Egalité - Survol de Bruxelles - Frontière

" (...) Egalité. Un mot que l’Homme de notre temps affectionne énormément. Mais là aussi la déception l’attend car l’égalité n’existe pas. Toujours en s’appuyant sur son paradoxe, l’Homme prône en parallèle la différence, l’originalité et l’individualité mais s’enveloppe des mêmes chiffons, des mêmes couleurs, (...), cours dans les mêmes endroits sans savoir pourquoi. L’égalité en droits et en devoirs au sein d’une communauté, d’une société ? Là encore il ne peut y avoir d’égalité. D’ailleurs serions-nous heureux en parfaite égalité ? Ne confond-on nous pas respect et bien- être redevable à tout être humain avec égalité ? Ne serait-ce pas là le départ de tous nos soucis d’évolution harmonieuse, d’aller- retour sans avancées notables ?
Pour comprendre il faut sans doute se pencher sur le côté égoïste de l’Homme quand on veut couper court à ses belles théories pour lesquelles il est capable de passer un temps incalculable à palabrer dans le vide. Sur ce point il est monstrueusement remarquable.
Comment un humain peut-il être égal à un autre tout en étant différent ? N’est-il pas, ne doit-il pas plutôt être complémentaire ? Pour qu’une société fonctionne correctement, se développe dans tous les domaines, il faut que tout le monde y trouve sa place et y soit reconnu, apprécié pour qui il est et pour ce qu’il offre, apporte à la société. Il reçoit en retour le savoir faire, les compétences des autres individus. Un point qui ne doit jamais être négligé est la reconnaissance de la qualité du savoir faire de chacun et le devoir de bien-être envers chaque individu.
De cette façon la complémentarité efface la course à la fausse notion d’égalité qui est une notion perverse entraînant plus d’inégalités et de conflits que le but recherché, la paix et une vie décente.
Quand on parle d’égalité en société, on sous- entend indirectement une notion de classes. Dès le départ, on se retrouve avec des catégories d’humains auxquelles on a octroyé une spécificité propre et une valeur selon des critères déterminés comme importants ou non par la dite société. La complémentarité gomme les catégories. En partant toujours de la notion d’égalité, l’Homme a imaginé des systèmes politiques divers qui n’ont en rien modifié la situation. Cela ne le pourra jamais car l’égalité n’est pas possible et d’autre part on se souviendra que l’Homme est égoïste. Primitif, il a toujours ses dominants avides de pouvoirs et ses dominés demandant à être guidés. Dès lors, quelque soit le système mis en place, les dominants seront toujours supérieurs aux dominés et il y aura toujours des couches et des sous- couches. L’égalité est impossible. (...)" Extrait de "Quand la terre tourne carré".

J'ai pensé à ce passage en écoutant des politiciens vociférer à l'antenne ce midi. "Le débat" concernait le survol de la ville de Bruxelles et la Ministre fédérale de la mobilité Mme Galant qui passe un bien mauvais moment.
Je ne commenterai pas l'attitude de l'opposition étant donné que je l'ai fait la semaine passé. Retenons seulement ses "honorables démarches" et veillons à ce qu'elle soient dans le même état d'esprit pour ses membres ou alliés lorsqu'elle sera au pouvoir la prochaine fois, dans l'une ou l'autre coalition. Notons que si on creuse, même très peu, nous pourrions avoir de très belles et pathétiques surprises.
Ce type de comportement est improductif et dommageable au bon fonctionnement des Institutions de notre pays. L'un ne rachète pas l'autre. C'est un système périmé qu'il faut jeter aux oubliettes et vite!

La phrase que j'ai trouvé "loufoque" est bien la demande du survol des zones les moins densément peuplées.
Dans ce dossier pourri et qui dure depuis des années, cette requête n'est pas neuve.
Mais où est l'égalité si chère à toutes ces personnes si sociales et proches du peuple?
D'abord tout est relatif. Que veut dire moins densément peuplé en Belgique? On est loin des grandes zones vides du Canada ou des steppes de Mongolie.
Dans l'idée de cette égalité, pourquoi des citoyens vivant dans une zone "moins peuplée" devraient-ils plus souffrir que ceux vivant dans une zone plus peuplées (en fait Bruxelles)? C'est donc une question de majorité et non d'égalité entre citoyens?
Ne serait-il pas plus juste de parler de durée de nuisance par zone?
Le plus fantastique dans tout cela c'est bien que tout le monde "oublie" cette chère notion d'égalité entre citoyens, qu'ils défendent à longueur de journée et à tout propos, quand ils sortent leurs chiffres pour démontrer que le survol de Roissy ou d' une autre ville européenne dérange un nombre inférieur d'habitants!!??

Je pense aussi que les francophones, et c'est dommage, visent surtout un objectif politique. Ces "zones moins peuplées" sont flamandes. Mais dans le Brabant Flamand et les communes environnantes, il y a énormément de francophones! Adaptés soit! Mais quand-même. Dès que l'on quitte Rhode-Saint-Genèse ou autres communes, ces ministres et politiques Wallons ont vraiment un parti pris et ne connaissent pas grand chose. Bruxelles est otage, stratégie comme pour certains politiciens néerlandophones. Un point c'est tout.

Des gentils et des méchants? De quel côté du mur la frontière nous rassure?

Magy






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