Migrants, réfugiés, racisme, islamophobie: on nous balance à nouveau tout sans discernement

Bonjour mes amis Craftiens!

Il y a de quoi s'arracher les cheveux. Le temps passe, la situation s'aggrave et pourtant les attitudes politiques et médiatiques restent immuables. Nous avons bien de temps à autre un sursaut qui nous fait espérer un prise de conscience et puis on s'aperçoit que ce n'était qu'une ombre passagère vite dissoute dans l'emprise des habitudes.

Malgré le danger qui nous menace au travers de la guerre que nous a déclaré les islamistes radicaux partout dans le monde dans leur grande vision de l'installation de leur califat, les politiciens viennent juste de se rendre compte des erreurs qu'ils ont commises et certains le reconnaissent enfin du bout des lèvres. Cela fait des années qu'ils ont permis le développement des cellules radicales en Europe et leur propagation dans toutes les sphères de la société occidentale même politique. Nous ne sommes pas dupes et nous savons qu'un grand nombre de politiciens y ont contribué de manière consciente, aveuglés par leur égo et leur carrière uniquement. La sécurité des citoyens dont ils ont la charge, de leur pays et ainsi de leur propre famille n'a pas eu de poids suffisant dans la balance pour les faire agir avec sagesse. Nous avons aussi mis en question le rôle des médias et de la presse ainsi que de diverses organisations pour le chaos actuel et ce depuis des années au travers de nombreux articles. En 2011 dans "Quand la terre tourne carrée - P59 à 124) et en 2015 "Racisme une idéologie de l'absurde P79 à 108).

Aujourd'hui, la question des migrants met à nouveau en évidence le manque de cohérence dans les informations que l'on nous balance à la tête et l'attitude des politiciens ainsi que des organisations pour les droits de l'homme ou autre.
S'il est un fait que l'on ne peut remettre en question, c'est bien le secours et l'aide aux humains en danger. Personne ne remet ce principe en cause, j'en suis certaine. Encore faut-il que les personnes qui demandent de l'aide soient compréhensives par rapport à la situation des pays qui les accueillent et soient respectueuses des personnes qui les aident.
Il faut aussi que les Européens ne retombent pas dans leurs niaiseries de départ en parlant d'amalgame, de racisme de la part des occidentaux (une idéologie réfutée dans le principe craftien), que les médias et la presse ne sous-estiment pas l'opportunité qu'offrent les évènements liés aux réfugiés pour les radicaux "européens" et qu'ils soient attentifs à comment cette communauté profite à chaque fois d'une faille dans nos sentiments de culpabilité pour asseoir davantage son emprunte au détriment de nos valeurs et non d'un partage.

J'ai été particulière irritée par le fait que le journal "Le soir", dans cette période difficile, publie un article (relayé par le journal Lavenir) après avoir consulté les chiffres du MRAX, et signale une forte augmentation du racisme mais surtout de l'islamophobie. En fait le nombre de plaintes. Qui dépose ces plaintes? Sur quoi reposent-elles? Qui accuse-t-on? Y a-t-il droit de défense? Pourquoi juste donner un chiffre de plaintes et titrer "hausse du racisme et de l'islamophobie"? Comme décortiqué dans mon second livre, véhiculer les théories du racisme et de l'islamophobie c'est adhérer à ces théories. Il a aussi été démontrer que certaines "victimes" utilisent ces idéologies quand elles les servent au détriment de ceux qui croient les protéger. Nous l'avons vécu et nous le vivons encore dans le cas de l'islam radical. Ne pas y être attentif, c'est aussi nuire à ceux qui sont réellement en difficultés.

Je reprends maintenant certains évènements qui se sont produits récemment et qu'on nous a jeté en pâture un à un:

A Calais, les migrants ont refusé de manger la nourriture car elle n'était pas assez épicée.
*Des milliers de Parisiens vont à la soupe populaire chaque soir, des milliers d'autres font leurs courses dans les épiceries du coeur. Des milliers de Français et d'autres Européens vivent sous le seuil de pauvreté et aimeraient une soupe et un lit pour leurs enfants.

En Italie, les réfugiés refusent les pâtes et exigent de la nourriture de leur pays et halal. Une manifestation de deux jours s'est déroulée dans la région de Vénétie. Certaines rues ont été bloquées, les pâtes, le pain et les oeufs ont été jetés par terre. Les pneus des voitures de certains membres des équipes ont été crevés.
*Notons que des milliers de familles italiennes font la queue pour obtenir juste un plat de pâtes. Des milliers d'autres n'ont même pas un repas par jour et vivent dans la plus grande pauvreté.

La Slovaquie accepte de recevoir des migrants Syriens mais seulement des chrétiens. Voilà que la presse et les médias en font tout un foin et politiquement ce n'est pas correct!
*Que dire? Au fond, les Slovaques n'ont peut-être pas tort. A partir du moment où les migrants ne souhaitent pas être accueillis mais exigent des repas halal, des mosquées et imposent des conditions que le pays ne peut offrir, peut-être vaut-il mieux éviter toute confrontation? Qui blâmer?

En Belgique, dans la commune de Vilvoorde, ce sont les jeunes islamistes radicaux qui font la loi et profèrent des menaces contre l'arrivée des migrants Syriens et l'ouverture d'un centre. En effet, ces derniers considèrent les migrants Syriens comme des lâches qui devraient rester en Syrie et aider à la construction du califat! Bien, que compte-t-on faire en Belgique? Et qu'en pense les médias et les diverses organisations? Islamophobie ou sauver sa peau?

En Suisse, pendant ce temps, les radicaux profitent de la confusion pour tenter quelques raids. Par exemple à Eglisee à Bâle, les bains pour femmes de la piscine sont de plus en plus fréquentés par des musulmanes qui arrivent d'Alsace et du sud de l'Allemagne. Elles arrivent par car entier et plongent tout habillées dans l'eau car elles considèrent ces bains comme islamiques. Elles reprochent aux femmes de porter un maillot de bain et les déclarent indécentes ou encore elles agressent les gardes-bains masculins pourtant autorisés de par leur métier à pénétrer dans l'espace des femmes. Tout ceci génère des conflits récurrents.
Les tentatives de médiation ayant échoué, les responsables bâlois de ces bains publics ont annoncé jeudi une série de mesures pour mettre fin à ces problèmes. Dès la saison prochaine, toutes les visiteuses devront obligatoirement porter un maillot de bain ou un burkini, et les enfants n'auront plus accès au périmètre.
Ah le vivre ensemble, nous sommes quand-même difficiles n'est-ce pas???

Toujours en Belgique, nous avons aussi des problèmes à régler concernant la fête du sacrifice, rite musulman. Il s'agit d'égorger un mouton à cette occasion. Mais voilà, les directives européennes interdisent d'égorger un animal, mouton ou pas, fête ou pas, sans que celui-ci soit étourdit. Et ce n'est pas la protection des animaux qui dira le contraire. Cela fait des années que cela dure et le résultat est toujours désastreux et horrible. Des abattoirs ont été mis à disposition pour cette occasion pour qu'au moins certains critères soient respectés (avant c'était même dans les maisons ou appartements!). Mais la loi c'est la loi et ces abattoirs sont devenus illégaux car on n'y étourdit pas l'animal. Des imams crient au boycott mais oui. On a des choses quand-même plus importantes à régler! Il n'y a vraiment pas moyen de s'entendre. Pas question de faire un geste vers nous, même pour amoindrir la peine d'une bête. Que doit-on penser quand on reste constamment face à un mur?

Je terminerais en disant que nous ne devons pas nous laisser prendre au jeu des idéologies. Nous ne devons pas perdre notre humanité mais nous ne devons pas nous laisser abuser.
Les gouvernements de l'UE ont tout intérêt à sauver leurs citoyens de la pauvreté et de l'islamisation forcée et ces derniers n'auront pas de problème à ouvrir encore plus leur coeur déjà très généreux. Nous en faisons la preuve à chaque fois que nous sommes sollicités. Encore une fois, il devrait être interdit de déclarer sans procès et sans preuve que les Européens sont racistes et islamophobes. Les citoyens sont conscients du danger et savent très bien faire la part des choses. Ils ne sont ni dupes ni stupides. Mais les partis dits démocratiques semblent vouloir céder leur place à l'extrême droite ou à un front de gauche et cela n'est pas un cadeau non plus.

Quand aux migrations humaines, les solutions se trouvent à la source et elles sont politiques. C'est cela qui est dramatique. Tant les Occidentaux que les Africains peuvent tout changer rien que par la volonté.
"L’Afrique abrite beaucoup plus de milliardaires qu’on ne l’estimait jusqu’à présent, révèle Ventures. Ce magazine a publié lundi un classement de 55 milliardaires africains. Et encore, cette liste, constituée grâce à “une analyse rigoureuse des actifs” de chacune des personnalités mentionnées, serait “une estimation basse”, estime le fondateur de Ventures, Chi-Chi Okonjo."

"(...)Les Européens tout comme les
citoyens devenus Européens depuis
longtemps ont droit comme tout un chacun à une analyse, à de la compréhension et à des circonstances atténuantes. On a beau toujours donner aux citoyens des pays d’accueil (tout en s’y réfugiant) le mauvais rôle et la figure du
« raciste », il faut néanmoins se demander pourquoi les pays africains sont dans l’incapacité ou la non volonté d’aider leurs compatriotes, leurs citoyens ?
Les gouvernements africains sont-ils racistes envers leurs citoyens ? Serait-il incongru de poser la question de cette façon. Or, s’il s’agissait d’un gouvernement composé de personnes
« blanches », personne n’y verrait d’inconvénient, au contraire. Comme quoi, il est aisé d’utiliser cette idéologie pour masquer d’autres facteurs bien réels et de ce fait les anéantir.
Aussi, l’aide de l’Union européenne est- elle souvent liée à un ensemble de conditions visant à réformer les économies africaines. Par exemple, l’intégration des pays africains à l’économie mondiale a été définie comme une des grandes orientations de l’aide européenne. En ce qui concerne l’Afrique, la signature des accords APE (Accord de partenariat économique) est censée aider cette intégration. En plus des conditions
« économiques », existent aussi des conditions (en échange de prêts)
« politiques ». Depuis les années 1990, l’Europe aide les pays d’Afrique à condition que ceux-ci s’engagent sur la voie de la démocratie et de la bonne gestion de leurs finances et qu’ils collaborent en matière de lutte contre le terrorisme et l’immigration non contrôlée. En l’absence de progrès en ce domaine, l’Europe se réserve donc théoriquement le droit de ne plus les financer. En Afrique, ces conditions sont mal perçues et considérées comme une imposition de type néocolonial. Mais par qui ? Par les dirigeants, pas les citoyens de prime abord, sauf qu’ils ont été conditionnés dans cette idée et qu’ils tiennent toujours pour responsables de leur misère les anciens colonialistes. L’Afrique est riche en matières premières agricoles ou
minières. L’exploitation des richesses est
faite par des sociétés étrangères qui profitent de la main-d’œuvre qu’ils rétribuent très peu et la pression de la fiscalité des Etats est basse. On note déjà ici que les gouvernements des pays africains concernés ne mettent en place aucun système de protection pour leurs travailleurs. Qui doit-on blâmer dès lors? De plus, les richesses ne sont pas transformées sur place et donc ne fournissent pas d’emploi pour les populations locales et à fortiori aucun revenu. Là aussi, il y a matière à discussion.
Et pour finir et ce n’est pas des moindres, l’argent versé par les sociétés étrangères reste dans les mains des dirigeants pour leur usage personnel ou leur clientèle électorale mais il n’est certainement pas utilisé pour le développement du pays et le bien-être des citoyens comme cela devrait être le cas.
Si les gouvernements des pays africains et l’ACP (Groupe des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) s’occupaient sérieusement et correctement d’une partie des problèmes, il est certain que la qualité de vie de leurs citoyens se verrait amélioré et les relations avec le reste du monde plus aisées. Depuis des décennies, des milliards sont versés pour l’humanitaire et le développement. Au vu de la manière dont l’argent est utilisé et des politiques menées dans ces pays, on peut dire que c’est à fond perdu. Doit-on parler de « racisme » ou « d’ingérence » en demandant à chacun de prendre ses responsabilités ? N’y a-t-il pas un raccourci quelque peu déformé ?
Il semble évident que des gouvernements qui n’ont aucun respect pour leurs citoyens, ne peuvent s’émouvoir du génocide d’êtres humains en Amérique du sud pour revenir au thème du génocide en direct amazonien. D’autant moins que l’on sait que les guerres ethniques, fratricides tournant au génocide sont connues chez eux et qu’il n’y aucune pitié pour les enfants soldats.(...)" Extraits de "Racisme - une idéologie de l'absurde".

Magy






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