Elections européennes de mai 2019 : un an pour se préparer, pour bien informer les citoyens de l'Union
La récente reconnaissance
par la France des symboles de l’Union européenne a fait grand bruit enfin en France
surtout où les extrémistes et les obscurantistes continuent leur travail de
sape et de repli par des divagations engendrant doute, peur et haine.
Il était plus que
temps que la France reconnaisse le drapeau et l’hymne européen non seulement
parce qu’elle figure au nombre des membres fondateurs de la construction
européenne mais aussi parce qu’elle s’impose et que ses journalistes et experts
la présente comme le partenaire du binôme formé avec l’Allemagne, autre membre
fondateur ; ce binôme ayant l’énergie et le pouvoir d’entraîner les autres
Etats membres.
Il est donc
bizarre que la France soit n°17 sur 28 dans cette reconnaissance mais surtout
que l’entièreté des membres n’ait pas officiellement reconnu ces symboles. En
effet, comment peut-on appartenir à une union, adhérer à un projet et renier en
même temps tout ce qui pourrait démontrer qu’on en fait partie ? A nouveau
cette névrose, cette schizophrénie galopante. Et on voudrait que les citoyens
comprennent l’Union et se sentent protégés ?
Tout a toujours
été fait pour prendre les avantages que pouvait offrir l’UE et la jeter au feu
de l’enfer sociétal pour les mauvaises politiques nationales ainsi que pour les
jeux de groupes, heu pardon, les élections de partis.
Votre Magy ne répétera
jamais assez que les Etats membres doivent renforcer le système européen au
niveau de la sécurité, de l’économie, du social face aux attaques terroristes
mais aussi face aux marchés américain, asiatique et à la dépendance énergétique
vis-à-vis du Moyen-Orient. Il ne faut absolument pas écouter ceux qui veulent,
par intérêt personnel sans songer à demain, anéantir cette union en y
introduisant des gouvernements radicaux et intolérants mais aussi qui vont
jusqu’à semer le chaos au sein même des nations en y créant le chaos au nom d’une
identité. On change de registre puisque tout le monde est de la même couleur,
alors faut bien trouver autre chose.
Nous avons un an,
et c’est court, pour faire connaître les institutions, ce qu’elles apportent et
ont apporté, pour raser beaucoup de légendes. Pour penser à introduire des
cours sur l’Union européenne à l’école et suivre son actualité.
Faire un
referendum quand les citoyens ne connaissent pas le quart de ce qu’ils doivent
savoir est dangereux. On pense à l’Angleterre et au succès remporté par l’extrême
droite de Nigel Farage.
Commençons
simplement par les symboles qui font tant courir :
- Le drapeau est un signe identitaire et il
est accompagné des drapeaux de chacun des Etats membres de l’Union européenne,
comme un signe de double identité de citoyenneté : Européenne et
nationale.
- L’hymne est tiré de l’ «Ode à la joie »
de la neuvième symphonie (4° mouvement) de Ludwig Van Beethoven.
- La devise : Unie dans la diversité
- La journée de l’Europe est célébrée le 9
mai dans toute l’Union, en hommage à la déclaration de Robert Schuman, acte
fondateur.
- Le passeport avec la double référence :
Union européenne et dénomination de l’Etat membre.
- La reconnaissance de 23 langues
officielles et donc de la diversité culturelle de l’Union.
Offrons à nos
enfants et à nous-mêmes un espace plus grand pour circuler, vivre, travailler,
voyager, rencontrer, apprendre tout en gardant nos spécificités, notre identité
qui est notre richesse à partager et notre langue.
Nous avons un an
pour informer, pour apprendre, pour analyser, pour que l’Union européenne
décide aussi de ce qu’elle veut être si on considère les politiques de la
Hongrie, de la Pologne, de l’Autriche par exemple et les minauderies ou mise en
retrait des autres membres. Cela pèsera aussi dans la balance très probablement.
Magy Craft
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