Un boomerang a pour fonction de revenir. Un rôle oublié par nombre d'individus.
SNCB, SNCF, fonctionnaires, individus à statut « particulier »,
les voilà dans de beaux draps. Les syndicats ont-ils accompli leur mission, les
partis « du peuple » ont-ils servi leurs adeptes, la société ?
Chacun à son mobile, chacun enfermé dans une idéologie qui
empêche une ouverture au bon sens, a produit un résultat contraire à ce qu’il
espérait. C’est le résultat d’une névrose, d’une compulsion. On peut dire
aveuglement ou idiotie pour ceux à qui les autres termes déplairaient.
En effet, dans nombre de ses articles et dans ses livres,
votre Magy avait attiré l’attention sur la dangerosité de laisser les citoyens
dans l’ignorance (à eux aussi de se documenter puisqu’ils veulent semble-t-il aller
vers une démocratie participative et non plus représentative), de ne pas
circonscrire les actes, les paroles contre productifs pour l’ensemble d’une
société qui se doit de s’élever mais surtout avait mis en garde ses
contemporains contre leur acharnement, au nom d’une inexistante égalité
confondue avec réussite dans la majorité des cas, à vouloir abattre ceux qui
leur semblaient « posséder plus qu’eux » (sans chercher à savoir qui,
quoi, comment, pourquoi). D’autant plus que leur visée n’a jamais été de s’aligner
vers le haut mais bien de faire chuter tout le monde bien bas et donc de perdre
tout ce pourquoi on s’est battu pendant des décennies.
Maintenant, ceux-là même qui criaient à l’injustice et qui
ont tués tous les autres (sauf ceux qu’on ne pourra jamais), sont devenus les
derniers à être privilégiés et donc le boomerang leur revient en pleine figure.
Les fracassés demandent justice et l’abolition de leur statut considéré comme privilégié
car eux aussi avaient des contraintes, des heures impossibles à prester, un
niveau d’étude qui méritait salaire et pension adéquates, voulaient travailler
les jours fériés ou le dimanche, etc….mais tout cela n’avaient pas été
considéré comme étant justifiable pour les anciens pauvres petits oubliés de la
société emmenés par des syndicats pas très éclairés.
On est bien avancé. La société entière se retrouve avec les
salaires les plus bas et moins d’avantages dans un monde hyper compétitif.
Merci les syndicats, merci les envieux, merci les gens qui aiment les gens et merci
pour votre justice-équité vers le bas.
Espérons que 2019 fera que l’UE soit soutenue par ses
citoyens et qu’elle rétablisse des conditions humaines et avantageuses pour
garder ses éléments (citoyens-entreprises-agriculteurs) et faire face aux
autres blocs.
Voici un extrait écrit en 2013 dans « Quand la terre tourne
carré ».
Craftiennement vôtre,
Magy Craft
« (…) Lors
de quels moments fatidiques peut-on voir transpirer toute la noirceur et le
mensonge de notre Homme couplé cette fois à notre bon samaritain puisque
personne n’est responsable de rien en ce bas monde ?
Une partie du
monde meurt de trop manger et dépense une fortune pour les soins liés aux
maladies de surpoids, affame l’autre partie du monde pour des raisons économiques
et politiques. Le bon samaritain s’en offusque tous les jours, se révolte
contre la surproduction et les denrées excédentaires détruites, dépense de
l’argent en aides humanitaires pour les populations qu’il laisse ses élus
martyriser. Mais voici que maintenant, le drame est à sa porte comme il ne l’a
jamais été dans le monde moderne et notre bon samaritain redevient l’Homme
égoïste, sectaire et violent. Il ne partagera pas ce qui lui reste avec plus
pauvre que lui, fini les largesses quand elles ne pèsent pas, mais attendra
qu’on lui vienne en aide alors qu’il aura vertement critiqué l’État de prélever
de plus en plus de taxes pour subvenir aux besoins des plus précaires de la
société pour justement accomplir le devoir de solidarité de son système dont il
ne veut pas se départir puisqu’il le juge salutaire et vital. Il n’aura aucun
scrupule à dépouiller du fruit de son travail le samaritain voisin, courageux
et indépendant qui paie les taxes de la solidarité, afin de bénéficier durant
un laps de temps très court d’un délai de survie au lieu de s’attaquer à la
cause de son problème. Notre Homme-adolescent et dépendant ne mûrit pas. Quand
ses voisins seront aussi dépouillés que lui, notre bon samaritain empli de
grâce et de paix envisagera de couper les têtes des dirigeants et de mettre à
feu et à sang son milieu de vie. Il n’aura toujours pas l’idée de s’attaquer à
la cause, aux vrais responsables, de s’adresser à tous ceux qu’il a ignorés,
discrédités et de mettre en place un nouveau système. Car fondamentalement
notre bon samaritain est cet Homme-adolescent qui tempête contre son parent État,
qui casse sa chaise et jette ses cahiers par terre mais craint de quitter la
maison.
Par ailleurs, l’État
face aux acteurs économiques et financiers, meneurs véritables des batailles
mondiales, est-il un bon parent ? Le recours miracle à tout et pour tous
comme l’entendent et l’attendent de nos jours nos samaritains ou est-il le
complice dupe du jeu macabre de la dissolution de notre mode de vie et de la
renaissance d’une masse appauvrie et inculte facile à manœuvrer ?
(…) Aucun état
d’âme à voler son voisin des petites économies qu’il a patiemment mises de côté
au prix de sacrifices familiaux par la revendication d’impôts d’avantage
majorés pour les plus riches, sans réfléchir que les castes se serrent les
coudes et « leurs élus » en premier lieu. Attendu que dans cette
confusion hargneuse peut-on encore définir le niveau minimal déterminé comme
étant de la richesse ? La classe dite moyenne, toute aussi laborieuse, a
été sacrifiée sur l’autel de cette vindicte populaire. Pouvait-elle être
considérée comme étant « le Crésus » de la société et l’ennemi à abattre
afin de résoudre le problème économique sévissant dans les pays ? Elle
représentait en fait les luttes et le travail acharnés des parents de ceux-là
mêmes qui l’on enflammée. C’est ainsi que graduellement la masse a fait
elle-même le travail d’abolition des classes en recréant une différence encore
plus grande entre les très pauvres et les très riches. Il est bien connu que la
cupidité et la jalousie ne paient pas. Malheureusement ce sont ses propres
enfants qui en subiront les conséquences se retrouvant dans une situation bien
plus précaire encore que celle de leurs arrières Grands-Parents. Les véritables
coupables de la débâcle économique et comportementale citoyenne actuelle se
frottent les mains et ricanent. Non seulement ils sont arrivés à s’enrichir
personnellement d’avantage mais ils sont parvenus à faire en sorte que leurs
dettes et leurs crimes soient payés par les citoyens et les États, ce qui
revient en fait au même. Cet État dirigé par des pantins qui se croient
omnipotents et au-dessus des lois qu’ils dictent et édictent mais qui dansent à
leur tour sur les partitions écrites par les véritables Maîtres à qui ils ont
fait obédience volontairement, par lâcheté ou ignorance : nous avons
l’honneur de déterminer le cas le plus grave.
Le monde ne
tourne plus rond, il tourne carré. Tout est angulaire comme les murs d’une
prison où se côtoient la petite et la grande délinquance de la société. Les
criminels qui se reconnaissent et ceux qui s’ignorent. Le bocal va exploser
mais l’Homme s’en moque, il a réponse à tout, il gère tout, il n’est
responsable de rien. Alors, il reste les étoiles. (…) »
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