Ces illuminés propagateurs, ces faux redresseurs de torts

On ne s'étonnera pas de la révolte et de l'immense déception éprouvées par votre Magy à l'annonce de la campagne "Vous valez mieux que ça!" lancée par la ministre de l'Egalité des chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles Isabelle Simonis, la RTBF et la Plateforme de lutte contre le racisme. Cette campagne dont la publicité a été faite par la chaine publique RTBF à heure de grande écoute. La révolte et la déception proviennent du mot "racisme" attaché tant aux organismes y participant qu'à une des clause de la charte de la RTBF ou encore de la façon dont la campagne est présentée même si on y parle d'assignations identitaires.

Après avoir consacré tout un livre sur le sujet ("Racisme - une idéologie de l'absurde") et des tas d'articles démontrant au travers de chaque évènement l'ineptie de vouloir perpétuer cette idéologie, votre Magy ne pouvait qu'être catastrophée que les acteurs influents de la société continuent à enseigner, diffuser cette idéologie. En tant qu'être humain vivant au XXI° siècle, il faut être honteux non seulement de croire mais de diffuser l'idée qu'il existe plusieurs races humaines comme si une différence de pigmentation créait une nouvelle race. Il est temps qu'à l'école les cours de sciences s'adaptent et enseignent les nouvelles découvertes.

Par ailleurs, il a été dit et redit et démontré qu'il s'agissait d'une ségrégation visant certains individus suivant l'époque ou les intérêts économiques mais qui a toujours inclus les femmes et les plus démunis (quelle que soit la pigmentation, le pays, le continent) et cet état de fait est encore et toujours d'application. Malheureusement, en voulant couvrir les injustices sous couvert de cette idéologie nous sommes non seulement passé à côté de la possibilité de voir le problème dans son ensemble mais pire nous nous sommes laissés prendre au jeu de ceux qui ont utilisé cette idéologie pour couvrir des actes inacceptables et engendrer un clivage dans les sociétés, une augmentation du rejet de l'autre, un sentiment d'injustice, des programmes à fonds perdus car visant des cas inexistants et une montée spectaculaire des partis populistes et nationalistes.

Peu à peu, on se rend bien compte qu'on ne peut tout attribuer à l'idéologie du racisme, le terrorisme islamiste nous a confronté à cette évidence. On parle alors "d'assignations culturelles, identitaires, religieuses" mais fondamentalement les organismes gardent leur dénomination "anti-racisme", on présente les campagne comme "anti-raciste" et donc on énerve encore plus gens qui ne se sentent pas "racistes" mais exaspérés par l'acceptation comportementale de certains par la société qui se veut "anti-raciste" ?! Or si tout le monde était vraiment sur un pied d'égalité pour ces "anti-racistes", les sanctions et récompenses seraient les mêmes pour tous.

Quelques extraits de "Racisme - une idéologie de l'absurde" pour nous rafraîchir la mémoire ou pour mettre les pendules à l'heure:

"(...) Qu’est le racisme ?
Un mot mis au dictionnaire au XX° siècle, même s’il fut utilisé antérieurement et par les plus grands tel Voltaire. Une idéologie basée sur un drôle de concept. L’étrangeté d’une croyance fondée sur l’idée qu’il existe une subdivision de l’espèce humaine en trois groupes: Jaunes, Noirs et Blancs et qu’il existe une hiérarchie entre ces races. Cette croyance s’est répandue comme une traînée de poudre dans le monde entier. Elle a fait plus d’adeptes que n’importe quelle religion et a été inculquée de génération en génération sans que l’on se pose la moindre question.(...)

"(...) Cette classification loufoque et dramatique a prévalu, avec diverses tentatives de perfectionnement dues à l’influence des idées linnéennes, tout au long du XIX°S.
Pendant deux siècles, l’idée qu’il existe plusieurs races humaines, étagées en degrés d’importance prouvés « scientifiquement », a été martelée et diffusée avec le plus grand sérieux par des gens dits respectables à la face du monde et enfouie dans le cerveau de chacun.

On doit se demander pourquoi il a été aussi aisé de répandre cette idéologie à grande échelle avec une telle aisance. N’est-ce pas tout simplement parce qu’au fond de chaque être humain sommeille la peur de celui qui n’appartient pas à sa tribu ? Car fondamentalement, on a beau s’entourer de toutes les merveilles technologiques, les mentalités n’évoluent pas aussi rapidement et l’Homme reste une créature attachée à son territoire, à sa tribu, à ses coutumes.

Cette nouvelle idéologie est source de bien des confusions qui ont empêché nos sociétés dites modernes de pointer correctement les problèmes existant au sein des différents groupes humains mais pire encore d’être utilisée comme arme politique tant par les adeptes de l’idéologie que par les victimes, les anti racistes ou encore la société dans son ensemble, elle-même conditionnée à son insu.
En ayant introduit les mots « race » et « racisme » au dictionnaire au XX° siècle, n’avons-nous pas entériné l’idéologie, n’avons-nous pas validé une inexistante subdivision de races? Car il n’existe qu’une seule race humaine et la génétique le prouve de nos jours, s’il fallait le prouver pour les sceptiques.(...)"

"(...) Posons une première fois la question : où se situe le racisme tel qu’il est entendu et défini ?
La création de ce mot a caché de nombreux problèmes inhérents à la mixité de nos sociétés. Trop focalisés sur ce concept inepte, les adeptes de cette idéologie, les « pro » et les « anti », sont passés à côté de l’essentiel. Ils restent aveugles et sourds aux raisons, aux motifs de chacun de ne pas pouvoir s’entendre et de trouver le bon compromis. On a juste préféré jouer le jeu des bourreaux et des victimes de la couleur de peau. Mais tous, nous sommes ou avons été bourreaux ou victimes et pas à cause de la couleur de notre peau et sans prise de conscience, cette roue infernale ne cessera de tourner dans un sens puis dans l’autre.

Il y a cette idée saugrenue avec la création de l’idéologie du racisme que seul « l’homme blanc » est raciste. C’est en tout cas de cette façon que la majorité l’entend. Le but n’est pas ici d’entrer dans des considérations et des études sans fin, c’est un fait et on le sait et c’est cette version que l’on nous vend en Occident et dont on a davantage conscience depuis l’expansion de l’utilisation des réseaux sociaux.
Or, sur tous les continents depuis la nuit des temps, les Hommes se sont asservis les uns les autres. Les Arabes, qui s’enfonçaient dans la savane africaine pour enlever leur main-d’œuvre, furent des esclavagistes. Main-d’œuvre qui n’était même pas comparée à des sous-hommes mais à des animaux. Notons aussi que leurs frères Africains les vendaient aux plus offrants sans remord.
Au Japon, on retrouve la même dépréciation vis-à-vis des Burskumin. Et on peut continuer longtemps.

On a constaté au fil du temps ce qui a été nommé le « racisme anti Blanc ». Un concept fort discuté et pris avec beaucoup de distance et de précaution surtout au niveau politique tant pour les uns cela paraît absurde que les « Blancs » dominants puissent subir le racisme et pour les autres pour éviter un accroissement de mésentente sociale due à une politique inégalitaire à l’encontre des autochtones. Le « racisme anti-Blancs » est une expression utilisée pour désigner un racisme spécifiquement tourné contre les Blancs. Ce racisme est vu comme un retournement du racisme d’où l’expression « racisme » à l’envers parfois utilisée en Europe et aux Etats-Unis car ce racisme évoque dans plusieurs pays le racisme exercé par les dominés, le racisme étant exercé par les dominants. Preuve sublime que de vouloir parler au travers de cette idéologie, non seulement, nous oblige à nous enfoncer dans un imbroglio impossible mais en plus que quel que soit le côté du mur, les citoyens déclarent exacte la notion de races multiples hiérarchisées !

Ce que je tente d’expliquer par ceci c’est que l’asservissement d’un peuple par un autre peuple n’est pas le fait des Occidentaux uniquement, que ceux qui crient à la victimisation ont été eux-mêmes auteurs de crimes identiques et que cela ne démontre pas qu’il s’agisse automatiquement du fait qu’il soit établi en leur chef l’idée ou la croyance de l’existence de plusieurs races humaines.
Par contre, je suis certaine que la création de cette idéologie et de l’instauration du mot au dictionnaire a provoqué de nouvelles perversités que nous verrons plus tard.

Il a plutôt toujours été question de rapport de force, de sentiment de supériorité de par la richesse, l’évolution, la culture, l’habitat, les outils, le type de société. De nos jours, il en est encore ainsi n’en déplaise aux « anti racistes ». Car il ne s’agit pas de racisme mais d’intérêts personnels et de rapport de force, de sentiment de sécurité comme au temps les plus primitifs.(...)"

"(...) L’idéologie du racisme qui prêche l’existence de plusieurs races et une hiérarchie entre elles, se réfère, donc, aux trois grandes subdivisions établies : les Jaunes, les Noirs et les Blancs. Mais alors, où classe-t-on les Arabes, les Aborigènes d’Australie, les Amérindiens, les Inuits ? Cela devient compliqué.
On va dès lors se retrancher derrière le second sens apparu par la suite pour se sortir de ce guêpier, c’est-à-dire qu’on va parler d’un ensemble de personnes présentant des caractères communs. Idée sans doute sortie des neurones des « anti racistes ». Mais nous avions déjà un mot pour définir ce rejet, cette exclusion : la ségrégation. C’est pourquoi, les « anti racistes » sont aussi adeptes de l’idéologie du racisme. Ils combattent cette idéologie soit, mais on ne peut combattre avec les mêmes armes que ce que l’on accepte comme étant réel. C’est l’idéologie qu’il faut éliminer.

Psychologiquement aussi ce serait bien différent pour les victimes de la ségrégation. S’entendre dire, nous sommes de la même et unique race est bien différent qu’entendre qu’il y a plusieurs races mais que nous sommes tous égaux car c’est cela l’anti racisme. Ne pas adhérer à l’idéologie, c’est admettre l’existence d’une et une seule race humaine. Dans le cas inverse, c’est garder un ascendant sur ceux qu’on prétend vouloir aider, comme toujours du reste. Et pour ces derniers s’est rester redevables de pouvoir avoir les mêmes droits que ceux qui les ont « hissés au même niveau », tout en gardant au fond de la mémoire qu’ils sont d’une race inférieure qui a été « anoblie ».

C’est tout un cheminement mental et moral mais sans ce dernier, rien ne changera dans la tête de chacun et l’impact au niveau des évènements sera toujours axé sur une raison erronée pour laquelle on ne parviendra à fortiori pas à trouver la solution adaptée.(...)"

Magy Craft


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