Tous les cadavres n'ont pas la même valeur

Tous les humains déplacés, mis en réserve comme des animaux, tués, massacrés, exterminés n'ont pas la même valeur médiatique, n'ont pas la même valeur politique, n'ont pas la même valeur aux yeux des citoyens. Qu'ils n'aient pas la même valeur aux yeux des différents acteurs de notre société, en majorité, cela coule de source vu que les uns et les autres sont liés par l'inaltérable chaîne de leurs paradoxes, de leur schizophrénie, de leur manque de pondération. Alep, Berlin merveilleux paradoxes actuels. Pourtant, on s'étonne d'un soutien moins important aux populations de Syrie et on s'étonne tout autant du flegme des Berlinois. Il faut croire que tant les médias, la presse, les experts et les politiques souffrent, tous, de la maladie d'Alzheimer. Quant aux victimes et aux cadavres d'Alep ou de Berlin, pour ne prendre que ces deux exemples, ils semblent avoir plus de valeur que les victimes et les cadavres de Jirau (c'e...