Il en va donc toujours ainsi....

Mes chers Craftiens, amis lecteurs,

Pour cette année qui chemine vers sa fin, que vous dire de plus que je ne vous ai écrit durant tous ces mois. Depuis l'écriture de "Quand la terre tourne carré", publié il y a pratiquement quatre ans déjà, les articles composés chaque semaine n'ont été qu'une photocopie d'évènements déjà vécus, de paroles trop souvent dites, de comportements sans cesse répétés par les acteurs de notre société. Ces acteurs politiques, médiatiques, citoyens qui par leur attitudes paradoxales, schizophréniques ne font que faire revivre un passé qu'ils veulent enterrer. Ce livre reste malheureusement d'actualité parce qu'il met en lumière la nature apeurée de l'Humain qui fait de lui, malgré les commémorations en tous genres, un grand amnésique de l'Histoire. La répétition étant son seul crédo.

Nous avions déterminé les manipulations politiques et émotionnelles ainsi que le conflit interne de notre grande culpabilité en ce qui concerne la montée du radicalisme islamiste. Il faut relire les pages de ce chapitre pour se rendre compte de l'absurdité de notre société qui nous a conduit dans la situation actuelle. Il n'est jamais bon de dire certaines vérités trop tôt. Bien que je pense qu'il s'agisse d'une question de mentalité que je n'ai de cesse de vouloir remettre en question en situant le libre arbitre et la réflexion au centre des décisions de l'Humain. Au fil des mois et des années, nous arrivons exactement à ce qui est écrit dans le livre. Je me demande pourquoi il faut toujours autant de temps pour qu'on réalise une évidence. Il en est de même avec la montée en puissance de tous les partis extrêmes qui nous ramèneront au Moyen-Âge ou à l'Âge de pierre. Pourtant, lorsqu'on se tourne vers la France, l'Italie ou l'Autriche sans parler des Etats-Unis, partout, politiciens, experts, journalistes gardent les mêmes habitudes et les citoyens partent à la dérive. Ils agissent tous de façon contraire à l'objectif qu'ils visent ou qu'ils promettent: un monde beau et sain. Nous ne parvenons pas à faire triompher le "bien". Nous laissons toujours la terreur, les incompétents voire les fous diriger nos vies. Nous avons grandement besoin d'une bonne psychanalyse.

Il y a aussi cette idéologie du racisme qui ne meurt pas. J'y ai consacré mon deuxième livre. Comment au XXI° siècle peut-on encore prétendre qu'il y ait plusieurs races humaines et transmettre cette idéologie à nos enfants au travers de plaintes, de luttes en son nom? Nous découvrons bien vite qu'il s'agit et qu'il s'est toujours agit d'une coupure, d'une domination instinctive entre tribus, classes sociales, sexes, etc.... dans tous les cas de "racisme", les pauvres et les femmes (les enfants) ont été et sont inclus. Cela ne semble gêner personne, pas assez pour leur faire tourner sept fois la langue dans la bouche avant de parler. Je vous ai fait faire un petit tour du monde et rapidement le constat est là. Tous, nous avons été bourreaux ou victimes au cours de l'Histoire. De nos jours, maintenant, nous et nos gouvernants pratiquons des génocides, sans aucun état d'âme, à l'encontre des populations qui se trouvent sur la route de pipelines, de barrages, de mines ou d'autres produits. Dans le même temps, nous envoyons des millions d'euros ou de dollars pour laver notre conscience vers des pays où nous vendons des armes, où nous fomentons des guerres, où nous maintenons la famine. L'Union européenne se fracasse. Les Etats membres l'ont prise comme bouc émissaire pour justifier leur politique nationale désastreuse. Ces Etats ont voulu le meilleur mais n'ont rien voulu mettre en commun. Les politiques sociales, fiscales et sécuritaires qui auraient fortifiée l'Union face aux autres blocs n'ont pas pu voir le jour et les citoyens en ont souffert. Pire, conditionnés pendant des années par leur gouvernement respectif, ils s'en détournent. Et maintenant? Des tas de petits pays isolés avec leur monnaie face aux autres puissances ou plus grave sous emprise et dans un climat dictatorial?

Dans notre maison, le feu avait pris plusieurs fois. Nous avions pu l'éteindre. Cette société juvénile, à confondu "libération du vieux carcan" avec manque de structure, de discipline, de désir, de but, d'autonomie. La majorité fait autorité. Quelle majorité? Celle que l'on manipule le mieux pour des desseins à court terme et aux conséquences néfastes. Il suffit de regarder le monde pour s'en convaincre. Où avons-nous mis notre bon sens? Tout n'est que lutte, combat. Plus on parle, moins on s'écoute. Plus on analyse, moins on voit.

C'est pourquoi, je refuse d'isoler les évènements. Tout est lié. Avant de résoudre chaque problème, trouvons la cause générale.

Je suppose qu'avant que l'Humain n'arrive à l'âge adulte, il aura réussi son suicide collectif en détruisant sa planète. Il n'y a pas plus fou qu'un être qui manifeste contre la cigarette mais construit des centrales nucléaires et respirent des particules mortelles sans parler de se qui se trouve de nocif dans son assiette. Une autre manipulation.

Sur ce, j'allume ma cigarette, chez moi, sans personne autour. Puisqu'il faut voter des lois pour que les parents respectent leurs enfants dans la voiture ou en règle générale, je suppose qu'il y en aura pour le comment vivre chez soi. Faîtes bien attention quand vous revendiquez égoïstement ou sans réfléchir plus loin. En vous faisant accepter des lois au compte-gouttes, on perd de vue l'étendue des restrictions mises en place. Chacun tente d'imposer à l'autre non seulement ses idées mais sa façon de vivre au nom du bien-être de la collectivité tout en se battant pour garder son individualité. On se retrouve dans un Etat, un pays totalitaire (gauche, droite ou dans n'importe quel sens) sans aucune liberté. Faut-il des lois pour apprendre le respect et rappeler ce qu'est l'éducation?

Le Tome II des articles de Magy Craft (année 2016) sera disponible bientôt sur Thebookedition.com en format livre et pdf

Magy Craft





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