Comme nous l'avons maintes fois fait apparaître, les mouvements et les idées s'importent et s'exportent comme les marchandises. Si de nos jours, dans la posture de la tortue se réfugiant dans sa carapace, une partie des individus tentent d'imposer une opposition aux échanges des biens, ce sont pourtant les mêmes qui importent sans vergogne des mouvements et des idées venus d'ailleurs. Dans le cas des biens et du consommable, il est cependant dommageable de s'enfermer dans un système autarcique, que nos ancêtres avaient compris intenable, au lieu de bien négocier les accords. Par contre, quand il s'agit d'idéologies ou de mouvements, il semble que les différences de système politique, de gouvernement, de système social ou encore économique, ne gênent aucunement ces va-t-en-guerre pour asseoir et imposer des récriminations incohérentes, le retour de l'exilé meurtri ou encore une anarchie complète sans plan de rechange et sans penser aux conséquences....