Les minorités ethniques, les cultures, les langues, les pauvres, les malades et ... les individus de sexe féminin
Rester dans le déni de l'origine d'un problème induit la non résolution de celui-ci. Des tas de groupes qui hurlent, tempêtent indéfiniment sans que leur condition ne change. Cela parce qu'ils se croient uniques, plus victimes que les autres et que leur cause est plus importante que celle de leurs voisins. Or, l'origine est la même:
Le prix de la vie
dépend de la valeur que l’on accorde à la dignité humaine.
C'est pourquoi sans le changement de mentalité et sans sortir de nos névroses et incohérences aucun être humain ne trouvera de solution sereine à sa condition.
Voici quelques extraits issus de "Racisme - une idéologie de l'absurde" que vous pouvez lire gratuitement dans son entièreté en suivant ce lien (meilleure version) : 127352_interieur_bd
Craftiennement vôtre,
Magy Craft
"(...)Depuis que l’Homme existe, il a toujours, et pour diverses raisons, été
protectionniste vis-à-vis de sa tribu, de son clan, de son village, de sa
ville, de son pays. L’étranger apporte le désordre des idées, les maladies,
prend les vivres parfois insuffisantes, ne prie pas le même Dieu. Les
alliances, les mariages avec les étrangers sont prohibés, le métissage est un
outrage.
Aujourd’hui encore cette description n’est pas aussi démodée. Et il
serait même très difficile de justifier les exclusions, les meurtres et les
malveillances par le mot racisme dans sa plus simple expression. C’est
d’ailleurs devenu un vrai four tout. Un vaste sac qui sert tant les victimes
par un effet perverse, que les politiques et qui est revenu comme un boomerang
aux créateurs.
C’est pour cette raison qu’on a fini par donner un sens second à ce mot
en l’accolant à un ensemble de personnes
présentant des caractères communs et que l’on réunit dans une même
catégorie. Mais comme précisé auparavant, nous possédions déjà tout un arsenal
de mots adéquats, il n’était guère utile de valider cette idéologie en lui
donnant un nom officiellement. (...)
(...) Posons une première fois la question : où se situe le racisme tel qu’il
est entendu et défini ?
La création de ce mot a
caché de nombreux problèmes inhérents à la mixité de nos sociétés. Trop
focalisés sur ce concept inepte, les adeptes de cette idéologie, les « pro » et
les « anti », sont passés à côté de l’essentiel. Ils restent aveugles et sourds
aux raisons, aux motifs de chacun de ne pas pouvoir s’entendre et de trouver le
bon compromis. On a juste préféré jouer le jeu des bourreaux et des victimes de
la couleur de peau. Mais tous, nous sommes ou avons été bourreaux ou victimes
et pas à cause de la couleur de notre peau et sans prise de conscience, cette
roue infernale ne cessera de tourner dans un sens puis dans l’autre. (...)(...) Dans cette lutte axée uniquement sur la « race », sont à chaque fois omis les pauvres et les femmes. Or les inclure déterminerait le climat social et des causes plus évidentes du maintien de pression sur certaines catégories de personnes. (...)
(..) Il est malheureux que dans la misère, la peur, la ségrégation et la
violence, la solidarité ne peut fonctionner. Si les Afro-américains avaient
consenti à lutter avec les femmes, peut-être les évènements auraient tourné
autrement. Nul ne peut le dire mais il est certain que diviser pour régner a
toujours très bien fonctionné.(...) "
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