each purple curtain Thrilled me—filled me with fantastic terrors never felt before; So that now, to still the beating of my heart, I stood repeating “’Tis some visitor entreating entrance at my