Insoumis, opposition frontale, patriotes, etc....

Il nous reste les rêves. Il nous reste les quelques heures de sommeil que nous offre la nature de part la constitution de notre organisme pour nous extraire de la fange des invectives, des agressions verbales et physiques, pour fuir ces visages grimaçants, pour essayer de se ressourcer et emmagasiner au fond de soi le positif qui se trouve autour de nous afin d'avoir plus de force et les idées plus claires pour réparer ce qui ne va pas et aider ceux qui en ont besoin.

Vous pensiez qu'ils avaient compris? Vous pensiez les avoir sanctionnés? Vous pensiez qu'ils feraient une introspection?
Nous avions aussi déjà essayé. Les alertes, les alarmes, les partis extrêmes (avec ceux agréés par les partis eux-mêmes) sur listes électorales puis en coalition et puis.... au gouvernement.
Cela ne change rien car la mentalité ne change pas. Chez nous, l'excuse est toujours la guerre linguistique ardemment entretenue par toutes les tendances successivement au pouvoir ou dans l'opposition.
On en arrive même à dépasser le problème linguistique puisqu'il s'agit maintenant de monter les régions les unes contre les autres - sachant que toutes les langues (on se réfère seulement aux trois nationales) sont parlées dans chaque région- il s'agit bien d'une folie politique et non d'une demande citoyenne. Elle devient une réalité dans les urnes lors des élections (vote obligatoire chez nous) quand il faut choisir un parti non pas selon ses convictions ou sa langue mais d'abord selon la région où l'on habite et puis surtout cette politique de division permet aux petits roitelets socialistes et aux démagogues hégémoniques de toutes sortes d'asseoir leur pouvoir et leur domination pratiquement à vie avec un système de pression, de contacts, d'arrangements incroyables qui ne se feraient pas sans l'aide de la société civile dans certains cas, c'est vrai.
Quoi qu'il en soi pour un pays possédant autant de diversités, il devrait être à la tête sinon aux côtés de la France et de l'Allemagne pour la réparation de l'Union européenne. En ayant une politique d'apaisement dans son pays, la Belgique pourrait être un exemple pour l'Europe.

Il semble que ce soit une nouvelle optique de diviser sinon par régions du moins par villes ou campagnes. Nous avions déjà les divisions linguistiques, religieuses, de carnation, de classes sociales, de niveau de culture ou d'éducation, .... jusqu'où va-t-on aller?

On est jamais en paix. On regarde les horreurs qui se produisent dans le monde, celles dont nous sommes responsables, celles pour lesquelles nous n'interpellons pas nos gouvernements quand il s'agit de génocides par nos entreprises ou de l'Etat pour des raisons économiques, ...
Chez nous, nous subissons les attentats des terroristes que nous avons laissé s'implanter ou se développer. Et en plus après des élections, il faut subir des non sens.
L'extrême droite peut prendre le pouvoir, c'est démocratique.
L'extrême gauche peut prendre le pouvoir, c'est démocratique.
Des démocrates sont au pouvoir, c'est plus démocratique.

Dans les pays où la dictature s'installe après des élections "démocratiques" et nous parlons de l'Union européenne, aucun pays de l'Union ne semble vouloir intervenir pour sauver ses compatriotes en danger sous prétexte qu'il s'agirait d'ingérence et que le vote est "démocratique". On ne parlera pas d'abus de confiance, d'un certain pourcentage de la population, d'une usurpation des codes au seul profit du leader.

Par contre, et il faut relire mon article "La mécanique des déviants", dans le cas d'élections "normales", les représentants de ces partis vont jouer sur le taux de participation, vont continuer à alimenter haine et colère là où on devrait être en paix le temps qu'un nouveau gouvernement puisse appliquer sa politique qui ne peut se faire ni en deux jours ni en un an. L'opposition ne jouera pas son rôle de critique positive ou d'aide mais sera automatiquement dans le rejet et la destruction.

C'est pourquoi ces partis ne sont pas les amis du pays et des autres citoyens car ils ne servent que ceux pour qui ils parlent et encore car ensuite ils les asservit toujours. Au pouvoir, ils ne serviront donc que leur propre cause et ne seront ouverts à aucune discussion, contestation, opposition. Leur agressivité et souvent leur vulgarité rendent la société nerveuse et fatiguée et peu créative. C'est un lavage de cerveau qui empêche l'autonomie et la participation (voir l'article sur le lavage de cerveau).
En s'appelant par exemple 'Insoumis", s'ils étaient au pouvoir, ils seraient Insoumis à qui ou à quoi? au monde? Une guerre en Europe en perspective? Sans lutte, sans haine, ces leaders n'existent pas.

Magy Craft



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