Belgique - résultats des élections - une autre lecture

Cet article fait suite à celui du 12 octobre "Belgique - demain les élections - non ce ne sont pas les partis qui doivent choisir".

 https://magycraftauteur.com/2018/10/13/belgique-demain-les-elections-non-ce-ne-sont-pas-les-partis-qui-doivent-choisir/

Les résultats tombent et les analyses sont faites de la même manière qu'à l'accoutumée, l'attitude des partis ne changera pas non plus. Ce qui a été écrit dans l'article du 12 octobre est donc valide. En serions-nous surpris puisqu'il s'agit d'un comportement acquis au sein de nos démocraties, malheureusement pas seulement en Belgique. On constate, par conséquent, que la façon dont les partis vont s'acoquiner ou pas entre eux ne pose problème ni aux citoyens ni aux organes d'influence.

Seulement, il flottera dans l'air, comme à chaque fois, ce sentiment d'avoir été floué et que ceux qui monteront sur le podium ne sont pas ceux qu'on attendait. Malgré le temps immémorable de ce jeu de dupes, tous persistent et signent tout en se fiant aux sondages qui ne sont en définitif que le reflet momentané d'un sentiment ou d'une colère. Sauf que lorsque ces reflets sont récurrents, ils deviennent des ressentiments qui conduisent à des actes dépourvus de sagesse.

Comme dans les autres pays de l'Union, la Belgique n'échappe pas au renforcement de l'extrême droite surtout dans le Nord et de l'extrême gauche surtout dans le Sud.
Si on jacasse autour des partis d'extrême droite et qu'on clame une non-alliance avec ces derniers (à voir), l'extrême gauche n'est pas considérée comme pestiférée et on se demande bien pourquoi.
Relire toutes les raisons de la dangerosité dans l'article de votre Magy du 22 mai 2016 : "L'inconcevable est-il moins effrayant parce que de gauche ?"
Disponible sur

Magy Craft - Auteur - Google+


Voyons ensemble ce qu'on peut dire, de notre côté, de ces élections à partir de toutes les contradictions constatées:

Tout d'abord, votre Magy pense que là où il n'y a pas de majorité absolue, il convient que les coalitions se fassent avec les partis qui ont obtenu le plus de voix et par ordre d'importance. C'est de cette façon que le choix citoyen est définitivement le mieux respecté. Les partis ont pour mission de faire en sorte de pouvoir travailler ensemble et de servir les citoyens et le pays au mieux de leurs intérêts. Leur mission n'est pas de produire leur projet respectif qui sied à un pourcentage de la population (et encore seuls un ou deux thèmes frappent la plupart des esprits).
Le parti ayant obtenu le plus de voix n'a pas le droit d'évincer un parti qu'il ne peut pas blairer et obtenir un majorité avec un tas d'autres partis que les électeurs n'ont pas voulu en majorité. C'est ce ressenti qui dans le quotidien et le temps a créé ce désoeuvrement qui se traduit par des comportements erratiques et dangereux lors des choix électoraux.

On constate aussi que l'excuse (présentée aussi par certains comme critère évident et fondamental d'une bonne politique) de ne pouvoir travailler avec un parti diamétralement à l'opposé de ses convictions ne tient pas la route. Nonobstant le déni démocratique, on observe que dans certaines communes des partis aux idéologies opposées peuvent travailler ensemble et ont même fait liste commune et que pour d'autres cette coalition est impossible. Il s'agit donc d'une question de personne et non pas de parti. Les citoyens n'ont pas à souffrir des états d'âme des politiques et de leur incapacité à mettre de côté leurs sentiments personnels. Ils ont un devoir, une mission. Si un travail d'équipe est au-dessus des possibilités de certaines personnes, ces dernières doivent faire un pas de côté ou être démises de leurs fonctions. Comme ils prônent tous un devoir sacré envers la nation et ses habitants, cela ne devrait pas être difficile.

Autre point très important, les partis politiques et le 4° pouvoir semblent encore et toujours être seulement focalisés sur l'extrême droite et la Flandre. Votre Magy, depuis 2013 et bien avant d'ailleurs, a toujours tiré la sonnette d'alarme concernant l'extrême gauche tout autant que le rôle des syndicats quant à leur intention d'influencer le vote de leurs membres pour le parti qui leur signerait des engagements à mettre en place s'il devait arriver au pouvoir.
Le PTB-PVDA est un parti unitaire (flamand et francophone) à tendance marxiste. Très sectaire, il joue la carte des réformistes comme la NVA qui s'est adoucie en façade pour mieux collecter des âmes et entrer dans le jeu politique. 
Bizarrement, les partis en tête vont lui faire la cour pour une alliance contre nature et les marxistes jouent la vierge effarouchée qui ne donnera pas sa virginité à n'importe quel prix. Du show pour les aveugles. Cela fait pitié.

Que ce soit de droite ou de gauche, les extrêmes sont à bannir. Ceux que vous prétendez honorer avec fleurs et couronnes ainsi que les documentaires que vous regardez en larmes ne sont que des paravents à une folie ou une idiotie collective.

Un autre cas de figure concerne le PS. Ce brontosaure à scandales financiers sans fin, cet animal qui aime les gens à tel point qu'une fille doit venger un père qui a fait de Molenbeek une commune de non-droit. Les gens de cette commune ont la mémoire courte ou bien y trouvent-t-ils un intérêt bien particulier ? Dans tous les cas, ce serait avec la liste du bourgmestre sortant MR (libéraux) que le PS devrait faire la coalition et pas avec le PTB et Ecolo.

Ce discours par contre n'est pas tenu dans la commune ou sévit le PS Emir Kir commune de Saint Josse. Il faut lui faire barrage. Il est bien temps ! C'est bien avant 2013 aussi que Magy attirait les regards sur Emir Kir et la fameuse Mahinur Özdemir du CDH. Comme les analystes sont lents à la détente et les politiques hypocrites et égocentriques. Faut-il rappeler que les brebis galeuses passent d'un parti à un autre ? Pourtant, il y a eu des tas de raisons de relever Emir Kir de ses fonctions.
Cela aussi ne semble gêner personne dans nos démocraties.

Magy pense qu'il y a beaucoup de chose à mettre en ordre au point de départ. Les commentaires sur les conséquences sont vains et deviennent agaçants comme la craie qui crisse sur un tableau. La preuve ? Ils sont tous gagnants. Ceux qui ont un peu perdu et bien c'est parce qu'ils n'avaient pas mis de jeunes sur les listes et les autres ? c'est parce qu'ils avaient mis des jeunes qu'on ne connaissait pas. Voilà, voilà !

On ne sera pas étonné non plus que les émissions et les infos tournent autour de ceux qui feront le plus de mal à notre société, qui prêchent le plus d'idioties irréalisables, qui sont hors de nos codes et valeurs. Une manière de les valider sans doute.
Viendra le jour où les citoyens qui payent en monnaie trébuchante pour tous ces gens ne le feront plus et alors bonne chance à tous. Cela, Magy le dit aussi depuis un certain temps. Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. 

Ce qui est certain, c'est que les analyses sont aussi rétrogrades que le jeu politique lui-même, que les citoyens ne sont pas prudents ni clairvoyants. Il faut absolument revenir à une règle claire et juste et à une abolition des partis extrêmes qui ont été validés dans nos démocraties par des inconscients ou des stratèges hyper démagogiques. 

Craftiennement vôtre,

Magy Craft




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Nos jeunes, nos enfants

Tout est relatif, le danger comme les psychoses.

Les syndicats: service ou raison d'être ?