Quand allons-nous arrêter notre chute ?
Parce que nos jeunes appellent à l'aide pour que l'on tienne compte de leur avenir, de leur survie et que nous ne faisons rien ou presque pour le leur garantir au niveau de la planète et conséquemment de ses ressources; que de plus en Belgique, une ministre de l'éducation francophone (Marie-Martine Schyns), (les étudiants qui manifestent sont francophones et néerlandophones - pas de scission qui n'est et n'a toujours été que politique), les menace même de sanctions comme la possibilité de ne pas obtenir leur diplôme en fin d'année!
Parce que l'Union européenne demeure le ring des combats nationaux des Etats membres avec le risque continu et aujourd'hui palpable de se disloquer ou d'être bloquée dans son fonctionnement,
Parce qu'au niveau de l'apprentissage scolaire, les ministres de l'éducation des EM n'incluent toujours pas des cours sur l'UE et son actualité ainsi que des cours sur l'écologie et ses gestes pratiques au quotidien,
Parce que les femmes ont déjà perdu leurs droits dans certains pays de l'Union ainsi que la presse et certaines minorités,
Parce que malgré toutes les alertes, malgré tous les exemples, malgré tous les cris, on continue à se battre sur les murs virtuels et sur les plateaux de télé, que les partis politiques font de même et cèdent leur place aux radicaux,
Parce que malgré l'urgence que nous avons à mettre en oeuvre au niveau de l'Union notre défense au niveau social, économique et militaire mais que les acteurs d'influence de la société continuent à ne pas informer sérieusement et valablement tout un chacun mais que par contre ils persistent dans leur jeu malsain des guerres et oppositions stériles et délétères, Magy retranscrit quelques paragraphes de ce qu'elle avait déjà écrit dans son premier livre, en 2013, concernant le manque d'action pour notre survie, la violence devenue tolérable voire justifiée, la maltraitance de la classe moyenne et sa disparition par les bons samaritains et les partis politiques pour maintenir un système social de façon populiste et injuste, la débâcle de l'enseignement, la politique de l'excuse envers et contre tout, surtout du bon sens.
Alors, quand allons-nous arrêter notre chute ?
"On a assez de perles pour
commencer à voir le collier que notre Homme porte au cou. L’Homme est bon et
veut la paix, donc il est en droit de faire la guerre et de verser le sang pour
cette noble cause. L’Homme en société a une éthique concernant la vie qui est
qu’individuellement il est interdit de se l’ôter, qu’une souffrance immonde ne
peut être soulagée avec respect parce que l’euthanasie est considérée comme un
meurtre mais un animal de compagnie a droit à ce geste de bonté et les
génocides sont permis pour des raisons économiques et politiques. L’Homme est
pieu et Dieu pardonne, c’est pourquoi il peut tuer en son nom et commettre des
viols dont les fruits devront être gardés par les femmes meurtries de son
Église. L’Homme est généreux et veut l’égalité. Il déteste les plus riches, les
plus beaux, les meilleurs que lui et n’a jamais hésité en masse à leur couper
la tête, les torturer ou les mettre sur la paille.
Parce que l'Union européenne demeure le ring des combats nationaux des Etats membres avec le risque continu et aujourd'hui palpable de se disloquer ou d'être bloquée dans son fonctionnement,
Parce qu'au niveau de l'apprentissage scolaire, les ministres de l'éducation des EM n'incluent toujours pas des cours sur l'UE et son actualité ainsi que des cours sur l'écologie et ses gestes pratiques au quotidien,
Parce que les femmes ont déjà perdu leurs droits dans certains pays de l'Union ainsi que la presse et certaines minorités,
Parce que malgré toutes les alertes, malgré tous les exemples, malgré tous les cris, on continue à se battre sur les murs virtuels et sur les plateaux de télé, que les partis politiques font de même et cèdent leur place aux radicaux,
Parce que malgré l'urgence que nous avons à mettre en oeuvre au niveau de l'Union notre défense au niveau social, économique et militaire mais que les acteurs d'influence de la société continuent à ne pas informer sérieusement et valablement tout un chacun mais que par contre ils persistent dans leur jeu malsain des guerres et oppositions stériles et délétères, Magy retranscrit quelques paragraphes de ce qu'elle avait déjà écrit dans son premier livre, en 2013, concernant le manque d'action pour notre survie, la violence devenue tolérable voire justifiée, la maltraitance de la classe moyenne et sa disparition par les bons samaritains et les partis politiques pour maintenir un système social de façon populiste et injuste, la débâcle de l'enseignement, la politique de l'excuse envers et contre tout, surtout du bon sens.
Alors, quand allons-nous arrêter notre chute ?
"(...) comme si hier était
toujours un refuge pour l’oubli, un sac où l’on ne veut garder que le meilleur
de l’Histoire et faire de ses horreurs des anecdotes à conter voire des leçons
à retenir pour le seul calvaire des élèves peu motivés mais guère pour le genre
humain qui en définitive n’en a cure puisque la répétition semble être son seul
crédo.
La répétition est la seule religion de
l’Homme."
" (...) nous voici arrivés émerveillés à l’Heure de la grande technologie et
du savoir. L’Heure de notre vanité la plus absolue et la plus vaine. Celle à
laquelle nous passons notre temps mortel à décortiquer les évènements qui nous
ont précédés et ceux qui les ont provoqués. Nous jetons un regard larmoyant et
compatissant sur les victimes et les conséquences des actes de ces ignorants et
forts de notre brillante analyse, nous garantissons aux générations qui nous
suivent que nous avons appris les leçons du passé et pleins d’orgueil nous
jurons outrancièrement un avenir digne de l’Humanité."
"Paradoxalement,
dans ses codes dits éthiques, l’Humain interdit à un congénère de s’ôter la vie
alors qu’elle est censée lui appartenir. Par contre, il n’a aucun cas de
conscience en ce qui concerne le suicide collectif semble-t-il. (...) La majorité en détruisant l’habitat de l’Humain et ses ressources
ne commet-elle pas un meurtre envers une minorité en accord avec les codes et
ce qu’on appelle une conscience, en plus de son propre suicide ?
Il est vrai que la lèpre mutante de ce
siècle est l’incohérence. Le bon sens est en voie de disparition. Quel démon
colérique a pris possession du mental jusqu’à la folie et l’absurdité
collective. L’Humain a gardé le pire de la bête sauf son instinct de
préservation de l’espèce."
"(...) C’est à
ce moment fatidique que l’Homme schizophrène apparaît dans toute sa splendeur,
étincelant de mille feux d’indignation et de larmes. On le verra manifester
dans les villes de son monde à l’agonie, cracher son dégoût sur les murs virtuels
pour cacher son visage de la honte, envoyer des secours aux rescapés des
populations qu’il a condamnées, replanter une racine là où il a pulvérisé des
milliers d’arbres.
Jour
après jour, minute après minute, on entend ce tumulte de voix, on lit ces mots
outrés qui ne sont que les effets précipités d’une envie de déculpabilisation individuelle
pour l’accord tacite d’un pacte social. Il est rassurant de se dire que
personnellement on n’est pas responsable du chaos qui sévit partout dans le
monde ni même tout près de chez soi. (...) Sur ces
mêmes murs virtuels de déculpabilisation, où seuls les innocents s’expriment,
éclatent à chaque instant une violence et une bassesse inouïe. Tous ces bons samaritains
se livrent une guerre encore plus effroyable que celle qu’ils sont censés
condamner, s’opposent comme les armées sur le terrain, prennent parti sans
souvent comprendre les tenants et les aboutissants et participent ipso facto au
conflit."
"C’est comme si toute une société était
enfermée dans un bocal que l’on secoue et que chaque individu avait la tête à
l’envers."
"(...) Cet Homme moderne semble faire un retour en arrière, comme un retour
vers le fœtus. On serait à notre époque à
la phase de l’adolescence. Toute la société est bâtie sur cet axe juvénile.
Il est totalement dépendant. (...) Doit-on dès lors s’étonner de son
comportement irrationnel et égoïste ? De son indécision et de ses
paradoxes ? De ses crises identitaires et de son immaturité dans ses
jugements, ses choix ?
(...) Il a créé ainsi un monde d’enfants perdus en recherche d’appuis et de guides et
pour lui-même un monde illusoire de Peter Pan unit à des Wendy orphelins des
parents qu’ils ont abandonnés par un égoïsme embelli de multitudes de
justifications. Toutes les générations sont éclatées et mortellement seules, sans
moyen de communication.
Cet
Homme- adolescent est donc logiquement dans l’incapacité de se gérer, d’éduquer
ses enfants, de prendre soin de ses parents âgés, de prendre sa destinée en
main, de contrôler ses élus politiques, d’analyser les aberrations du monde."
"(...) Mais le
temps court toujours plus vite que notre Homme et voici qu’en très peu de temps
les effets de son comportement inconsidéré se font ressentir.
Les
enfants sont à la dérive, n’obéissent plus, fuient l’école, sont violents, font
de la prison ? Le rôle parental n’est pas remis en cause. C’est à l’Etat à
trouver des solutions, à l’Ecole de remplir le rôle des parents en matière
éducative.
Le
dialogue disparaît entre les enfants-rois et les parents-copains ? On
passe le relais aux thérapeutes et aux médicaments.
Néanmoins,
notre Homme-adolescent n’a pas perdu son paradoxe et quand les Institutions
prendront les sanctions et les mesures nécessaires pour remettre de l’ordre, il
sera le premier à s’élever contre toute forme d’autorité à l’égard de ses
enfants et s’offusquera que l’on puisse même imaginer prendre sa place dans ce
rôle primordial. (...) Comment la nouvelle
génération va-t-elle pouvoir bâtir un futur sur des bases aussi branlantes.
Livrée à elle-même dans une famille où les parents se déresponsabilisent sous
le couvert de la liberté d’expression qu’ils tentent de vivre au travers de
leurs enfants et une société qui prend en charge ces derniers, comment
va-t-elle s’affirmer, s’éduquer, mûrir, s’affranchir ? Par la révolte, la
violence, la dépression, le suicide, le décrochage scolaire, l’automutilation,
le manque de perspective dans l’avenir."
"(...) Quel
cauchemar que la société actuelle qui tombe en lambeau. Une hypocrisie gluante
dégouline de tous les murs tant de ceux des citoyens que de ceux qui mènent la
danse. La plus belle et la plus convaincante est sans doute celle de l’égalité
et du renoncement du chacun pour soi en créant une structure sociale et
solidaire et évidemment de manière délirante en promulguant la différence et
l’individualité. Le troupeau en a perdu la boussole et le berger a choisi ses
pâturages tout en donnant le change, ce que l’on nomme communément : la
démocratie.
La
puanteur de ce mensonge personnel et social s’est toujours révélée mais a pu
être dissimulée d’un commun accord sous l’ombre de la déculpabilisation. La
crise économique de longue haleine qui a étendu ses tentacules dans le domaine
social de toutes les couches de la population et de ses organismes a fait
éclater le glaçage de l’image stéréotypée du citoyen miracle pour laisser place
à l’individu primaire, sectaire, avide, jaloux et violent.
Lors de
quels moments fatidiques peut-on voir transpirer toute la noirceur et le
mensonge de notre Homme couplé cette fois à notre bon samaritain puisque
personne n’est responsable de rien en ce bas monde ?
Une
partie du monde meurt de trop manger et dépense une fortune pour les soins liés
aux maladies de surpoids, affame l’autre partie du monde pour des raisons économiques
et politiques. Le bon samaritain s’en offusque tous les jours, se révolte
contre la surproduction et les denrées excédentaires détruites, dépense de
l’argent en aides humanitaires pour les populations qu’il laisse ses élus
martyriser. Mais voici que maintenant, le drame est à sa porte comme il ne l’a
jamais été dans le monde moderne et notre bon samaritain redevient l’Homme
égoïste, sectaire et violent. Il ne partagera pas ce qui lui reste avec plus
pauvre que lui, fini les largesses quand elles ne pèsent pas, mais attendra
qu’on lui vienne en aide alors qu’il aura vertement critiqué l’Etat de prélever
de plus en plus de taxes pour subvenir aux besoins des plus précaires de la
société pour justement accomplir le devoir de solidarité de son système dont il
ne veut pas se départir puisqu’il le juge salutaire et vital. Il n’aura aucun
scrupule à dépouiller du fruit de son travail le samaritain voisin, courageux
et indépendant qui paie les taxes de la solidarité, afin de bénéficier durant
un laps de temps très court d’un délai de survie au lieu de s’attaquer à la
cause de son problème. Notre Homme-adolescent et dépendant ne mûrit pas. Quand
ses voisins seront aussi dépouillés que lui, notre bon samaritain empli de
grâce et de paix envisagera de couper les têtes des dirigeants et de mettre à
feu et à sang son milieu de vie. Il n’aura toujours pas l’idée de s’attaquer à
la cause, aux vrais responsables, de s’adresser à tous ceux qu’il a ignorés,
discrédités et de mettre en place un nouveau système. Car fondamentalement
notre bon samaritain est cet Homme-adolescent qui tempête contre son parent
État, qui casse sa chaise et jette ses cahiers par terre mais craint de quitter
la maison."
"(...) Ceci nous
mène sur les sentiers caillouteux et tortueux de l’enseignement. (...) Est-ce pour cela, que malgré la lutte et les
slogans de « l’école pour tous », notre société compte autant
d’analphabètes qu’au début du XIX° siècle quand les citoyens clamaient que
seuls les nantis avaient le privilège de la connaissance ? (...) Sans oublier le
paradoxe, qu’on va finir par prendre en affection, de notre Homme qui s’en va
militer et créer des organisations dans les pays « émergents » afin
que tous les enfants aient accès à l’école et à un avenir décent ;
alors que de son côté de la planète, il
va diminuer la qualité de l’enseignement, supprimer les travaux à domicile ou
quasi, varier les méthodes d’enseignement à l’infini en créant des générations
de cobayes, supprimer les motivations en
cherchant une égalité qui ne peut exister, en ne voulant en même temps que des
intellectuels culpabilisant de cette façon ses rejetons ayant un don ou du goût
pour des métiers de création, plus manuels ou n’ayant pas les capacités tout
simplement. Les belles écoles d’Arts et Métiers deviendront des poubelles pour
des éléments turbulents et violents jusqu’à ce que la crise économique se
prolongeant trop longtemps cette fois-ci et que le miracle espéré
n’apparaissant pas, on conviendra que certains métiers sont manquants et qu’il
conviendrait de les réhabiliter. Faut-il être fier et inconscient pour ainsi
mettre toute une société à genou au nom d’une égalité qui n’existe pas et qui
n’existera jamais au lieu de nous parler de complémentarité et de satisfaction
personnelle."
Mais
quand l’opportunité se présente, le bon samaritain profitera de l’argent qui
lui tombera du ciel, d’un héritage ou de l’argent des autres, injustement ou
pas, et mènera la vie de ceux qu’il hait tant. La question ne se pose pas de
savoir si l’aisance provient de la sueur, d’heures non calculées de labeur,
d’années de patience, d’un parcours chaotique et difficile, de privations. Et si lui-même n’a jamais eu ce courage,
cette audace, cette faculté mise à part l’envie et la jalousie."
(...) Aucun état d’âme à voler son voisin des
petites économies qu’il a patiemment mises de côté au prix de sacrifices
familiaux par la revendication d’impôts d’avantage majorés pour les plus
riches, sans réfléchir que les castes se serrent les coudes et « leurs
élus » en premier lieu. Attendu que dans cette confusion hargneuse peut-on
encore définir le niveau minimal déterminé comme étant de la richesse ? La
classe dite moyenne, toute aussi laborieuse, a été sacrifiée sur l’autel de
cette vindicte populaire. Pouvait-elle être considérée comme étant « le
Crésus » de la société et l’ennemi à abattre afin de résoudre le problème
économique sévissant dans les pays ? Elle représentait en fait les luttes
et le travail acharnés des parents de ceux-là mêmes qui l’on enflammée. C’est
ainsi que graduellement la masse a fait elle-même le travail d’abolition des
classes en recréant une différence encore plus grande entre les très pauvres et
les très riches. Il est bien connu que la cupidité et la jalousie ne paient
pas. Malheureusement ce sont ses propres enfants qui en subiront les
conséquences se retrouvant dans une situation bien plus précaire encore que
celle de leurs arrières Grands-Parents. Les véritables coupables de la débâcle
économique et comportementale citoyenne actuelle se frottent les mains et
ricanent. Non seulement ils sont arrivés à s’enrichir personnellement
d’avantage mais ils sont parvenus à faire en sorte que leurs dettes et leurs
crimes soient payés par les citoyens et les États, ce qui revient en fait au
même"
"(...) Le monde
ne tourne plus rond, il tourne carré. Tout est angulaire comme les murs d’une
prison où se côtoient la petite et la grande délinquance de la société. Les
criminels qui se reconnaissent et ceux qui s’ignorent. Le bocal va exploser
mais l’Homme s’en moque, il a réponse à tout, il gère tout, il n’est
responsable de rien. Alors, il reste les étoiles."
"(...) Un homme
primitif est craintif. Un craintif a donc besoin d’un chef. Mais dans le monde
qu’il s’est créé l’Homme ne veut plus l’accepter. Il veut une société
égalitaire. L’égalité est-elle possible ? Et qu’entend-on par
égalité ?
Ce qui
est frappant et on pourra à nouveau noter le côté égoïste de cette créature,
c’est qu’elle veut. Elle veut beaucoup. Que donne-t-elle ? Qu’est-elle en
mesure d’apporter pour obtenir ? N’est-elle pas plutôt apte à prendre ou à
usurper pour avoir ce qu’elle désire ?
Égalité.
Un mot que l’Homme de notre temps affectionne énormément. Mais là aussi la
déception l’attend car l’égalité n’existe pas.
(...) Ne confond-on nous pas respect et bien-être redevables à
tout être humain avec égalité ? Ne serait-ce pas là le départ de tous nos
soucis d’évolution harmonieuse, d’aller-retour sans avancées notables ?
Pour
comprendre il faut sans doute se pencher sur le côté égoïste de l’Homme quand
on veut couper court à ses belles théories pour lesquelles il est capable de
passer un temps incalculable à palabrer dans le vide. Sur ce point il est
monstrueusement remarquable.
Comment
un humain peut-il être égal à un autre tout en étant différent ? N’est-il
pas, ne doit-il pas plutôt être complémentaire ? Pour qu’une société
fonctionne correctement, se développe dans tous les domaines, il faut que tout
le monde y trouve sa place et y soit reconnu, apprécié pour qui il est et pour
ce qu’il offre, apporte à la société. Il reçoit en retour le savoir -faire, les
compétences des autres individus. Un point qui ne doit jamais être négligé est
la reconnaissance de la qualité du savoir -faire de chacun et le devoir de
bien-être envers chaque individu.
De cette
façon la complémentarité efface la course à la fausse notion d’égalité qui est
une notion perverse entraînant plus d’inégalités et de conflits que le but
recherché, la paix et une vie décente.
Quand on
parle d’égalité en société, on sous-entend indirectement une notion de classes.
Dès le départ, on se retrouve avec des catégories d’humains auxquelles on a
octroyé une spécificité propre et une valeur selon des critères déterminés
comme importants ou non par ladite société. La complémentarité gomme les
catégories. En partant toujours de la notion d’égalité, l’Homme a imaginé des
systèmes politiques divers qui n’ont en rien modifié la situation. Cela ne le
pourra jamais car l’égalité n’est pas possible et d’autre part on se souviendra
que l’Homme est égoïste. Primitif, il a toujours ses dominants avides de
pouvoir et ses dominés demandant à être guidés. Dès lors, quel que soit le
système mis en place, les dominants seront toujours supérieurs aux dominés et
il y aura toujours des couches et des sous-couches. L’égalité est impossible.
Si on
accepte l’idée de la complémentarité, on peut parler plus honnêtement et
élaborer une société plus heureuse.
Tous les
Hommes ont droit au même respect et aucun savoir -faire n’est méprisable car
considéré comme vital pour le fonctionnement de la société. Tous les
savoir-faire seront rémunérés au même taux et avec les mêmes avantages sans
qu’il soit impossible qu’un Homme n’ait que les moyens de la survivance.
L’égalité n’existant pas et à partir du moment où personne n’a à se plaindre
d’injustice, ceux qui veulent ou peuvent plus, développeront leurs affaires à
leur convenance sans créer de chaos puisque le chaos naît du manque et de l’injustice
ainsi que du mépris.
Ce qu’il
nous faut est un changement de mentalité !"
Magy Craft
Quand la terre tourne carré (2013) disponible sur Thebookedition.com (version papier et PDF)
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Le site de Magy Craft : https://magycraftauteur.com/author/magycraftw/
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